La réparation des moteurs Airbus pour bientôt
· 9 ans d’activité
ET de 200! Snecma Morocco Engine Services (SMES), société de maintenance et réparation de moteurs d’avion Boeing 737, filiale de Snecma Services et de la RAM, a fêté en grande pompe, mercredi dernier, la livraison de son 200e moteur. «Avec cet événement, nous avons souhaité marquer une étape importante, soit 9 ans d’activité de la société», indique Marc Gouny, DG de SMES. «C’est l’occasion aussi de marquer, vis-à-vis du personnel et de nos clients, le chemin parcouru jusqu’ici», ajoute-t-il. «Le début a été difficile», comme l’a rappelé Abderrahman Sadouk, président du conseil d’administration, « puisque l’entreprise traitait entre 5 à 10 moteurs de la RAM uniquement». Depuis, l’entreprise a développé son activité. «Nous comptons actuellement 40 clients d’Europe et d’Afrique de 10 nationalités différentes», dit Gouny. Espagne, Turquie, Roumanie, Bulgarie, Yémen, Hollande, Sénégal… et depuis peu le Danemark, comptent parmi ses clients. La compagnie aérienne danoise Sterling vient juste de visiter la société pour finaliser les termes de son contrat et procéder à un audit qualité.
La société a réussi à atteindre une taille importante qui lui permet de se professionnaliser et d’acquérir tous les moyens nécessaires permettant d’obtenir le niveau de performance attendu par les clients. L’entreprise, qui a démarré en 1999 avec 50 employés, emploie actuellement 200 personnes. Elle compte augmenter ce nombre à 300 d’ici 2012. Le secteur aéronautique national est fort par son ancienneté, par la taille des groupes qui s’implantent, comme Safran, et aussi par un personnel enthousiaste. Gouny ne laisse tout de même pas passer la question du besoin de formation. «Il y a aujourd’hui des besoins importants de profils dans la production aéronautique, dont l’apprentissage pour notre métier, nécessite de 12 à 18 mois». La société a par ailleurs réalisé un chiffre d’affaires de près de 800 millions de DH en 2007, en progression de 25% par an, depuis 2 ans. Les perspectives du groupe est d’accroître son activité et de grossir davantage. «Le nombre de moteurs à réparer ne cessera pas de croître», selon Gouny.
Rappelons que Snecma Services appartient au groupe Safran et propose une gamme complète de services pour moteurs aéronautiques civils et militaires: entretien moteurs et équipements, moyens d’essai, réparation de pièces, maintenance sur site, support logistique, assistance engineering, outillage, corrélation de bancs d’essai, assistance aux essais en vol... Prochaine étape: le lancement de l’activité de réparation des moteurs Airbus.
Investissements en veille
LA société prévoit un investissement de plusieurs millions de dollars pour la construction de nouveaux bâtiments, matériels, machines et outillages. Objectif: accroître sa capacité pour traiter 100 moteurs par an. Mais aussi d’être capable de traiter des moteurs Airbus. «Il est clair qu’avec la crise actuelle, nous allons devoir décider du moment opportun pour engager ces investissements», précise Marc Gouny. En effet, les opérateurs aériens réagissent face à la baisse de l’activité aéronautique par des économies conjuguées: regroupement de lignes, optimisation des vols et report des dépenses de réparation, retrait de certains avions, faillite… Cela aura manifestement une influence sur le rythme de croissance prévu.
· 9 ans d’activité
ET de 200! Snecma Morocco Engine Services (SMES), société de maintenance et réparation de moteurs d’avion Boeing 737, filiale de Snecma Services et de la RAM, a fêté en grande pompe, mercredi dernier, la livraison de son 200e moteur. «Avec cet événement, nous avons souhaité marquer une étape importante, soit 9 ans d’activité de la société», indique Marc Gouny, DG de SMES. «C’est l’occasion aussi de marquer, vis-à-vis du personnel et de nos clients, le chemin parcouru jusqu’ici», ajoute-t-il. «Le début a été difficile», comme l’a rappelé Abderrahman Sadouk, président du conseil d’administration, « puisque l’entreprise traitait entre 5 à 10 moteurs de la RAM uniquement». Depuis, l’entreprise a développé son activité. «Nous comptons actuellement 40 clients d’Europe et d’Afrique de 10 nationalités différentes», dit Gouny. Espagne, Turquie, Roumanie, Bulgarie, Yémen, Hollande, Sénégal… et depuis peu le Danemark, comptent parmi ses clients. La compagnie aérienne danoise Sterling vient juste de visiter la société pour finaliser les termes de son contrat et procéder à un audit qualité.
La société a réussi à atteindre une taille importante qui lui permet de se professionnaliser et d’acquérir tous les moyens nécessaires permettant d’obtenir le niveau de performance attendu par les clients. L’entreprise, qui a démarré en 1999 avec 50 employés, emploie actuellement 200 personnes. Elle compte augmenter ce nombre à 300 d’ici 2012. Le secteur aéronautique national est fort par son ancienneté, par la taille des groupes qui s’implantent, comme Safran, et aussi par un personnel enthousiaste. Gouny ne laisse tout de même pas passer la question du besoin de formation. «Il y a aujourd’hui des besoins importants de profils dans la production aéronautique, dont l’apprentissage pour notre métier, nécessite de 12 à 18 mois». La société a par ailleurs réalisé un chiffre d’affaires de près de 800 millions de DH en 2007, en progression de 25% par an, depuis 2 ans. Les perspectives du groupe est d’accroître son activité et de grossir davantage. «Le nombre de moteurs à réparer ne cessera pas de croître», selon Gouny.
Rappelons que Snecma Services appartient au groupe Safran et propose une gamme complète de services pour moteurs aéronautiques civils et militaires: entretien moteurs et équipements, moyens d’essai, réparation de pièces, maintenance sur site, support logistique, assistance engineering, outillage, corrélation de bancs d’essai, assistance aux essais en vol... Prochaine étape: le lancement de l’activité de réparation des moteurs Airbus.
Investissements en veille
LA société prévoit un investissement de plusieurs millions de dollars pour la construction de nouveaux bâtiments, matériels, machines et outillages. Objectif: accroître sa capacité pour traiter 100 moteurs par an. Mais aussi d’être capable de traiter des moteurs Airbus. «Il est clair qu’avec la crise actuelle, nous allons devoir décider du moment opportun pour engager ces investissements», précise Marc Gouny. En effet, les opérateurs aériens réagissent face à la baisse de l’activité aéronautique par des économies conjuguées: regroupement de lignes, optimisation des vols et report des dépenses de réparation, retrait de certains avions, faillite… Cela aura manifestement une influence sur le rythme de croissance prévu.
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