Le FMI souhaite mettre du mouvement dans les politiques de change au Maghreb.
Il a laissé entendre sa dissonance ces dernières semaines. Le dinar algérien serait surévalué, le taux de change gagnerait « à être plus flexible » au Maroc et en Tunisie. Les incertitudes internationales ont, de fait, reporté les objectifs de « taux de change flottant » dans ces deux pays.
L’échéance 2008 et 2009 est implicitement abandonnée et le FMI ne s’en accommode pas vraiment. En gros, le satisfecit de stabilité monétaire, régulièrement octroyé depuis la réussite des ajustements structurels des années 80 et 90, devient un argument pour aller plus loin. Une mission de l’institution de Washington, a appelé à Rabat en août dernier à « un approfondissement des marchés monétaires et de change », et a encouragé les autorités marocaines du marché financier « à œuvrer plus encore pour la libéralisation du compte capital ».
Le rapport de la mission du FMI en Tunisie pour 2008 va dans le même direction : « Vu l’ouverture croissante de l’économie tunisienne, la politique de taux de change prend une place prépondérante dans la gestion macroéconomique (…) Dans ce contexte, une flexibilité accrue du taux de change est nécessaire pour mieux maîtriser les risques inflationnistes ».
à suivre
Il a laissé entendre sa dissonance ces dernières semaines. Le dinar algérien serait surévalué, le taux de change gagnerait « à être plus flexible » au Maroc et en Tunisie. Les incertitudes internationales ont, de fait, reporté les objectifs de « taux de change flottant » dans ces deux pays.
L’échéance 2008 et 2009 est implicitement abandonnée et le FMI ne s’en accommode pas vraiment. En gros, le satisfecit de stabilité monétaire, régulièrement octroyé depuis la réussite des ajustements structurels des années 80 et 90, devient un argument pour aller plus loin. Une mission de l’institution de Washington, a appelé à Rabat en août dernier à « un approfondissement des marchés monétaires et de change », et a encouragé les autorités marocaines du marché financier « à œuvrer plus encore pour la libéralisation du compte capital ».
Le rapport de la mission du FMI en Tunisie pour 2008 va dans le même direction : « Vu l’ouverture croissante de l’économie tunisienne, la politique de taux de change prend une place prépondérante dans la gestion macroéconomique (…) Dans ce contexte, une flexibilité accrue du taux de change est nécessaire pour mieux maîtriser les risques inflationnistes ».
à suivre
Commentaire