L’Algérie accueillera les 23 et 24 octobre au port d’Alger la foire flottante turque, Bluexpo, instituée depuis 1926 par Ataturk. Quatre ports sont, pour la première fois, concernés dans autant de pays nord-africains, à savoir l’Egypte, la Libye, la Tunisie et l’Algérie.
La foire Bluexpo réunira 110 compagnies turques spécialisées dans le domaine de la construction et de la machinerie ainsi que 300 hommes d’affaires de ce pays. L’ambassadeur de Turquie en Algérie, M. Ahmet Necati Bigali, a expliqué hier, lors d’une conférence de presse animée à la résidence de l’ambassade, qu’en fonction de ces deux domaines, les entreprises seront réparties sur 2 navires l’Ankara et le Samsun. L’événement est organisé par un organisme privé, ADG, avec l’appui du gouvernement turc car son objectif est «de faire connaître les entreprises turques et de lier des relations d’affaires en Algérie en vue de préparer des investissements en Algérie», a souligné l’ambassadeur.
Les investissements turcs en Algérie restent très faibles, de l’avis même de M. Bigali avec 150 entreprises opérants sur le marché algérien et un montant d’à peine 300 millions de dollars investi depuis l’année 2000 dont 130 millions entre 2000 et 2006 et 174 millions en 2007. L’ambassadeur a expliqué cette faiblesse notamment par le fait que l’Algérie «est en phase de transition économique et c’est normal qu’elle passe par des périodes difficiles». Il a estimé qu’avec des «conditions meilleures», les entreprises turques pourront investir massivement en Algérie. M. Bigali a déploré, par ailleurs, le fait que les entreprises de son pays soient désavantagées par rapport aux autres entreprises européennes du fait que leurs produits sont taxés entre 15 et 30 % lorsqu’ils entrent sur le marché algérien alors que les entreprises de l’Union européenne sont taxés entre 0 et 5 %. C’est pour cela que «nos entreprises sont réticentes», a-t-il estimé, en affirmant que la signature d’un accord de libre-échange entre les deux permettrait de lever ces contraintes. «C’est un souhait du gouvernement turc de signer cet accord dans un futur très proche et nous voulons entamer des discussions dans les délais les plus courts», a ajouté le diplomate.
Les échanges commerciaux entre les deux pays ont atteint en 2007 un montant de 3,5 milliards de dollars dont 1,6 milliard de dollars d’importations turques de GNL algérien alors que les exportations turques vers l’Algérie ont atteint 955 millions de dollars.
Les exportations algériennes sont constituées à 97 % de produits énergétiques dont le GNL pour lequel un accord gazier est en cours jusqu’en 2015. M. Bigali a précisé que ce contrat sera probablement renouvelé et les prix du gaz «rediscutés».
Vers la signature d’accords-cadres dans le domaine militaire
Le chef diplomatie turque s’est réjoui de la qualité des relations qui lient les deux pays aussi bien sur le plan économique que politique ou encore militaire. Sur ce dernier chapitre, M. Bigali a fait savoir qu’il «y a des contacts entre les deux pays pour signer des accords-cadres», assurant que son pays «est prêt à contribuer à renforcer l’industrie de défense de l’Algérie».
En 2007, la Turquie a accordé quelque 30 000 visas d’entrée sur son territoire à des ressortissants algériens. Ce chiffre devrait dépasser 40 000 en 2008, a estimé l’ambassadeur, en précisant qu’en juillet et août, l’ambassade a délivré 500 visas par jour.
Le Jeune Indépendant
La foire Bluexpo réunira 110 compagnies turques spécialisées dans le domaine de la construction et de la machinerie ainsi que 300 hommes d’affaires de ce pays. L’ambassadeur de Turquie en Algérie, M. Ahmet Necati Bigali, a expliqué hier, lors d’une conférence de presse animée à la résidence de l’ambassade, qu’en fonction de ces deux domaines, les entreprises seront réparties sur 2 navires l’Ankara et le Samsun. L’événement est organisé par un organisme privé, ADG, avec l’appui du gouvernement turc car son objectif est «de faire connaître les entreprises turques et de lier des relations d’affaires en Algérie en vue de préparer des investissements en Algérie», a souligné l’ambassadeur.
Les investissements turcs en Algérie restent très faibles, de l’avis même de M. Bigali avec 150 entreprises opérants sur le marché algérien et un montant d’à peine 300 millions de dollars investi depuis l’année 2000 dont 130 millions entre 2000 et 2006 et 174 millions en 2007. L’ambassadeur a expliqué cette faiblesse notamment par le fait que l’Algérie «est en phase de transition économique et c’est normal qu’elle passe par des périodes difficiles». Il a estimé qu’avec des «conditions meilleures», les entreprises turques pourront investir massivement en Algérie. M. Bigali a déploré, par ailleurs, le fait que les entreprises de son pays soient désavantagées par rapport aux autres entreprises européennes du fait que leurs produits sont taxés entre 15 et 30 % lorsqu’ils entrent sur le marché algérien alors que les entreprises de l’Union européenne sont taxés entre 0 et 5 %. C’est pour cela que «nos entreprises sont réticentes», a-t-il estimé, en affirmant que la signature d’un accord de libre-échange entre les deux permettrait de lever ces contraintes. «C’est un souhait du gouvernement turc de signer cet accord dans un futur très proche et nous voulons entamer des discussions dans les délais les plus courts», a ajouté le diplomate.
Les échanges commerciaux entre les deux pays ont atteint en 2007 un montant de 3,5 milliards de dollars dont 1,6 milliard de dollars d’importations turques de GNL algérien alors que les exportations turques vers l’Algérie ont atteint 955 millions de dollars.
Les exportations algériennes sont constituées à 97 % de produits énergétiques dont le GNL pour lequel un accord gazier est en cours jusqu’en 2015. M. Bigali a précisé que ce contrat sera probablement renouvelé et les prix du gaz «rediscutés».
Vers la signature d’accords-cadres dans le domaine militaire
Le chef diplomatie turque s’est réjoui de la qualité des relations qui lient les deux pays aussi bien sur le plan économique que politique ou encore militaire. Sur ce dernier chapitre, M. Bigali a fait savoir qu’il «y a des contacts entre les deux pays pour signer des accords-cadres», assurant que son pays «est prêt à contribuer à renforcer l’industrie de défense de l’Algérie».
En 2007, la Turquie a accordé quelque 30 000 visas d’entrée sur son territoire à des ressortissants algériens. Ce chiffre devrait dépasser 40 000 en 2008, a estimé l’ambassadeur, en précisant qu’en juillet et août, l’ambassade a délivré 500 visas par jour.
Le Jeune Indépendant
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