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30e édition du festival de Timgad

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  • 30e édition du festival de Timgad

    Bonheur timgadi

    Nuit agréée par la flamboyance et la magie d’un feu d’artifice inoubliable tant il a féeriquement consacré l’ouverture de cette 30e édition du festival de Timgad.

    Le théâtre antique, paré comme jamais, était sous les feux, mais encore, il résonnait aux rythmes des arts, chants et danses inscrits pour cette édition, à la confluence du riche patrimoine populaire maghrébin. Le public, nombreux et comptant avec la présence des jeunes de Timgad, ayant pu assister gratuitement au spectacle, initiative judicieuse au demeurant, a, dans un élan empreint d’allégresse et de bonheur, marqué ce coup d’envoi. La troupe Errafaâ de Batna a ouvert le bal par ses rythmes et danses chaouis, où la gasba et le bendir ont tenu en haleine les spectateurs qui, les bras levés au ciel, tanguaient dans une absolue communion. Le Maroc, avec la troupe Tagada, qui rappelle les Nass El Ghiwan et Djil Djillala, a, pour sa part, subjugué le public qui applaudissait à chaque envolée, ponctuée allégrement par la cadence envoûtante du bendir. La troupe tunisienne des arts traditionnels de Djerba, avec ses danseuses parées de costumes d’un rouge vif éclatant, a empli la scène du théâtre antique d’une gestique joyeuse, inouïe, tant l’entrain et la ferveur ont gagné l’assistance ; cette exaltation sera plus grande quand le ballet algérien de l’ONCI, composé de jeunes danseuses et danseurs, est entré sur scène, emplissant les lieux et les cœurs d’une féerie, dédiée au corps, à la danse targuie, kabyle, chaouie puis alaouie, et à chaque fois avec des costumes bariolés aux couleurs chatoyantes et coruscantes, qui ont ravi le public et conféré à la soirée une ambiance des plus festives.
    Zineddine Bouchaâla de Constantine clôturera de sa voix haute cette première soirée, qui aura donné un bonheur unique au public. Quant à Nour Mehenna, la star syrienne du « tarab », très attendu pour la deuxième soirée, a fait un vrai tabac. En effet, ses douces complaintes aux refrains dédiés à l’amour et portés par une belle voix ont touché plus d’un cœur, et le public, languide, reprenait avec lui ces refrains langoureux, où l’accompagnait, durant cette nuit unique, l’âme d’Oum Keltoum ; la diva de tous les temps est revenue, le temps d’une chanson, embrasser la Kahenna et danser avec le public batnéen et Nour Mehenna, qui a bien réussi son come-back. Enfin, la clôture de cette deuxième nuit d’ivresse permettra à une pléiade d’artistes algériens, dont Adel, Mohamed-Lamine, chaba Siham et Halim Chiba, de transporter le public, qui a dansé, dansé et dansé encore, avec la promesse de revenir danser encore ce soir avec les Asma Menouar, Katchou Massi, Djalti et Hassan Dadi.


    Par Djamel B. (El Watan)
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