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Une ancienne langue iranienne déchiffrée par des chercheurs

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  • Une ancienne langue iranienne déchiffrée par des chercheurs

    Une équipe de chercheurs affirme avoir déchiffré l'ancienne langue linéaire élamite, un système d'écriture du 3e millénaire avant J.-C., qui avait cours sur le plateau iranien dans l'ancien royaume d'Elam.

    Cette découverte majeure pourrait aider à la compréhension d'un grand pan de l'histoire, entre la fin du 3e millénaire et le début du 2e millénaire avant J.-C (-2300 à -1880). Une équipe de chercheurs affirme avoir déchiffré la majeure partie de l'anciennelangue iranienne appelée élamite linéaire, un système d'écriture du 3e millénaire, rapporte le site spécialisé Phys.org,d'après un article publié dans la revue de langue allemande Zeitschrift für Assyriologie und Vorderasiatische Archäologie.

    En 1903, une équipe d'archéologues français avait mis au jour des tablettes avec des mots gravés dessus sur un site de fouilles situé sur le monticule de l'Acropole de Suse enIran. Pendant de nombreuses années, les historiens ont cru que la langue utilisée sur les tablettes était liée à une autre langue connue sous le nom de proto-élamite, mais des recherches ultérieures n'avaient pas réussi à vraiment le confirmer. Depuis, une quarantaine d'objets semblant retranscrire la même langue ont été découverts. Parmi eux : des gobelets en argent portant des inscriptions. Malgré des percées importantes, cette langue restait un mystère, jusqu'à aujourd'hui.

    De nouvelles techniques utilisées

    Dans un nouvel effort pour découvrir sa signification, le groupe de chercheurs dont un membre fait partie de l'université de Téhéran, un deuxième de l'université de l'est du Kentucky, un troisième de l'université de Bologne, et le dernier, un indépendant, a repris là où les autres équipes s'étaient arrêtées. Pour arriver à leurs fins, les chercheurs ont utilisé de nouvelles techniques et ont comparé certains mots connus en cunéiforme avec des mots trouvés dans l'écriture linéaire élamite. Ces deux langues auraient été utilisées dans certaines parties du Moyen-Orient en même temps, ce qui pouvait laisser penser qu'il y aurait des références communes telles que les noms des dirigeants, les titres des personnes, des lieux ou bien des phrases courantes.

    Dans un nouvel effort pour découvrir sa signification, le groupe de chercheurs dont un membre fait partie de l'université de Téhéran, un deuxième de l'université de l'est du Kentucky, un troisième de l'université de Bologne, et le dernier, un indépendant, a repris là où les autres équipes s'étaient arrêtées. Pour arriver à leurs fins, les chercheurs ont utilisé de nouvelles techniques et ont comparé certains mots connus en cunéiforme avec des mots trouvés dans l'écriture linéaire élamite. Ces deux langues auraient été utilisées dans certaines parties du Moyen-Orient en même temps, ce qui pouvait laisser penser qu'il y aurait des références communes telles que les noms des dirigeants, les titres des personnes, des lieux ou bien des phrases.

    300 signes identifiés

    Les chercheurs ont également examiné ce qu'ils croyaient être des signes plutôt que des mots, cherchant à leur attribuer des significations. Sur les 300 signes identifiés, seuls 3,7 % d'entre eux pouvaient être attribués à des entités significatives. Pourtant, ils croient avoir déchiffré la majeure partie de la langue et ont même fourni des traductions pour une partie du texte inscrit sur les gobelets en argent, par exemple ce message : "Puzur-Sušinak, roi d'Awan, Insušinak [probablement une divinité] l'aime."

    Le travail des chercheurs a toutefois été accueilli avec un certain scepticisme par d'autres membres de la communauté scientifique, mettant en doute la qualité de leur travail. Certains des textes utilisés comme sources étant considérés eux-mêmes comme suspects. Et certains documents pourraient avoir été obtenus illégalement.

    Géo
    "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

  • #2
    Et pendant ce temps, la langue des Etrusques, qui ont pourtant cotoyé les Romains pendant des siècles, reste un mystère.
    Leur alphabet est connu, on sait lire leurs textes mais la plupart sont incompréhensibles.
    au n°16 de la rue Grande-Pohulanka, à Wilno, habitait M. Piekielny

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