Le Musée du Louvre adopte un tapis des "Mille et Une Nuits" pour les arts de l'islam.
En 2002, Jacques Chirac avait demandé la création au musée du Louvre d'un département "Arts de l'Islam"
En 2003, est paru par décret la naissance de ce nouveau département. Au Louvre il y aura donc ces 8 départements : Arts de l’Islam, Peintures, Sculptures, Arts graphiques, Objets d’art, Antiquités orientales, Antiquités égyptiennes, Antiquités grecques, étrusques et romaines.
Puis vint l'heure de lancer les appels d'offres aux architectes pour la création et l'amménagement de ce beau département.
Finalement les vainqueurs Mario Bellini et Rudy visconti
Voile lumineux, tendu au-dessus de la cour Visconti.
En 2002, Jacques Chirac avait demandé la création au musée du Louvre d'un département "Arts de l'Islam"
En 2003, est paru par décret la naissance de ce nouveau département. Au Louvre il y aura donc ces 8 départements : Arts de l’Islam, Peintures, Sculptures, Arts graphiques, Objets d’art, Antiquités orientales, Antiquités égyptiennes, Antiquités grecques, étrusques et romaines.
Puis vint l'heure de lancer les appels d'offres aux architectes pour la création et l'amménagement de ce beau département.
Finalement les vainqueurs Mario Bellini et Rudy visconti
Voile lumineux, tendu au-dessus de la cour Visconti.
(...) La liste des sept candidats comportait deux de ces noms inévitables qui conduisent à s'interroger sur la pertinence des organisateurs d'un concours, parce que le travail et le style de ces architectes, très caractérisés, laissent prévoir un inévitable hiatus avec le programme, le contexte et l'esprit même du projet. L'agence autrichienne Coop Himmelblau a ainsi livré une sorte de version tourmentée de Vulcania, le musée des volcans d'Auvergne, signée Hans Hollein. Quant au projet de l'Anglo-Irakienne Zaha Hadid, sorte de pierre de La Mecque, Kaaba de sept étages, il tombait dans la cour Visconti avec autant de douceur qu'une comète dans le bassin des Tuileries.
Parmi les quatre autres projets perdants, deux ou trois * - c'est beaucoup * - auraient fait d'honorables lauréats s'ils n'avaient eu pour point commun le principe d'une couverture de l'ensemble de la cour Visconti, quand Ricciotti et Bellini ont pris au contraire le parti de laisser dégagée la presque-totalité d'un des deux poumons qui restent au Louvre, avec la cour Lefuel.
Les deux architectes, l'un provençal, Ricciotti (son agence se trouve à Bandol), l'autre milanais, Bellini, proposent d'installer les salles des arts islamiques sur deux niveaux, l'un en sous-sol, mais éclairé par des trémies, l'autre en rez-de-chaussée et recouvert par un "voile" lumineux, tendu au-dessus de la cour Visconti. Cette couverture ondulante dont la face extérieure sera composée d'une myriade d'éléments de verre incolore est susceptible de diffracter la lumière
Aperçu des étages supérieurs du Louvre, ce tapis des Mille et Une Nuits, à peine volant, devrait clairement désigner les objets qu'il recèle. La transparence de ce voile permettra de laisser passer jusqu'à 80 % de la lumière naturelle. Sa structure, techniquement sophistiquée, sans appuis intermédiaires, pourra abriter un éclairage artificiel différencié selon le besoin de chaque oeuvre, tout en laissant la plus grande liberté à la muséographie.
Ce choix architectural et muséographique constitue une rupture à la fois franche et douce avec l'imaginaire anglo-saxon du Louvre de Ieoh Ming Peï, défendu par François Mitterrand : un musée rationaliste, transparent, géométrique. On retrouve ici, dans les propositions de Ricciotti et Bellini, une certaine opacité, un mouvement et des couleurs propre au sud de l'Europe. Ce n'est pas un hasard si les deux architectes lauréats ont été les seuls - * avec Zaha Hadid * - parmi les sept candidats à refuser de clore hermétiquement la cour.
Le Musée du Louvre adopte un tapis des "Mille et Une Nuits" pour les arts de l'islam
Parmi les quatre autres projets perdants, deux ou trois * - c'est beaucoup * - auraient fait d'honorables lauréats s'ils n'avaient eu pour point commun le principe d'une couverture de l'ensemble de la cour Visconti, quand Ricciotti et Bellini ont pris au contraire le parti de laisser dégagée la presque-totalité d'un des deux poumons qui restent au Louvre, avec la cour Lefuel.
Les deux architectes, l'un provençal, Ricciotti (son agence se trouve à Bandol), l'autre milanais, Bellini, proposent d'installer les salles des arts islamiques sur deux niveaux, l'un en sous-sol, mais éclairé par des trémies, l'autre en rez-de-chaussée et recouvert par un "voile" lumineux, tendu au-dessus de la cour Visconti. Cette couverture ondulante dont la face extérieure sera composée d'une myriade d'éléments de verre incolore est susceptible de diffracter la lumière
Aperçu des étages supérieurs du Louvre, ce tapis des Mille et Une Nuits, à peine volant, devrait clairement désigner les objets qu'il recèle. La transparence de ce voile permettra de laisser passer jusqu'à 80 % de la lumière naturelle. Sa structure, techniquement sophistiquée, sans appuis intermédiaires, pourra abriter un éclairage artificiel différencié selon le besoin de chaque oeuvre, tout en laissant la plus grande liberté à la muséographie.
Ce choix architectural et muséographique constitue une rupture à la fois franche et douce avec l'imaginaire anglo-saxon du Louvre de Ieoh Ming Peï, défendu par François Mitterrand : un musée rationaliste, transparent, géométrique. On retrouve ici, dans les propositions de Ricciotti et Bellini, une certaine opacité, un mouvement et des couleurs propre au sud de l'Europe. Ce n'est pas un hasard si les deux architectes lauréats ont été les seuls - * avec Zaha Hadid * - parmi les sept candidats à refuser de clore hermétiquement la cour.
Le Musée du Louvre adopte un tapis des "Mille et Une Nuits" pour les arts de l'islam
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