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Algérie : pour en finir avec la repentance

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  • Algérie : pour en finir avec la repentance






    Soixante ans après son accession à l’indépendance, l’Algérie fonde son existence historique non sur ses racines, mais pour l’essentiel sur les fautes commises par la France lors de la colonisation du pays. Bien plus, les hommes politiques français, sauf exception, adhèrent à ce raisonnement. Cette soumission à un pays étranger doit nous interroger.

    L’Histoire algérienne
    Il faut tordre le coup à cette idée que l’Algérie était un pays ou même une nation lorsque la France décida, à partir de 1830, se s’emparer de ce qu’on appelait la Régence d’Alger, en réalité la zone d’influence de l’Empire Ottoman qui y déléguait son autorité via la soumission de pachas, beys et autres caïds. Après la reddition d’Abdelkader et la signature de l’armistice de 1847, la victoire sur le touarègue Kel Ahaggar en 1902 va permettre de s’assurer de la souveraineté française sur ce qu’est globalement le territoire algérien d’aujourd’hui.


    Finalement, l’Algérie se déterminera territorialement par défaut entre le Maroc à l’ouest, la Tunisie et la Libye à l’est et les territoire de l’AOF. La France en fera un département après avoir favorisé un peuplement de type colonial très original.

    La difficulté, c’est que cette colonisation, adossée parfois à des idées profondément erronées, va creuser inévitablement un fossé entre la populations des colons et celles d’origine. Le 28 juillet 1887, Jules Ferry disait ainsi à la chambre : « Messieurs, il faut parler plus haut et plus vrai ! il faut dire ouvertement qu’en effet les races supérieures ont un droit vis-à-vis des races inférieures… (Rumeurs sur plusieurs bancs à l’extrême gauche.)

    Une colonisation sans partage
    Décider de faire de l’Algérie, dont la superficie représente presque cinq fois celle de la France, un département, confine à l’aveuglement politique. Comment en effet réunir tant de peuples, arabes et berbères et de multiples tribus jusqu’au grand sud, aux modes de vie disparates, et y appliquer la loi française ?

    Quelle différence avec l’occupation française au Royaume Chérifien, il est vrai structuré depuis des siècles, et qui un temps disposait d’une considérable zone d’influence, incluant le Sahara occidental d’aujourd’hui, la partie ouest de l’Algérie moderne, et au sud la région de Tombouctou, autrement dit le nord du Mali et du Niger actuels.

    Lyautey, avec de grande difficultés dans ses relations avec Paris, y a pourtant réussi un amalgame intelligent entre l’administration de type français et la structure sociale et culturelle de ce territoire. Résident Général, il refusera de traiter systématiquement par la force armée les rébellions qui se manifeste ici et là. Il écrira à Albert de Mun, « Ce pays-ci ne doit pas se traiter par la force seule… Je me garderais bien d’aller m’attaquer à des régions qui sont “en sommeil”, qui se mettraient en feu si j’y pénétrais en me coûtant beaucoup de monde et de peine… Si l’opinion impatiente préfère les coups d’éclat prématurés à cette méthode plus lente mais si sûre, on n’avait qu’à ne pas m’envoyer ici ».

    La France en Algérie n’admettra aucune contestation, de sorte que les populations autochtones perdront leurs droits traditionnels, sans bénéficier des droits accordés aux Français…

    Comment dès lors s’étonner que les mouvements de libération de l’après-guerre y verront là l’occasion de faire de l’Algérie un vrai laboratoire insurrectionnel, il est vrai soutenu implicitement par les USA.

    Les « événements d’Algérie », une victoire militaire française
    On parlait d’événements puisqu’il était inconcevable d’admettre qu’un conflit armé, même asymétrique, se déroulait dans un département français. Pourtant l’armée française, avec ses appelés, a été engagée pour faire cesser une situation insurrectionnelle, même si elle n’impliquait pas en réalité la population. Les insurgés provenaient de plusieurs mouvements politiques via des groupes armés dans le bled et d’actions ciblées dans les villes, essentiellement Alger.

    Ayant tiré les leçons de la guerre d’Indochine dans la répression du terrorisme, l’armée française, à l’exemple de Marcel Bigeard, va appuyer ses opérations sur le renseignement. Mais il faut parler de terrorisme, puisque les divers mouvements armés n’obtiendront jamais le moindre gain territorial, cantonnant leurs opérations à des attaques ponctuelles sur les troupes françaises et surtout à des actions sanglantes sur les européens.

    On doit d’abord à Marcel Bigeard des victoires dans le bled, avec le premier emploi dans l’histoire des opérations héliportées. Ensuite, il a gagné la Bataille d’Alger, performance quasi unique puisque les militaires ont là réussi à mater une guérilla urbaine. Certes cette victoire a été obtenue grâce aux informations obtenus par la torture et aux prix d’exécutions extra-judiciaires, mais y avait-il d’autre méthode possible ?

    Mais cette victoire militaire ne pouvait atteindre le maintien du statu quo politique, le format de la colonie algérienne étant condamné aussi bien par l’Histoire, que les opinions internationale et française en métropole.

    Le bradage de l’Algérie au profit du FLN
    Les conditions dans lesquelles le Général De Gaulle a abandonné purement et simplement les pieds-noirs restent une tache à sa mémoire. Les populations européennes ont été en effet expulsées et spoliées par le nouveau régime qui massacrera sans état d’âme les supplétifs de l’armée, principalement les Harkis.

    Mais surtout le FLN, pourtant battu, ses dirigeants emprisonnés, va réussir, dominant en réalité ses oppositions, à signer les Accords d’Évian dont il ne respectera aucun des termes. Bien plus, il va asseoir son pouvoir sans partage sur le nouveau pays et entreprendra un pillage systématique des ses richesses, laissant sans entretien l’essentiel des infrastructures modernes réalisées par la France.

    Ainsi le réseau ferroviaire, qui était de plus de 5 500 km à l’indépendance, n’est plus au mieux de 4 000 aujourd’hui. Inutile de parler des très nombreux équipements publics, ruinés ou dégradés.

    Faut-il encore évoquer la situation catastrophique des finances publiques, taries à raison de l’essoufflement des ressources gazières et pétrolières, puisque ne servant qu’à distribuer prébendes et allocations diverses à la population, dont les anciens combattant dont le nombre n’avait cessé d’augmenter au fil des ans ? Le gaz et le pétrole représentent 98% des exportations et 60% des ressources du pays…

    Comment donc s’étonner que le régime algérien, tenu par des vieillards issus du FLN, fonde son histoire et sa légitimité sur la colonisation ? Nous restons cependant étonnamment sensible à ce discours, que ne tiennent évidemment plus la très grande majorité des peuples colonisés, et particulièrement ceux qui l’ont été par la France. De quoi avons-nous peur ? La réponse est dans la question eut égard au poids majeur d’une diaspora algérienne nourrie au discours anti-colonial et pourtant privilégiant notre pays comme pays d’accueil de son émigration…


    source : 24heuresactu

  • #2
    Plus con,tu meurs...
    ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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    • #3
      L’Histoire algérienne
      Il faut tordre le coup à cette idée que l’Algérie était un pays ou même une nation lorsque la France décida, à partir de 1830, se s’emparer de ce qu’on appelait la Régence d’Alger, en réalité la zone d’influence de l’Empire Ottoman qui y déléguait son autorité via la soumission de pachas, beys et autres caïds. Après la reddition d’Abdelkader et la signature de l’armistice de 1847, la victoire sur le touarègue Kel Ahaggar en 1902 va permettre de s’assurer de la souveraineté française sur ce qu’est globalement le territoire algérien d’aujourd’hui.
      Les français disent que quand ils sont arrivés en 1830 pour coloniser l'Afrique du nord ,ils n'ont trouvé ni un pays qui s'appelle l'Algérie ni une nation algérienne qui pourrait se revendiquer de ce territoire , logiquement ils doivent avoir une documentation pour étayer cette thèse comme il était coutume a cette époque de faire des rapports dans le sens d'informer le monarque et son entourage et les bailleurs de fonds, les responsables directs des expéditions militaires a cette époque.
      Les algériens aujourd'hui disent l'inverse mais sans apporter de preuve probante de leur côté pour étayer leur propre thèse.
      Mais l'espoir consistant à tenir le bâton par le milieu pour comprendre la question et trouver une solution au noeud du litige demeure entier ,
      effectivement si la France s'en tient à son propos il est clair que la balance penche de son côté puisque elle était la puissance qui a conquis l'Algérie et donc écrit son histoire en étant le côté vainqueur de cette histoire,a partir de ce fait les algériens depuis 62 s'en trouvent désarmés et démunis historiquement et intellectuellement pour faire valoir leurs droits,car affirmer que l'Algérie était avant 1830; une nation ou un pays ne suffit plus,il y a persistance de beaucoup de zones d'ombre,ils manquent des éléments clairs et probants pour mettre en défaut la thèse française d'autant plus que cette dernière peut être étoffée a tout moment par d'autres événements historiques documentés.
      Les algériens s'en trouvent ,a mon avis,devant un défi insurmontable pour atteindre leur but a moins de trouver un arrangement genre mettre un bémol a leur revendications identitaires et se défaire d'un ''rigidisme'' qui n'a pas de sens , pour finalement comme dit en haut s'évertuer a tenir ''le bâton par le milieu ''

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      • #4
        ...
        "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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        • #5
          Le premier homme de France :

          "la construction de l'Algérie comme nation est un phénomène à regarder. Est-ce qu'il y avait une nation algérienne avant la colonisation française? Ça, c'est la question.."

          Il faut plus que des Emojis pour convaincre ceux et celles qui l'avaient écouté....

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          • #6
            "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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            • #7
              Les mokhazni et leurs acolytes de l'Algérie française sont les déchets de l'humanité.

              J'aime surfer sur la vague du chaos.

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              • #8
                Je participe

                Il faut tordre le coup à cette idée
                Je ne sais pas quel est l'auteur de ces foutages de gueule mais le coup ne se tord pas, c'est le cou qu'on tord.
                Faute fréquemment commise...
                ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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                • #9

                  Algérie : pour en finir avec la repentance
                  En quoi ca regarde un 3iyachi lécheur de babouche.
                  ثروة الشعب في سكانه ’المحبين للعمل’المتقنين له و المبدعين فيه. ابن خلدون

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                  • #10
                    Le même intérêt que peut avoir pour le Maroc un chita lehasse des brodequins des militaires،un habitué de surcroît d'un langage ''pigallien''.

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                    • #11
                      Algérie : pour en finir avec la repentance

                      ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
                      On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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                      • #12
                        Quelle différence avec l’occupation française au Royaume Chérifien
                        https://www.youtube.com/shorts/lGY7-fEt-IQ

                        ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
                        On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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                        • #13
                          Ce qui compte, c'est l'histoire moderne !

                          1. L'Algérie des Moudjahidines du 1er Novembre 54
                          2. Le Maroc dirigé par le charlatan Phoque 06, négociant en cannabis et supplétif des sionistes
                          « Même si vous mettiez le soleil dans ma main droite et la lune dans ma main gauche je n'abandonnerais jamais ma mission". Prophète Mohammed (sws). Algérie unie et indivisible.

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                          • #14
                            Marocains vous ete ingrats

                            Quand l'Algérie demande a la France pour mettre un terme a la querelle de s'excuser auprès du Maroc pour tous les territoires marocains donner a l'Algérie gracieusement .

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