La prospérité économique qui culmine au Maghreb hafçide au 15e siècle, avantageuse pour l’État, est construite sur une dépendance croissante qui accroît le nombre des laissés-pour-compte : le gros des échanges maritimes étant accaparé par les bateaux européens, les marins au long cours maghrébins ont quasiment disparu ou sont désoccupés : pêcheurs et corailleurs pâtissent des concessions accordées aux étrangers.
C’est dans la seconde moitié du 14e siècle que le phénomène corsaire prend de l’ampleur au Maghreb. La course devient une affaire payante, la seule affaire payante. Les navires européens naviguent de plus en plus en convois pour se protéger. Des raids punitifs sont lancés, sur Tripoli (1355), sur Mahdiya (1390), sur Annaba (1399)… La grande expédition punitive lancée par les Génois et les Marseillais contre les corsaires de Mahdiya aboutit à l’imposition d’un tribut : donnant-donnant. Fin 15e et début 16e siècle, la course motive les attaques européennes contre Djerba, contre Tunis, et sur toutes les côtes du Maghreb médian.
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C’est dans la seconde moitié du 14e siècle que le phénomène corsaire prend de l’ampleur au Maghreb. La course devient une affaire payante, la seule affaire payante. Les navires européens naviguent de plus en plus en convois pour se protéger. Des raids punitifs sont lancés, sur Tripoli (1355), sur Mahdiya (1390), sur Annaba (1399)… La grande expédition punitive lancée par les Génois et les Marseillais contre les corsaires de Mahdiya aboutit à l’imposition d’un tribut : donnant-donnant. Fin 15e et début 16e siècle, la course motive les attaques européennes contre Djerba, contre Tunis, et sur toutes les côtes du Maghreb médian.
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