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Les camps de concentration de la France en Algerie

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  • Les camps de concentration de la France en Algerie


  • #2
    Le camp de regroupement d'Erraguène, (Ziama, Jijel), 1957.


    Le camp de regroupement d'Erraguène, (Ziama, Jijel), 1957.











    Michel Rocard,

    l’anticolonialiste qui a révélé l’atrocité des camps de regroupement pendant la sale guerre d’Algérie





    Dernière modification par sako, 06 mars 2022, 11h58.

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    • #3
      Camp de regroupement de BESSOMBOURG (massif de Collo)




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      • #4

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        • #5
          Le jeune inspecteur des finances Michel Rocard, 28 ans, se voit confier officieusement une enquête sur ces camps de regroupement jusque-là passés sous silence. Elle va durer trois mois, de septembre à novembre 1958.

          Avec sa voiture personnelle, une vieille 403 qui se noie parfois dans la boue et doit être tractée par un tank de l’armée, il sillonne l’Algérie dans un rayon de 300 kilomètres autour d’Alger. Dans la campagne, autour de Blida, Tiaret, Orléansville, Sétif, il découvre l’horreur.

          «Un million de personnes, dont énormément de femmes et d’enfants, sont parquées dans des conditions innommables.» Il estime à 200000 le nombre de ceux qui sont morts de faim. Dans un des camps de l’Ouarsenis, on dénombre 600 enfants sur 1100 regroupés. Au moment où Michel Rocard le visite, un enfant de 2 ans meurt sous ses yeux dans les bras d’un soldat. C’est le troisième en quatre jours.

          «Ce génocide n’a rien de systématique ni de délibéré. C’est le fruit d’un empirisme de colonels locaux qui, pour faire leurs opérations militaires dans leur coin, déplacent les populations à leur guise. Seulement il y a un problème : il n’y a pas d’argent pour nourrir les déplacés. Alors ils meurent. C’est aussi simple que cela!












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