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France : les propos racistes envers les musulmans inquiètent Leila Slimani

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  • #31
    grands propriétaires privés de la finance et de l’économie, cette classe capitaliste des hyper-riches, doivent s’approprier par tous les moyens les principales richesses des peuples pour en tirer un profit maximum immédiat. C’est la condition indispensable au renflouement des grandes banques et institutions financières capitalistes en faillite.

    A qui profitent les guerres qui se succèdent depuis le début des années quatre-vingt-dix ?

    Aux transnationales capitalistes, principalement étasuniennes. Cette appropriation de nouveaux «territoires économiques» vise bien évidemment les pays disposant de richesses. Pour les impérialistes, les Etats qui protègent les richesses de leur peuple, leur souveraineté et s’opposent à leur pillage doivent être abattus, car ils constituent des obstacles à l’enrichissement de leurs transnationales. Il n’y aurait pas eu d’agression occidentale contre l’Irak, la République fédérative de Yougoslavie, la Palestine, la Libye ou la Syrie si ces pays avaient été gouvernés par des dictateurs pro-occidentaux comme en Turquie ou des valets comme au Qatar ou en Arabie Saoudite. Les impérialistes ont besoin de la guerre pour survivre. L’état-major du crime contre les peuples est à Washington et les dirigeants français ne sont que les idiots utiles aux guerres du cartel des prédateurs. Aussi, il ne peut y avoir d’assèchement du «terreau» du terrorisme sans rupture avec le capitalisme. Ainsi que l’observe Kamel, un agent d’un service travaillant avec la Sûreté nationale marocaine sur les filières terroristes et dont je rapporte les propos dans le tome 2 de 56, «si les jeunes que nous arrêtons avaient eu une enfance heureuse, s’ils avaient pu faire des études, avoir un bon métier et un bon salaire, croyez-vous qu’il leur serait venu à l’idée de devenir des criminels ? Sans doute n’auraient-ils même pas fréquenté les mosquées !»
    Pourquoi la France officielle a-t-elle abrité les terroristes du GIA et véhiculé l’idée du «qui tue qui» accusant l’armée algérienne des atrocités commises par le bras armé du FIS, selon vous ?
    Les dirigeants français qui se succèdent au pouvoir depuis les années soixante-dix sont tous liés aux cercles atlantistes et sionistes. Leur politique vis-à-vis des pays du Maghreb et d’Israël vise à diviser les premiers entre eux et, si possible, les déstabiliser pour mieux protéger le second qui est leur principale plate-forme politique et militaire sur la Méditerranée, la «mer aux trois continents», et le Moyen-Orient. Une fois encore, le poison du fanatisme religieux va servir les intérêts des colonialistes. Au-delà de leurs discours officiels sur l’union des peuples de la Méditerranée, les actes des dirigeants français sont des actes de guerre larvée ou ouverte. Contre l’Algérie comme contre la Libye de Kadhafi et la Syrie de Bachar Al-Assad, ils recourent à la vieille méthode de propagande nazie : ils inversent la réalité des faits, rendent leurs victimes responsables de leurs crimes et font du mensonge d’Etat la vérité officielle. Leurs agressions contre les peuples arabes ne sont que la continuité de leur politique économique. Ils ont procédé de même envers l’Algérie, accusant l’armée algérienne des atrocités commises par les individus qu’ils protégeaient avec l’espoir d’installer à Alger un gouvernement à leur solde ou le chaos pour piller un peu plus les richesses de l’Algérie, en faire une nouvelle base sur l’Afrique et neutraliser le mouvement d’émancipation des peuples. La politique de François Hollande comme celle de Nicolas Sarkozy s’inscrivent dans le droit fil de la politique colonialiste de Guy Mollet et François Mitterrand. Je pense, du reste, que face à tant d’offenses répétées dans le temps, l’Algérie gagnerait à créer de nouvelles coopérations mutuellement avantageuses avec la Fédération de Russie et d’autres pays de l’Organisation de la coopération de Shanghai (OCS) plutôt que de continuer de stagner dans le glacis des vieux accords avec les transnationales de pays occidentaux – Etats-Unis et France notamment
    – dont les dirigeants ne cessent de se livrer à des coups bas contre la société algérienne.


    Vous évoquez une opération montée par la DGSE contre l’Algérie avec un trafiquant d’armes. De quoi s’agit-il exactement ?

    Au début des années 1990, des dirigeants de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) ont instrumentalisé plusieurs des membres des organisations de la nébuleuse du Front islamique du salut. Ils pensaient ainsi déstabiliser la Tunisie et l’Algérie tout en croyant préserver la France du développement de leurs réseaux. Sous couvert du pseudonyme d’Omar Nasiri, un Marocain résidant en Belgique devenu informateur de la DGSE, a révélé, en 2006, un exemple des manipulations du service de renseignement militaire français avec des groupes comme le GIA. Alors qu’il est au cœur de trafics d’armes pour ce groupe criminel, la DGSE lui a facilité une opération de convoyage par route et par bateau jusqu’à Tanger (Maroc) d’une Audi bourrée d’armes, d’explosifs et d’argent destinés au GIA algérien. Avec le recul du temps et son vécu au sein de ces groupes pour la DGSE, Nasiri s’est interrogé sur le fait de savoir si cette opération n’a pas servi en réalité a préparer l’attentat à la voiture piégée du 30 janvier 1995 devant le commissariat central d’Alger, boulevard Amirouche : «Les rues étaient pleines de gens se préparant pour le Ramadhan qui commençait le lendemain. Il y eut plus de quarante morts et des centaines de blessés, dont beaucoup de femmes et d’enfants. J’ignore si ce sont ces explosifs que j’ai fait entrer au Maroc qui ont servi dans cet attentat. Je ne le saurai jamais. Le GIA avait de nombreux fournisseurs, mais je ne peux m’empêcher de repenser à l’urgence qui entoura ce voyage (…) L’opération avait-elle été montée en vue de cet attentat ?» écrit-il dans son livre-témoignage qu’il a publié aux éditions Flammarion sous le titre Au cœur du djihad. Non seulement la DGSE n’a rien fait pour empêcher cette opération, mais elle l’a favorisée en demandant à son agent de la piloter et de l’informer régulièrement de son déroulement. Elle l’a même aidé à franchir les douanes marocaines et a procédé à son rapatriement depuis le Maroc où ses «frères» l’avaient, semble-t-il, quelque peu délaissé. Le témoignage qu’il rapporte est précis et, je pense, bien réel, ainsi que j’ai pu le constater en empruntant la même route à plusieurs reprises. C’est cette même route que suivent aujourd’hui les jeunes recrutés par les Frères musulmans pour aller servir de «chair à canon» en Afrique du Nord ou en Syrie. Ils viennent de Belgique, de France et d’Espagne, descendent jusqu’aux ports espagnols d’Algésiras et de Tarifa et embarquent pour Tanger. Là, des facilitateurs les conduiront ensuite vers des villes du Maroc, des pays de l’Afrique du Nord (Mauritanie, Mali, Niger, Tchad) ou la Libye et la Syrie via la Turquie.
    ثروة الشعب في سكانه ’المحبين للعمل’المتقنين له و المبدعين فيه. ابن خلدون

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    • #32
      L'implication de la France est tres claire. Prétendre le contraire c'est faire d'aveuglement et malhonnêteté intellectuelle.
      ثروة الشعب في سكانه ’المحبين للعمل’المتقنين له و المبدعين فيه. ابن خلدون

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