Extrait du livre Manuel de recherche de la Civilisation Phénicienne et Punique (Editions Brill)
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Introduction
En parlant d'«etudes pheniciennes et puniques», on utilise une double definition, ce qui indique qu'une seule semblait insuffisante. En réalité, dans la terminologie courante, on a tendance a preferer le terme «pheniciens» pour les aspects qui concernent l'Orient et «puniques» pour ceux qui regardent l'Occident, et ce pour un peuple et une culture qui, fondamentalement, forment une seule unité. Il s'agit d'un cas assez analogue à celui des Grecs de la métropole et des Grecs de la Grande-Grece, mais, a leur propos, il n'existe pas, pour l'Occident, un nom différent qui ait été diffusé et largement utilisé.
Nonobstant cela, si l'on songe au fait indubitable que le terme «punique» est seulement une adaptation latine du grec «phenicien», on comprend que l'utilisation d'un double qualificatif n'a aucune incidence sur l'unite fondamentale (du moins sur les fondements communs) de ce peuple et de sa culture. Parler d'«études pheniciennes et puniques» revient donc a mettre en évidence I'intention de globaliser l'approche, de ne pas accorder moins d'importance et de consistance aux événements et aux manifestations culturelles de l'Occident. Si l'on avait parlé uniquement d'«études pheniciennes», la réalité aura été la même, sauf si I'on s'était fixé des limites intentionnelles, et par consequent, le titre de ce Manuel signifie que de telles limitations sont à exclure de notre propos.
En parlant d'«etudes pheniciennes et puniques», on utilise une double definition, ce qui indique qu'une seule semblait insuffisante. En réalité, dans la terminologie courante, on a tendance a preferer le terme «pheniciens» pour les aspects qui concernent l'Orient et «puniques» pour ceux qui regardent l'Occident, et ce pour un peuple et une culture qui, fondamentalement, forment une seule unité. Il s'agit d'un cas assez analogue à celui des Grecs de la métropole et des Grecs de la Grande-Grece, mais, a leur propos, il n'existe pas, pour l'Occident, un nom différent qui ait été diffusé et largement utilisé.
Nonobstant cela, si l'on songe au fait indubitable que le terme «punique» est seulement une adaptation latine du grec «phenicien», on comprend que l'utilisation d'un double qualificatif n'a aucune incidence sur l'unite fondamentale (du moins sur les fondements communs) de ce peuple et de sa culture. Parler d'«études pheniciennes et puniques» revient donc a mettre en évidence I'intention de globaliser l'approche, de ne pas accorder moins d'importance et de consistance aux événements et aux manifestations culturelles de l'Occident. Si l'on avait parlé uniquement d'«études pheniciennes», la réalité aura été la même, sauf si I'on s'était fixé des limites intentionnelles, et par consequent, le titre de ce Manuel signifie que de telles limitations sont à exclure de notre propos.
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