A partir du 14-ème siècle l’empire Ottoman était en plein expansion (après ses diverses victoires), d’abord une victoire contre l’empire Romain en 1453, victoire contre la Perse en 1514, la Syrie en 1515, , et en fin la prise du Caire en 1517. En cette année le Sultan Turc avait même reçu la clé de la Mecque, devenu ainsi le souverain des états musulmans.
-Situation à l’Ouest de la Méditerranée
Après la chute de Grenade en 1492, l’Espagne renforça sa sécurité, contre toutes autres tentatives, et commencer à penser à une politique d’occupation et d’évangélisation des sociétés musulmanes et notamment les mauresques .
Les révoltes de 1499 – et 1502, après la tentative de leur christianisation, ont obligés les Espagnoles à se préparer à des éventuelles guerres.
L’Algérie, son mouvement corsaire, piraterie, sa puissance économique (notamment l’économie de Bougie) et militaire ont inquiétés l’Espagne.
L’Espagne s’est préparée ainsi pour devenir maîtresse des côtes méditerranéennes et d’assurer définitivement sa sécurité contre toutes tentatives d’invasion ou de violation de son territoire.
LES PREMIERES ATTAQUENT NAVALES ESPGNOLES DES COTES ALGERIENNES
En 1505, Ils attaquent les côtes algériennes, d’abord la prise de Mers el-Kebir, puis Oran en 1509, la prise de Bougie en 1510, leurs stratégie était de faire tomber les grands ports puis les petites villes, les ports constituent pour eux une grande menace, bien sûr c’est à partir de la mer que viennent les attaques des musulmans aux côtes espagnoles.
LES ESPAGNOLES DANS LES VILLES COTIERS ALGERIENNES
D’après Léon l’Africain, (de son vrais nom Hassan al Wazan), vers 1529, le nombre d’habitants à Bougie était de 8000, Oran 6000, Tlemcen 13000, Alger 4000.
LES BATAILLES CONTRE LES ESPAGNOLES
a ) Béjaia
La prise de Bougie et les grandes villes côtières de l’Algérie, ont soumis tous les gouverneurs de ces régions. Sélim Toumi le roi d’Alger en 1510 vient à Bougie le 31 janvier se soumettre à Pedro Navaro, (le capitaine Espagnole).
Dans leurs rencontres avec les dignitaires de ses villes, les espagnoles ont instaurés plusieurs procédures et sanctions :
Possession de Tributs
Restitution de tous les esclaves chrétiens
Constructions de citadelles
Soumission de tous les rois des villes occupées
Paiement d’une taxe annuelle pour tous les habitants.
En 1512, deux ans après la prise de Bougie, le roi de Tunis(Dynastie Hafside), dont dépend Béjaia envoi à Bougie des Corsaires pour la reprendre des mains des Espagnoles, ces corsaires sont les frères Barberousse (Elias, Ishaq, Khirredine, Aruj), qui sont d’origine grecque convertis à l’Islam), ils étaient des mercenaires, possédants une douzaine de galères et d’un millier d’hommes.
Les combats durent plusieurs jours, au cours de la première bataille Aruj chef de l’armée Turc perd sa main droite et il retourne à Tunis après avoir perdu la moitié de sa flotte.
Il lui a fallut deux année pour reconstituer son armée et sa flotte, en 1514 il constitue une armée de 12 galiotes, il s’installe à Jijel, il se rassemble autour de son armée plus de 20 000 combattants Kabyles, qui sont venus offrir leur service pour délivrer le pays des mains des espagnoles. Après une bataille acharnée Béjaia tombe entre les mains des turcs.
Cette bataille n’aurai pas eu de succès sans l’implication des habitants de la côte de Bougie et de Jijel, à leurs têtes et leurs chef , Ahmed Ben el qadhi. Qui est était Qadhy des derniers rois de Bougie, puis Khalifa, puis devenu allié de Aruj.
Cette bataille a été programmée en deux armées
Les vaisseaux turcs ont attaqués la ville par mer
Les kabyles guidés par Ben el Qadhy ont attaqué par terre.
b ) Alger
Alger à ce moment était entre les mains des espagnoles, profitant de ce moment de faiblesse des espagnoles, et de la mort du Rois d’Espagne en 1516, le Roi d’Alger demande de l’aide pour libérer Alger. Sans attendre les trucs et l’armée (constituée de population algérienne) libère Alger.
Avec cette victoire, et l’assassinat du Roi d’Alger (Sélim Toumi ), Aruj est proclamé Roi d’Alger .
Les victoires consécutives des populations côtières et l’armée turque, ont chassés les espagnoles de toute la côte algérienne.
Les Espagnoles ont préparé encore une fois une expédition (1516-1517) après avoir perdu la première guerre d’occupation.
L’expédition est composée de plusieurs navires, contre Alger, devenue capitale de l’Algérie. Les espagnoles ont encore perdus leur bataille, et les trucs récupèrent Tenès et Tlemcen.
LA MENACE TURQUE EN ALGERIE
La Kabylie :
Les nombreuses victoires des turcs, constituent une menace pour le pays, le danger est senti par Ben el qadhi qui se retire et regroupe la Kabylie pour crée le royaume de Koko. A At-Ghabri, une région inaccessible, était choisie comme lieu de commandement de ce pouvoir local.
La prise des grands ports et villes de l’Algérie, et le grand succès réalisé par les trucs sur le terrain, Khirredine fût nommé Gouverneur (grade de bey Lerbey) en 1534.
Leurs démarches ne s’arrêteront pas ici, pour eux Ben el Qadhi aussi constitue une menace. Ils lui préparent une armée pour le combattre, après plusieurs jours de poursuite et de combats, Ben el qadhi est chassé des montagnes de la Kabylie, poursuivit jusqu’à Collo. Il se refuge à Annaba, profitant, de la distance qui le sépare de Tunis, il fait alliance avec le pouvoir hafsid, qui voulait récupérer ses provinces (l’Est algérien), mais leur tentative a échouée, en 1535 Tunis tombe entre les mains des turcs, qui s’installeront en Algérie jusqu’au 1830 à l’arrivée d’un autre concurrent.
LA CULTURE, LE SAVOIR ET LE COMMERCE DE L’ALGERIE SOUS LES TURCS
En parlons de culture, les sources que nous avons consulté ne citent aucune contribution ou amélioration au sujet d’instruction, de construction de monuments, de développement de connaissance, de production intellectuelle, artistique des turcs en Algérie. Le Docteur Shaw en parlons des sciences et des arts pendant la période turque en Algérie, il affirme « …la tyrannie avec laquelle les trucs traitent les autochtones ne permettent ni aux uns ni aux autres de s’occuper des sciences (…) pour les trucs, ils sont la plupart d’un esprit si inquiétant et si turbulent, si attachés à leur commerce et aux soins de s’enrichir, qu’ils ne sauraient avoir goût pour l’étude… » ; Le docteur Shaw rajoute que les trucs ont lui avaient dis qu’ils étaient surpris de voir les chrétiens qui passent leurs temps et à dépenser de l’argent sur des choses qui ne leurs apportaient aucun intérêt.
Tous les concurrents de l’Algérie ont laissé leurs traces, au moins, ils ont construits des citadelles, ou autres édifices , citons par exemple, les phéniciens, les romains, les espagnoles, deux de ses concurrents, non seulement ils n’ont rien construits, mais ils ont détruits, il s’agit de passage des vandales et les turcs.
CONCLUSION
Les diverses batailles et conflits, ainsi la présence permanente de l’occupant, notamment la période turque et espagnole, font parties des causes du retard qu’a subi notre pays. Près de 5 siècles de conflits, pillage de richesse, esclavagisme, destruction, de l’isolement de notre pays sur la scène internationale, au moment même de la renaissance des pays occidentaux et au moment des grandes inventions et développement, en 1830, notre pays tombe entre les mains d’un autre envahisseur.
Par Mechehed djamel-eddine. Documentaliste
-Situation à l’Ouest de la Méditerranée
Après la chute de Grenade en 1492, l’Espagne renforça sa sécurité, contre toutes autres tentatives, et commencer à penser à une politique d’occupation et d’évangélisation des sociétés musulmanes et notamment les mauresques .
Les révoltes de 1499 – et 1502, après la tentative de leur christianisation, ont obligés les Espagnoles à se préparer à des éventuelles guerres.
L’Algérie, son mouvement corsaire, piraterie, sa puissance économique (notamment l’économie de Bougie) et militaire ont inquiétés l’Espagne.
L’Espagne s’est préparée ainsi pour devenir maîtresse des côtes méditerranéennes et d’assurer définitivement sa sécurité contre toutes tentatives d’invasion ou de violation de son territoire.
LES PREMIERES ATTAQUENT NAVALES ESPGNOLES DES COTES ALGERIENNES
En 1505, Ils attaquent les côtes algériennes, d’abord la prise de Mers el-Kebir, puis Oran en 1509, la prise de Bougie en 1510, leurs stratégie était de faire tomber les grands ports puis les petites villes, les ports constituent pour eux une grande menace, bien sûr c’est à partir de la mer que viennent les attaques des musulmans aux côtes espagnoles.
LES ESPAGNOLES DANS LES VILLES COTIERS ALGERIENNES
D’après Léon l’Africain, (de son vrais nom Hassan al Wazan), vers 1529, le nombre d’habitants à Bougie était de 8000, Oran 6000, Tlemcen 13000, Alger 4000.
LES BATAILLES CONTRE LES ESPAGNOLES
a ) Béjaia
La prise de Bougie et les grandes villes côtières de l’Algérie, ont soumis tous les gouverneurs de ces régions. Sélim Toumi le roi d’Alger en 1510 vient à Bougie le 31 janvier se soumettre à Pedro Navaro, (le capitaine Espagnole).
Dans leurs rencontres avec les dignitaires de ses villes, les espagnoles ont instaurés plusieurs procédures et sanctions :
Possession de Tributs
Restitution de tous les esclaves chrétiens
Constructions de citadelles
Soumission de tous les rois des villes occupées
Paiement d’une taxe annuelle pour tous les habitants.
En 1512, deux ans après la prise de Bougie, le roi de Tunis(Dynastie Hafside), dont dépend Béjaia envoi à Bougie des Corsaires pour la reprendre des mains des Espagnoles, ces corsaires sont les frères Barberousse (Elias, Ishaq, Khirredine, Aruj), qui sont d’origine grecque convertis à l’Islam), ils étaient des mercenaires, possédants une douzaine de galères et d’un millier d’hommes.
Les combats durent plusieurs jours, au cours de la première bataille Aruj chef de l’armée Turc perd sa main droite et il retourne à Tunis après avoir perdu la moitié de sa flotte.
Il lui a fallut deux année pour reconstituer son armée et sa flotte, en 1514 il constitue une armée de 12 galiotes, il s’installe à Jijel, il se rassemble autour de son armée plus de 20 000 combattants Kabyles, qui sont venus offrir leur service pour délivrer le pays des mains des espagnoles. Après une bataille acharnée Béjaia tombe entre les mains des turcs.
Cette bataille n’aurai pas eu de succès sans l’implication des habitants de la côte de Bougie et de Jijel, à leurs têtes et leurs chef , Ahmed Ben el qadhi. Qui est était Qadhy des derniers rois de Bougie, puis Khalifa, puis devenu allié de Aruj.
Cette bataille a été programmée en deux armées
Les vaisseaux turcs ont attaqués la ville par mer
Les kabyles guidés par Ben el Qadhy ont attaqué par terre.
b ) Alger
Alger à ce moment était entre les mains des espagnoles, profitant de ce moment de faiblesse des espagnoles, et de la mort du Rois d’Espagne en 1516, le Roi d’Alger demande de l’aide pour libérer Alger. Sans attendre les trucs et l’armée (constituée de population algérienne) libère Alger.
Avec cette victoire, et l’assassinat du Roi d’Alger (Sélim Toumi ), Aruj est proclamé Roi d’Alger .
Les victoires consécutives des populations côtières et l’armée turque, ont chassés les espagnoles de toute la côte algérienne.
Les Espagnoles ont préparé encore une fois une expédition (1516-1517) après avoir perdu la première guerre d’occupation.
L’expédition est composée de plusieurs navires, contre Alger, devenue capitale de l’Algérie. Les espagnoles ont encore perdus leur bataille, et les trucs récupèrent Tenès et Tlemcen.
LA MENACE TURQUE EN ALGERIE
La Kabylie :
Les nombreuses victoires des turcs, constituent une menace pour le pays, le danger est senti par Ben el qadhi qui se retire et regroupe la Kabylie pour crée le royaume de Koko. A At-Ghabri, une région inaccessible, était choisie comme lieu de commandement de ce pouvoir local.
La prise des grands ports et villes de l’Algérie, et le grand succès réalisé par les trucs sur le terrain, Khirredine fût nommé Gouverneur (grade de bey Lerbey) en 1534.
Leurs démarches ne s’arrêteront pas ici, pour eux Ben el Qadhi aussi constitue une menace. Ils lui préparent une armée pour le combattre, après plusieurs jours de poursuite et de combats, Ben el qadhi est chassé des montagnes de la Kabylie, poursuivit jusqu’à Collo. Il se refuge à Annaba, profitant, de la distance qui le sépare de Tunis, il fait alliance avec le pouvoir hafsid, qui voulait récupérer ses provinces (l’Est algérien), mais leur tentative a échouée, en 1535 Tunis tombe entre les mains des turcs, qui s’installeront en Algérie jusqu’au 1830 à l’arrivée d’un autre concurrent.
LA CULTURE, LE SAVOIR ET LE COMMERCE DE L’ALGERIE SOUS LES TURCS
En parlons de culture, les sources que nous avons consulté ne citent aucune contribution ou amélioration au sujet d’instruction, de construction de monuments, de développement de connaissance, de production intellectuelle, artistique des turcs en Algérie. Le Docteur Shaw en parlons des sciences et des arts pendant la période turque en Algérie, il affirme « …la tyrannie avec laquelle les trucs traitent les autochtones ne permettent ni aux uns ni aux autres de s’occuper des sciences (…) pour les trucs, ils sont la plupart d’un esprit si inquiétant et si turbulent, si attachés à leur commerce et aux soins de s’enrichir, qu’ils ne sauraient avoir goût pour l’étude… » ; Le docteur Shaw rajoute que les trucs ont lui avaient dis qu’ils étaient surpris de voir les chrétiens qui passent leurs temps et à dépenser de l’argent sur des choses qui ne leurs apportaient aucun intérêt.
Tous les concurrents de l’Algérie ont laissé leurs traces, au moins, ils ont construits des citadelles, ou autres édifices , citons par exemple, les phéniciens, les romains, les espagnoles, deux de ses concurrents, non seulement ils n’ont rien construits, mais ils ont détruits, il s’agit de passage des vandales et les turcs.
CONCLUSION
Les diverses batailles et conflits, ainsi la présence permanente de l’occupant, notamment la période turque et espagnole, font parties des causes du retard qu’a subi notre pays. Près de 5 siècles de conflits, pillage de richesse, esclavagisme, destruction, de l’isolement de notre pays sur la scène internationale, au moment même de la renaissance des pays occidentaux et au moment des grandes inventions et développement, en 1830, notre pays tombe entre les mains d’un autre envahisseur.
Par Mechehed djamel-eddine. Documentaliste
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