Date 3 - 15 août 2014
Lieu Monts Sinjar
Victimes Yézidis
Morts 1 500 à 5 500
Prisonniers 4 000 à 7 400
Auteurs État islamique
Les massacres de Sinjar sont une série de tueries commises en août 2014 pendant la seconde guerre civile irakienne par les troupes de l'État islamique contre les populations yézidies. Lors de cette offensive, les hommes adultes sont systématiquement exécutés par les djihadistes, tandis que des milliers de femmes et d'enfants sont enlevés et convertis de force à l'islam pour une large part d'entre-eux. Les femmes et les jeunes filles sont réduites à l'esclavage sexuel, tandis que les jeunes garçons sont enrôlés comme enfants soldats.
(Où est l'islam du saint Coran dans tout ça ?)
Derrière, il y a le capitalisme impérialiste "démocratique" !!... et bien entendu son pourvoyeur en argent le régime de LA MECQUE, l'Arabie yahoudite !!
Donc, l'islam et le capitalisme sont utilisés pour tuer et détruire des créatures d'ALLAH !!!
Les 2 et 3 août 2014, les troupes de l'État islamique lancent subitement une offensive contre le Kurdistan irakien[6]. À Sinjar, les peshmergas n'opposent guère de résistance, ils abandonnent la ville et se replient en bon ordre dans les zones montagneuses afin de recevoir des renforts ; un abandon qui est vécu comme une trahison par les habitants[6],[7].
Le village de Siba Cheikh Khedir, au sud-ouest de Sinjar, est l'un des premiers assaillis par les djihadistes : 250 hommes du clan local tentent de résister ; mais bientôt à court de munitions, ils sont capturés, exécutés et enterrés dans sept fosses communes ; cependant la plupart des femmes, des enfants et des hommes âgés parviennent à s'enfuir[8].
La ville de Sinjar est prise dès le 3 août par l'État islamique, provoquant la fuite de plusieurs milliers d'habitants : des Turkmènes chiites qui s'étaient réfugiés dans cette ville, mais surtout des Yézidis ; 600 000 membres de cette minorité vivent alors en Irak, dont 70% dans la région de Sinjar[9]. Selon le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, 20 000 à 30 000 réfugiés se retrouvent bloqués dans les montagnes, souffrant principalement du manque d'eau. Deux jours après la prise de la ville au moins 40 enfants sont morts de soif[10],[11],[12],[13].
La progression des djihadistes contre les forces du gouvernement régional du Kurdistan pousse cependant les États-Unis à intervenir. À partir du 7 août, l'aviation américaine bombarde les positions de l'EI. Parallèlement aux frappes, les Américains effectuent également des largages d'aide humanitaire dans les montagnes de Sinjar[14].
Le 10 août 2014, le gouvernement irakien affirme que 500 Yézidis, dont des femmes et des enfants, ont été massacrés par les djihadistes de l'EI, puis enterrés dans une fosse commune, encore vivants pour certains. De plus 300 femmes auraient également été réduites en esclavage[15]. Selon Vian Dakhil, députée yézidie irakienne, 520 à 530 femmes sont retenues dans la prison de Badoush, à Mossoul
Des hélicoptères du gouvernement régional du Kurdistan se rendent également dans les montagnes pour distribuer de l'aide humanitaire et évacuer des réfugiés. Mais le 12 août un appareil, qui transportait notamment la députée Vian Dakhil, s'écrase accidentellement lors de son redécollage. Le pilote est tué et une vingtaine de passagers blessés, dont Vian Dakhil. Ils sont finalement secourus par deux autres hélicoptères
Environ 20 000 réfugiés yézidis parviennent cependant à s'échapper des montagnes, en passant par la Syrie ; ils regagnent ensuite le Kurdistan irakien avec l'aide des peshmerga et des YPG[15]. 2 000 autres trouvent refuge en Turquie[13].
Au total, au moins 100 000 yézidis trouvent refuge en août dans le Kurdistan turc. Ils s'installent illégalement en Turquie, mais bénéficient de la protection des mairies kurdes[18].
Une vingtaine d'hommes des Special Forces américaines sont également envoyés dans les montagnes. Le 14 août, le contre-amiral John Kirby, porte-parole du département de la Défense des États-Unis déclare que selon l'estimation des bérets verts, 4 000 à 5 000 Yézidis sont encore présents dans les montagnes, dont peut-être près de 2 000 sédentaires[19].
Le même jour, le président américain Barack Obama déclare que le siège des djihadistes est brisé : « La situation dans les montagnes s’est beaucoup améliorée et nous avons brisé le siège de l’EI dans les monts Sinjar et avons sauvé beaucoup de vies innocentes »[19].
Mais le 15 août, les djihadistes de l'EI attaquent le village de Kocho, majoritairement peuplé de Yézidis, ils massacrent au moins 81 hommes et capturent les femmes et les enfants[20],[21],[22]. Parmi ces derniers figurent notamment Nadia Murad et Lamia Haji Bachar[23].
Le frère du maire du village, Nayef Jassem, rapporte d'après les récits de survivants :
« Ils ont séparé les femmes et les enfants des hommes. Ils ont mis les femmes et les enfants dans un hall et les hommes de l’autre côté. Ils ont pris leurs papiers d’identité, leur or, tout ce qu’ils avaient. Puis ils ont emmené les hommes groupe par groupe un peu en dehors du village, en voiture, et ils les ont tués jusqu'à ce qu’il n’y ait plus un homme dans le village. Ensuite, ils ont mis les femmes dans des voitures pour aller quelque part vers Sinjar, je ne sais pas où ils les retiennent[24]. »
Les femmes de Kocho âgées de plus de 55 ans sont également mises à mort. Elles sont conduites au nombre de 76 dans la ville de Sinjar, puis fusillées et enterrées dans une fosse commune près de l'institut technique universitaire
Environ 20 000 réfugiés yézidis parviennent cependant à s'échapper des montagnes, en passant par la Syrie ; ils regagnent ensuite le Kurdistan irakien avec l'aide des peshmerga et des YPG[15]. 2 000 autres trouvent refuge en Turquie[13].
Au total, au moins 100 000 yézidis trouvent refuge en août dans le Kurdistan turc. Ils s'installent illégalement en Turquie, mais bénéficient de la protection des mairies kurdes[18].
Une vingtaine d'hommes des Special Forces américaines sont également envoyés dans les montagnes. Le 14 août, le contre-amiral John Kirby, porte-parole du département de la Défense des États-Unis déclare que selon l'estimation des bérets verts, 4 000 à 5 000 Yézidis sont encore présents dans les montagnes, dont peut-être près de 2 000 sédentaires[19].
Le même jour, le président américain Barack Obama déclare que le siège des djihadistes est brisé : « La situation dans les montagnes s’est beaucoup améliorée et nous avons brisé le siège de l’EI dans les monts Sinjar et avons sauvé beaucoup de vies innocentes »[19].
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Estimations de l'ONU
Selon l'ONU plusieurs milliers de membres de cette communauté ont été tués ou réduits en esclavage[35],[36]. Le 19 janvier 2016, l'ONU déclare qu'elle estime que 3 500 esclaves sont détenus par l'EI, en grande majorité des femmes et des enfants yézidis[37]. En août 2016, l'ONU estime que les massacres à Sinjar ont fait entre 2 000 et 5 500 morts des hommes en particulier et que plus de 6 000 personnes ont été enlevées, en grande majorité des femmes et des enfants[2],[27].
Estimations des autorités kurdes irakiennes
Selon les chiffres du bureau des affaires yézidies du gouvernement régional du Kurdistan, 3 455 femmes ont été enlevées par l'EI[32]. À la date du 15 mars 2015, 974 Yézidis sont parvenus à s'échapper, dont 513 femmes et 304 enfants[38].
En août 2015, le Gouvernement régional du Kurdistan dresse un bilan et affirme sur les 550 000 yézidis irakiens, 400 000 ont été déplacés par les combats, 1 500 sont morts et 4 000 sont retenus en captivité[1]. En avril 2016, selon le bureau des affaires yézidies, sur les 357 000 déplacés issus de la communauté, 120 000 ont émigré à l'étranger[32].
En octobre 2016, Amnesty International estime que 3 800 femmes et enfants sont toujours captifs « selon certains politiciens, militants et prestataires de services de santé locaux »[39].
En décembre 2017, alors que l'État islamique ne contrôle plus que quelques poches en Syrie, le ministère des Affaires religieuses de la région autonome du Kurdistan irakien déclare que 3 210 yézidis, dont 1 507 femmes et filles et 1 703 hommes ou jeunes garçons, sont toujours portés disparus sur les 6 417 personnes enlevées par les djihadistes dans la région de Sinjar[40],[41]. Le nombre de yézidis ayant été secourus ou étant parvenus à s'enfuir est alors de 3 207[40]. Les autorités kurdes déclarent également que les massacres ont fait 2 525 orphelins, dont 1 759 ayant perdu leur père, 407 leur mère, 359 ayant perdu leurs deux parents[40]. De plus, 220 enfants ont leurs parents toujours captifs de l'EI[40].
Estimations de PLOS Medicine
Selon une étude publiée en mai 2017 par PLOS Medicine, le génocide a fait 3 100 morts au sein de la communauté yézidie, dont 1 400 victimes ayant péri lors des massacres, 1 700 autres ayant succombé à la faim, à la soif ou des suites de blessures lors du siège du mont Sinjar[2],[42]. Dans cette étude, le nombre des personnes enlevées est également estimé à 6 800[42]. L'ONG Yazda affirme pour sa part en août 2017 que sur les 320 000 réfugiés de 2014, seulement 50 000 sont restés ou sont retournés à Sinjar, 180 000 vivent toujours au Kurdistan irakien et 90 000 se sont enfuis vers l'Europe[8].
Source : Wikipedia
Lieu Monts Sinjar
Victimes Yézidis
Morts 1 500 à 5 500
Prisonniers 4 000 à 7 400
Auteurs État islamique
Les massacres de Sinjar sont une série de tueries commises en août 2014 pendant la seconde guerre civile irakienne par les troupes de l'État islamique contre les populations yézidies. Lors de cette offensive, les hommes adultes sont systématiquement exécutés par les djihadistes, tandis que des milliers de femmes et d'enfants sont enlevés et convertis de force à l'islam pour une large part d'entre-eux. Les femmes et les jeunes filles sont réduites à l'esclavage sexuel, tandis que les jeunes garçons sont enrôlés comme enfants soldats.
(Où est l'islam du saint Coran dans tout ça ?)
Derrière, il y a le capitalisme impérialiste "démocratique" !!... et bien entendu son pourvoyeur en argent le régime de LA MECQUE, l'Arabie yahoudite !!
Donc, l'islam et le capitalisme sont utilisés pour tuer et détruire des créatures d'ALLAH !!!
Les 2 et 3 août 2014, les troupes de l'État islamique lancent subitement une offensive contre le Kurdistan irakien[6]. À Sinjar, les peshmergas n'opposent guère de résistance, ils abandonnent la ville et se replient en bon ordre dans les zones montagneuses afin de recevoir des renforts ; un abandon qui est vécu comme une trahison par les habitants[6],[7].
Le village de Siba Cheikh Khedir, au sud-ouest de Sinjar, est l'un des premiers assaillis par les djihadistes : 250 hommes du clan local tentent de résister ; mais bientôt à court de munitions, ils sont capturés, exécutés et enterrés dans sept fosses communes ; cependant la plupart des femmes, des enfants et des hommes âgés parviennent à s'enfuir[8].
La ville de Sinjar est prise dès le 3 août par l'État islamique, provoquant la fuite de plusieurs milliers d'habitants : des Turkmènes chiites qui s'étaient réfugiés dans cette ville, mais surtout des Yézidis ; 600 000 membres de cette minorité vivent alors en Irak, dont 70% dans la région de Sinjar[9]. Selon le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, 20 000 à 30 000 réfugiés se retrouvent bloqués dans les montagnes, souffrant principalement du manque d'eau. Deux jours après la prise de la ville au moins 40 enfants sont morts de soif[10],[11],[12],[13].
La progression des djihadistes contre les forces du gouvernement régional du Kurdistan pousse cependant les États-Unis à intervenir. À partir du 7 août, l'aviation américaine bombarde les positions de l'EI. Parallèlement aux frappes, les Américains effectuent également des largages d'aide humanitaire dans les montagnes de Sinjar[14].
Le 10 août 2014, le gouvernement irakien affirme que 500 Yézidis, dont des femmes et des enfants, ont été massacrés par les djihadistes de l'EI, puis enterrés dans une fosse commune, encore vivants pour certains. De plus 300 femmes auraient également été réduites en esclavage[15]. Selon Vian Dakhil, députée yézidie irakienne, 520 à 530 femmes sont retenues dans la prison de Badoush, à Mossoul
Des hélicoptères du gouvernement régional du Kurdistan se rendent également dans les montagnes pour distribuer de l'aide humanitaire et évacuer des réfugiés. Mais le 12 août un appareil, qui transportait notamment la députée Vian Dakhil, s'écrase accidentellement lors de son redécollage. Le pilote est tué et une vingtaine de passagers blessés, dont Vian Dakhil. Ils sont finalement secourus par deux autres hélicoptères
Environ 20 000 réfugiés yézidis parviennent cependant à s'échapper des montagnes, en passant par la Syrie ; ils regagnent ensuite le Kurdistan irakien avec l'aide des peshmerga et des YPG[15]. 2 000 autres trouvent refuge en Turquie[13].
Au total, au moins 100 000 yézidis trouvent refuge en août dans le Kurdistan turc. Ils s'installent illégalement en Turquie, mais bénéficient de la protection des mairies kurdes[18].
Une vingtaine d'hommes des Special Forces américaines sont également envoyés dans les montagnes. Le 14 août, le contre-amiral John Kirby, porte-parole du département de la Défense des États-Unis déclare que selon l'estimation des bérets verts, 4 000 à 5 000 Yézidis sont encore présents dans les montagnes, dont peut-être près de 2 000 sédentaires[19].
Le même jour, le président américain Barack Obama déclare que le siège des djihadistes est brisé : « La situation dans les montagnes s’est beaucoup améliorée et nous avons brisé le siège de l’EI dans les monts Sinjar et avons sauvé beaucoup de vies innocentes »[19].
Mais le 15 août, les djihadistes de l'EI attaquent le village de Kocho, majoritairement peuplé de Yézidis, ils massacrent au moins 81 hommes et capturent les femmes et les enfants[20],[21],[22]. Parmi ces derniers figurent notamment Nadia Murad et Lamia Haji Bachar[23].
Le frère du maire du village, Nayef Jassem, rapporte d'après les récits de survivants :
« Ils ont séparé les femmes et les enfants des hommes. Ils ont mis les femmes et les enfants dans un hall et les hommes de l’autre côté. Ils ont pris leurs papiers d’identité, leur or, tout ce qu’ils avaient. Puis ils ont emmené les hommes groupe par groupe un peu en dehors du village, en voiture, et ils les ont tués jusqu'à ce qu’il n’y ait plus un homme dans le village. Ensuite, ils ont mis les femmes dans des voitures pour aller quelque part vers Sinjar, je ne sais pas où ils les retiennent[24]. »
Les femmes de Kocho âgées de plus de 55 ans sont également mises à mort. Elles sont conduites au nombre de 76 dans la ville de Sinjar, puis fusillées et enterrées dans une fosse commune près de l'institut technique universitaire
Environ 20 000 réfugiés yézidis parviennent cependant à s'échapper des montagnes, en passant par la Syrie ; ils regagnent ensuite le Kurdistan irakien avec l'aide des peshmerga et des YPG[15]. 2 000 autres trouvent refuge en Turquie[13].
Au total, au moins 100 000 yézidis trouvent refuge en août dans le Kurdistan turc. Ils s'installent illégalement en Turquie, mais bénéficient de la protection des mairies kurdes[18].
Une vingtaine d'hommes des Special Forces américaines sont également envoyés dans les montagnes. Le 14 août, le contre-amiral John Kirby, porte-parole du département de la Défense des États-Unis déclare que selon l'estimation des bérets verts, 4 000 à 5 000 Yézidis sont encore présents dans les montagnes, dont peut-être près de 2 000 sédentaires[19].
Le même jour, le président américain Barack Obama déclare que le siège des djihadistes est brisé : « La situation dans les montagnes s’est beaucoup améliorée et nous avons brisé le siège de l’EI dans les monts Sinjar et avons sauvé beaucoup de vies innocentes »[19].
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Estimations de l'ONU
Selon l'ONU plusieurs milliers de membres de cette communauté ont été tués ou réduits en esclavage[35],[36]. Le 19 janvier 2016, l'ONU déclare qu'elle estime que 3 500 esclaves sont détenus par l'EI, en grande majorité des femmes et des enfants yézidis[37]. En août 2016, l'ONU estime que les massacres à Sinjar ont fait entre 2 000 et 5 500 morts des hommes en particulier et que plus de 6 000 personnes ont été enlevées, en grande majorité des femmes et des enfants[2],[27].
Estimations des autorités kurdes irakiennes
Selon les chiffres du bureau des affaires yézidies du gouvernement régional du Kurdistan, 3 455 femmes ont été enlevées par l'EI[32]. À la date du 15 mars 2015, 974 Yézidis sont parvenus à s'échapper, dont 513 femmes et 304 enfants[38].
En août 2015, le Gouvernement régional du Kurdistan dresse un bilan et affirme sur les 550 000 yézidis irakiens, 400 000 ont été déplacés par les combats, 1 500 sont morts et 4 000 sont retenus en captivité[1]. En avril 2016, selon le bureau des affaires yézidies, sur les 357 000 déplacés issus de la communauté, 120 000 ont émigré à l'étranger[32].
En octobre 2016, Amnesty International estime que 3 800 femmes et enfants sont toujours captifs « selon certains politiciens, militants et prestataires de services de santé locaux »[39].
En décembre 2017, alors que l'État islamique ne contrôle plus que quelques poches en Syrie, le ministère des Affaires religieuses de la région autonome du Kurdistan irakien déclare que 3 210 yézidis, dont 1 507 femmes et filles et 1 703 hommes ou jeunes garçons, sont toujours portés disparus sur les 6 417 personnes enlevées par les djihadistes dans la région de Sinjar[40],[41]. Le nombre de yézidis ayant été secourus ou étant parvenus à s'enfuir est alors de 3 207[40]. Les autorités kurdes déclarent également que les massacres ont fait 2 525 orphelins, dont 1 759 ayant perdu leur père, 407 leur mère, 359 ayant perdu leurs deux parents[40]. De plus, 220 enfants ont leurs parents toujours captifs de l'EI[40].
Estimations de PLOS Medicine
Selon une étude publiée en mai 2017 par PLOS Medicine, le génocide a fait 3 100 morts au sein de la communauté yézidie, dont 1 400 victimes ayant péri lors des massacres, 1 700 autres ayant succombé à la faim, à la soif ou des suites de blessures lors du siège du mont Sinjar[2],[42]. Dans cette étude, le nombre des personnes enlevées est également estimé à 6 800[42]. L'ONG Yazda affirme pour sa part en août 2017 que sur les 320 000 réfugiés de 2014, seulement 50 000 sont restés ou sont retournés à Sinjar, 180 000 vivent toujours au Kurdistan irakien et 90 000 se sont enfuis vers l'Europe[8].
Source : Wikipedia