9 mars 2021
Pour un débat national : Yacine Foudala- les masses populaires veulent rompre avec le capitalisme, les nantis s’accrochent
Penser le système de gouvernance à partir du paradigme capitaliste ne permet aucunement de trouver des solutions en dehors de son champ lexical et idéologique propre, les mots-concepts principaux – Propriété privée, maximisation des gains et profits (Privés), avantages comparatifs et économie d’échelle, exploitation des ressources naturelles et humaines (Colonialisme et néocolonialisme), Libre marché, zone de libre-échange, optimisation des charges (Baisse des salaires), Taux de Croissance annuel, Concurrence mondiale, Droit international, FMI, Banque mondiale, OMC, hégémonie du capital mondialisé – sont largement employés dans les hautes sphères de l’état et milieux de la bourgeoisie Algérienne, mais leurs conséquences sont sciemment occultées dans le but de limiter la compréhension de « la populace », et lui faire croire à son efficacité.
La relation systémique et fondamentale entre le capital et la précarité des masses, entre l’impérialisme et l’exploitation à l’échelle planétaire des peuples telle que théorisée puis expliquée par Marx, Lénine, Fanon, Guevara, Boumediene, Nasser, Samir Amin, Sankara et tant d’autres n’est aucunement la préoccupation de la bourgeoisie – ceux qui détiennent les capitaux privés – qui dans son avidité de gagner toujours plus, paupérise à proportions inégales les masses défavorisées.
Ces dernières – les masses défavorisées – n’ont par contre jamais cessé de comprendre les mécanismes qui sous-tendent cette relation nécessaire, du fait qu’elles vivent ces contradictions au quotidien, et c’est précisément ce qui leur confère cette dimension révolutionnaire historique car toujours en lutte pour atteindre un seuil de stabilité convenable, un niveau de vie et avenir décent pour eux et leurs enfants, une répartition équitable des biens et richesses, l’accès au travail, à l’hôpital, à l’école … Rien de plus que le noyau dur du socialisme !!
Les pays qui ne fabriquent pas leurs propres équipements agricoles, matériels divers, matériaux de construction, qui n’ont pas leurs propres industries lourdes et légères, chimique, pharmaceutique, agro-alimentaire, textiles, mécanique qui ne produisent pas leurs propres produits raffinés, essences et carburants, qui n’ont pas l’expertise nécessaire pour extraire eux-mêmes leurs propres ressources naturelles et les redistribuer au peuple sous ses différentes formes, doivent de toute urgence recouvrer leur souveraineté perdue, et ce sans compter sur les entreprises issues du capital généralisé qui n’ont d’autre drapeau que celui de l’argent et du profit, d’autant plus que les expériences des années 1980 (Chadli) et 2000 (Bouteflika) confirment que soumettre l’économie nationale à l’oligarchie compradore et/ou aux multinationales est une machination que le peuple doit combattre de toutes ses forces.
Comment pourrait-on donc trouver des solutions à des problèmes d’ordre économique et social à partir d’un système foncièrement individualiste, exploiteur, expansionniste et belliqueux, qui cherche à installer dans des pays arriérés un modèle de démocratie bourgeoise nécessairement liée à un libéralisme de marché qui se moque complètement des besoins et aspirations des peuples ?
La question reste posée, et il serait bien intéressant de voir certaines figures de l’actuel Hirak y répondre.
Yacine Foudala
Source : Collectif Novembre Pour Le Socialisme
Pour un débat national : Yacine Foudala- les masses populaires veulent rompre avec le capitalisme, les nantis s’accrochent
Penser le système de gouvernance à partir du paradigme capitaliste ne permet aucunement de trouver des solutions en dehors de son champ lexical et idéologique propre, les mots-concepts principaux – Propriété privée, maximisation des gains et profits (Privés), avantages comparatifs et économie d’échelle, exploitation des ressources naturelles et humaines (Colonialisme et néocolonialisme), Libre marché, zone de libre-échange, optimisation des charges (Baisse des salaires), Taux de Croissance annuel, Concurrence mondiale, Droit international, FMI, Banque mondiale, OMC, hégémonie du capital mondialisé – sont largement employés dans les hautes sphères de l’état et milieux de la bourgeoisie Algérienne, mais leurs conséquences sont sciemment occultées dans le but de limiter la compréhension de « la populace », et lui faire croire à son efficacité.
La relation systémique et fondamentale entre le capital et la précarité des masses, entre l’impérialisme et l’exploitation à l’échelle planétaire des peuples telle que théorisée puis expliquée par Marx, Lénine, Fanon, Guevara, Boumediene, Nasser, Samir Amin, Sankara et tant d’autres n’est aucunement la préoccupation de la bourgeoisie – ceux qui détiennent les capitaux privés – qui dans son avidité de gagner toujours plus, paupérise à proportions inégales les masses défavorisées.
Ces dernières – les masses défavorisées – n’ont par contre jamais cessé de comprendre les mécanismes qui sous-tendent cette relation nécessaire, du fait qu’elles vivent ces contradictions au quotidien, et c’est précisément ce qui leur confère cette dimension révolutionnaire historique car toujours en lutte pour atteindre un seuil de stabilité convenable, un niveau de vie et avenir décent pour eux et leurs enfants, une répartition équitable des biens et richesses, l’accès au travail, à l’hôpital, à l’école … Rien de plus que le noyau dur du socialisme !!
Les pays qui ne fabriquent pas leurs propres équipements agricoles, matériels divers, matériaux de construction, qui n’ont pas leurs propres industries lourdes et légères, chimique, pharmaceutique, agro-alimentaire, textiles, mécanique qui ne produisent pas leurs propres produits raffinés, essences et carburants, qui n’ont pas l’expertise nécessaire pour extraire eux-mêmes leurs propres ressources naturelles et les redistribuer au peuple sous ses différentes formes, doivent de toute urgence recouvrer leur souveraineté perdue, et ce sans compter sur les entreprises issues du capital généralisé qui n’ont d’autre drapeau que celui de l’argent et du profit, d’autant plus que les expériences des années 1980 (Chadli) et 2000 (Bouteflika) confirment que soumettre l’économie nationale à l’oligarchie compradore et/ou aux multinationales est une machination que le peuple doit combattre de toutes ses forces.
Comment pourrait-on donc trouver des solutions à des problèmes d’ordre économique et social à partir d’un système foncièrement individualiste, exploiteur, expansionniste et belliqueux, qui cherche à installer dans des pays arriérés un modèle de démocratie bourgeoise nécessairement liée à un libéralisme de marché qui se moque complètement des besoins et aspirations des peuples ?
La question reste posée, et il serait bien intéressant de voir certaines figures de l’actuel Hirak y répondre.
Yacine Foudala
Source : Collectif Novembre Pour Le Socialisme
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