Les “Hommes bleus”, comme ils sont communément appelés, traînent derrière eux une grande légende. Hélène Claudiot-Hawad, pour brosser les véritables portraits des Touaregs, ramasse des brisures pour nous offrir un tableau restauré et révélateur d’une réalité que beaucoup de chercheurs occidentaux ont tendance à occulter ou à affubler d’un masque qui sied très mal aux Hommes bleus.
Il ne faut donc pas s’étonner si de passage dans un pays européen, à l’évocation de notre pays on nous réponde par un cliché parfois froissant. Généralement, à ce genre de réponses, notre sensibilité d’Africain en prend un sacré coup. Concernant l’Algérie, on nous parlerait longuement du méchoui, de chameaux ou du grand Sahara. Du Congo, on ne manquera de faire allusion aux Pygmées, de l’Egypte, ses pyramides, etc., pourtant que de choses ont changé ! Le livre de H. Claudiot-Hawad, ethnologue approfondie de la société targuie, écrit très justement pour être accessible au grand public et partant, permettre de “dépasser les clichés et les thèses simplistes trop souvent sollicités pour évoquer ce monde (Touareg)”.
H. Claudiot-Hawad nous explique aussi la nature des Touaregs tout en tentant de trouver le point commun qui relie “la guerre, le port du voile par les hommes, le pillage d’honneur, le rôle politique des femmes, les bonnes manières ou la gestion des parcours nomades”. De ces liens nécessaires qui unissent ces faits en apparence disparates, l’auteur de Touaregs portrait en fragments, nous tisse au fil des pages les contours du système logique auquel chacun participe.
L’auteur, à travers son ouvrage, propose en fait, la reconstruction de la société targuie fragmentée, dans un mélange cohérent où tout s’imbrique, où tout s’explique. C’est, en quelque sorte, une tentative de recoller les morceaux de légendes et de rites éparpillés dans l’immensité désertique, englobant l’Algérie, le Mali, le Niger, la Mauritanie... pour mieux comprendre la société targuie.
Par la Dépêche de Kabylie
Il ne faut donc pas s’étonner si de passage dans un pays européen, à l’évocation de notre pays on nous réponde par un cliché parfois froissant. Généralement, à ce genre de réponses, notre sensibilité d’Africain en prend un sacré coup. Concernant l’Algérie, on nous parlerait longuement du méchoui, de chameaux ou du grand Sahara. Du Congo, on ne manquera de faire allusion aux Pygmées, de l’Egypte, ses pyramides, etc., pourtant que de choses ont changé ! Le livre de H. Claudiot-Hawad, ethnologue approfondie de la société targuie, écrit très justement pour être accessible au grand public et partant, permettre de “dépasser les clichés et les thèses simplistes trop souvent sollicités pour évoquer ce monde (Touareg)”.
H. Claudiot-Hawad nous explique aussi la nature des Touaregs tout en tentant de trouver le point commun qui relie “la guerre, le port du voile par les hommes, le pillage d’honneur, le rôle politique des femmes, les bonnes manières ou la gestion des parcours nomades”. De ces liens nécessaires qui unissent ces faits en apparence disparates, l’auteur de Touaregs portrait en fragments, nous tisse au fil des pages les contours du système logique auquel chacun participe.
L’auteur, à travers son ouvrage, propose en fait, la reconstruction de la société targuie fragmentée, dans un mélange cohérent où tout s’imbrique, où tout s’explique. C’est, en quelque sorte, une tentative de recoller les morceaux de légendes et de rites éparpillés dans l’immensité désertique, englobant l’Algérie, le Mali, le Niger, la Mauritanie... pour mieux comprendre la société targuie.
Par la Dépêche de Kabylie