Azul/Shalom/Salam,
Chers amis,
Après l’accueil chaleureux, j’ouvre ce post sur le fait Amazigh, tout en espérant le débattre dans la sérénité et la sincérité de nos échangeurs….
"Bismi Allah" commenca le conteur, Uday, en retirant un gros Livre qu'il cache toujours entre les genoux et qu'il produit uniquement pour des occasions chères à son auditoire. Posant son QALAM devant lui, il prepare l'ENTRÉE : Cultures et conflits en Algérie, devant la foule de Jamaa El-Fna………
Le fait Amazigh a été toujours vécu d’une manièrre extrêment émotionnelle. L’insulte ou l’invective, la distribue ou l’imprécation constituent l’essentiel du débat autour du fait Amazigh, depuis les événements du printemps noir ( 81 si je me rappelle bien)….Et pourtant c’est le début d’un grand débat qui mettra fin à ce mythe : Algérie est Arabe? Non, mais Africaine!
Nous avons assisté en cette fin du siècle à la multiplicité des discours au sujet de la culture Algérienne et au sujet des conflits qui secouent la société Algérienne.
Si nous considérons que la tendance consistant à recourir au patrimoine culturel en vue de répondre aux défis de la situation culturelle qui domine aujourd’hui se nomme PATRIMONIALISTE (terme emprunté à Ahmed Boukous), les Islamistes et les Amazighes appartiennent en fait au même paradigme culturel.
Je ne veux pas traiter de l’échec ou de l’impossibilité d’assurer le concordisme de la pensée Salafiya à la réalité d’aujourd’hui et je ne parlerai pas non plus du mouvement islamiste Algérien qui n’est qu’une pale imitation de la pensée d’Ibn Albanna et Ghannouchi.
Je parle ici de l’émergence du refoule AMAZIGHE.
Le discours qui se réclame de l’identité Amazighe est une variante du discours patrimonialiste. Ce discours fonde sa légitimité sur un passé antérieur à l’arabo-islamisme et surtout sur sa pérennité. C’est en effet la culture première de l’Algérie qui s’inscrit dans la réalité d’aujourd’hui.
Le mode d’expression de cette culture est la koine Amazighe, sa substance est véhiculée par la tradition orale et les arts produits essentiellement par la population rurale amazighophone.
Ce discours est tout récent dans le champ culturel Algérien et il serait prétentieux de le considérer comme un discours cohérent ayant une consistance théorique en raison de l’état encore embryonnaire de celui-ci. Cependant nous pouvons noter la présence de deux grandes écoles de ce discours:
1/la vision nostalgique représentée par les exclusivisionistes de cette noble cause.
2/La vision fondée sur le droit à la différence.
En reprenant Boukous, je décris succinctement ces deux discours.
1/Vision nostalgique:
Cette vision est parée d’une mythologie dont les fondements sont:
1.1 LA LIBERTÉ : Amazighe signifie homme libre. Ce dernier à tout temps défendu farouchement sa liberté face à l’envahisseur. L’amour de la liberté se déroule sur fond d’amour de la patrie (Tamazgha).
1.2 LA DÉMOCRATIE : L’organisation sociale Amazighe repose sar des institutions démocratiques, comme la ZMA3T et les INFLAS, pour se prémunir contre le pouvoir autocratique. L’égalitarisme est un principe socioculturel dans la cummunauté Amazighe, il a souvent pris l’aspect d’un radicalisme à travers l’histoire, notamment le donatisme durant la période romaine et les divers intégrismes depuis.
1.3 LA SOLIDARITÉ: La pratique de la TWIZA (tiwizi) est le symbole de l’entraide collective.
1.4 LA RECTITUDE: le respect des valeurs communautaires est un principe assurant la cohésion même de la collectivité dans le respect de la personne et de la propriété.
1.5 LA MEGALOPHOBIE est un trait de l'amzighe. Vivant dans la simplicité imposée par la rareté des ressources qui caractérise la vie rurale, il abhorre la mégalomanie et fustige ce qui n'est pas modeste dans le comportement et le langage.
Cette conception de l’amazighité conduit certains à adopter les positions ethnocentriques qui consistent à sur valoriser l’élément Amazighe dans l’appréciation de l’identité culturelle de l’Algérie en construisant une mythologie réactionnelle ou l’Amazighe apparaît comme un être mythique idéalise, à l’état de nature pure et non corrompu par le changement historique.
Enfin l’Amazighité devient un absolu auréole d’une marginalité millénaire et dont les fondements doivent être réactivés en vue d’un projet socioculturel alternatif. (faite le rapprochement avec le discours Islamiste......similitude évidente ou l’Amazighité se substitue aux Coran et la Sunna) Vision mythique teintée de romantisme telle qu’elle ressort des idées des exclusivisionistes.
À suivre
Je parlerai si le temps le permet prochainement de l’autre variante fondée sur le droit à la différence et à laquelle j’adhère personnellement. La vision mythique à mon avis ne prend pas en charge la réalité actuelle et les défis.
Amicalement.
Mazal Tov
Chers amis,
Après l’accueil chaleureux, j’ouvre ce post sur le fait Amazigh, tout en espérant le débattre dans la sérénité et la sincérité de nos échangeurs….
"Bismi Allah" commenca le conteur, Uday, en retirant un gros Livre qu'il cache toujours entre les genoux et qu'il produit uniquement pour des occasions chères à son auditoire. Posant son QALAM devant lui, il prepare l'ENTRÉE : Cultures et conflits en Algérie, devant la foule de Jamaa El-Fna………
Le fait Amazigh a été toujours vécu d’une manièrre extrêment émotionnelle. L’insulte ou l’invective, la distribue ou l’imprécation constituent l’essentiel du débat autour du fait Amazigh, depuis les événements du printemps noir ( 81 si je me rappelle bien)….Et pourtant c’est le début d’un grand débat qui mettra fin à ce mythe : Algérie est Arabe? Non, mais Africaine!
Nous avons assisté en cette fin du siècle à la multiplicité des discours au sujet de la culture Algérienne et au sujet des conflits qui secouent la société Algérienne.
Si nous considérons que la tendance consistant à recourir au patrimoine culturel en vue de répondre aux défis de la situation culturelle qui domine aujourd’hui se nomme PATRIMONIALISTE (terme emprunté à Ahmed Boukous), les Islamistes et les Amazighes appartiennent en fait au même paradigme culturel.
Je ne veux pas traiter de l’échec ou de l’impossibilité d’assurer le concordisme de la pensée Salafiya à la réalité d’aujourd’hui et je ne parlerai pas non plus du mouvement islamiste Algérien qui n’est qu’une pale imitation de la pensée d’Ibn Albanna et Ghannouchi.
Je parle ici de l’émergence du refoule AMAZIGHE.
Le discours qui se réclame de l’identité Amazighe est une variante du discours patrimonialiste. Ce discours fonde sa légitimité sur un passé antérieur à l’arabo-islamisme et surtout sur sa pérennité. C’est en effet la culture première de l’Algérie qui s’inscrit dans la réalité d’aujourd’hui.
Le mode d’expression de cette culture est la koine Amazighe, sa substance est véhiculée par la tradition orale et les arts produits essentiellement par la population rurale amazighophone.
Ce discours est tout récent dans le champ culturel Algérien et il serait prétentieux de le considérer comme un discours cohérent ayant une consistance théorique en raison de l’état encore embryonnaire de celui-ci. Cependant nous pouvons noter la présence de deux grandes écoles de ce discours:
1/la vision nostalgique représentée par les exclusivisionistes de cette noble cause.
2/La vision fondée sur le droit à la différence.
En reprenant Boukous, je décris succinctement ces deux discours.
1/Vision nostalgique:
Cette vision est parée d’une mythologie dont les fondements sont:
1.1 LA LIBERTÉ : Amazighe signifie homme libre. Ce dernier à tout temps défendu farouchement sa liberté face à l’envahisseur. L’amour de la liberté se déroule sur fond d’amour de la patrie (Tamazgha).
1.2 LA DÉMOCRATIE : L’organisation sociale Amazighe repose sar des institutions démocratiques, comme la ZMA3T et les INFLAS, pour se prémunir contre le pouvoir autocratique. L’égalitarisme est un principe socioculturel dans la cummunauté Amazighe, il a souvent pris l’aspect d’un radicalisme à travers l’histoire, notamment le donatisme durant la période romaine et les divers intégrismes depuis.
1.3 LA SOLIDARITÉ: La pratique de la TWIZA (tiwizi) est le symbole de l’entraide collective.
1.4 LA RECTITUDE: le respect des valeurs communautaires est un principe assurant la cohésion même de la collectivité dans le respect de la personne et de la propriété.
1.5 LA MEGALOPHOBIE est un trait de l'amzighe. Vivant dans la simplicité imposée par la rareté des ressources qui caractérise la vie rurale, il abhorre la mégalomanie et fustige ce qui n'est pas modeste dans le comportement et le langage.
Cette conception de l’amazighité conduit certains à adopter les positions ethnocentriques qui consistent à sur valoriser l’élément Amazighe dans l’appréciation de l’identité culturelle de l’Algérie en construisant une mythologie réactionnelle ou l’Amazighe apparaît comme un être mythique idéalise, à l’état de nature pure et non corrompu par le changement historique.
Enfin l’Amazighité devient un absolu auréole d’une marginalité millénaire et dont les fondements doivent être réactivés en vue d’un projet socioculturel alternatif. (faite le rapprochement avec le discours Islamiste......similitude évidente ou l’Amazighité se substitue aux Coran et la Sunna) Vision mythique teintée de romantisme telle qu’elle ressort des idées des exclusivisionistes.
À suivre
Je parlerai si le temps le permet prochainement de l’autre variante fondée sur le droit à la différence et à laquelle j’adhère personnellement. La vision mythique à mon avis ne prend pas en charge la réalité actuelle et les défis.
Amicalement.
Mazal Tov
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