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Décès de notre camarade Ali Mehibel
Il vient de nous quitter après une maladie qui l’a emporté à l’âge de 75 ans.
C’est une triste nouvelle et une perte inestimable pour les communistes algériens.
Membre fondateur en 1993 et membre dirigeant du parti des communistes algériens, le Parti Algérien pour la Démocratie et le Socialisme, Ali a consacré sa vie au combat pour l’émancipation de la classe ouvrière, pour le triomphe du socialisme et du communisme.
Très jeune il s’est manifesté par sa combativité et son engagement dans la lutte contre l’oppression coloniale. Arrêté lors des manifestations du 11 décembre 1960 qui avaient marqué un tournant dans la guerre de libération, il a connu la prison. Instinctivement, le fils du peuple avide de découvrir les racines de l’exploitation et de l’oppression, avait compris que l’indépendance ne pouvait être une fin en soi, que le combat des masses populaires ne devait pas s’arrêter après avoir chassé les colonialistes ni se contenter de remplacer à la tête du nouvel Etat des Européens par des Algériens ou de permettre à Mohamed de prendre les terres de Borgeaud pour continuer comme avant à « faire suer le burnous ». Ce combat, ces sacrifices immenses pour se libérer d’un régime féroce d’oppression coloniale, ne pouvaient être qu’une étape pour l’instauration d’une société qui aurait extirpé les causes des inégalités sociales et de la misère. Ces premières interrogations l’amenèrent à découvrir les principes du marxisme.
Il adhéra dans les années 1960 au Parti de l’Avant-Garde Socialiste, héritier du PCA - contraint par la répression d’agir dans la clandestinité - à un moment où peu de militants arrêtés pouvaient échapper à la torture.
Brillant professeur de littérature arabe, notre camarade ne séparait pas ses devoirs professionnels de ses convictions militantes assises sur la conception philosophique matérialiste du monde fondée par Marx et Engels qu’il savait défendre et illustrer avec finesse et intelligence.
Dans la clandestinité il fut amené à coordonner la vie et les luttes du PAGS dans la région de Jijel.
En décembre 1990 il est élu membre du Comité central du PAGS. La période qui s’était ouverte après les manifestations populaires contre le régime de Chadli est marquée par la montée fulgurante de l’ultra-réaction habilement soutenue par les fractions « libérales » ouvertement procapitalistes du régime devenues hégémoniques dans les années 1980.
Décès de notre camarade Ali Mehibel
Il vient de nous quitter après une maladie qui l’a emporté à l’âge de 75 ans.
C’est une triste nouvelle et une perte inestimable pour les communistes algériens.
Membre fondateur en 1993 et membre dirigeant du parti des communistes algériens, le Parti Algérien pour la Démocratie et le Socialisme, Ali a consacré sa vie au combat pour l’émancipation de la classe ouvrière, pour le triomphe du socialisme et du communisme.
Très jeune il s’est manifesté par sa combativité et son engagement dans la lutte contre l’oppression coloniale. Arrêté lors des manifestations du 11 décembre 1960 qui avaient marqué un tournant dans la guerre de libération, il a connu la prison. Instinctivement, le fils du peuple avide de découvrir les racines de l’exploitation et de l’oppression, avait compris que l’indépendance ne pouvait être une fin en soi, que le combat des masses populaires ne devait pas s’arrêter après avoir chassé les colonialistes ni se contenter de remplacer à la tête du nouvel Etat des Européens par des Algériens ou de permettre à Mohamed de prendre les terres de Borgeaud pour continuer comme avant à « faire suer le burnous ». Ce combat, ces sacrifices immenses pour se libérer d’un régime féroce d’oppression coloniale, ne pouvaient être qu’une étape pour l’instauration d’une société qui aurait extirpé les causes des inégalités sociales et de la misère. Ces premières interrogations l’amenèrent à découvrir les principes du marxisme.
Il adhéra dans les années 1960 au Parti de l’Avant-Garde Socialiste, héritier du PCA - contraint par la répression d’agir dans la clandestinité - à un moment où peu de militants arrêtés pouvaient échapper à la torture.
Brillant professeur de littérature arabe, notre camarade ne séparait pas ses devoirs professionnels de ses convictions militantes assises sur la conception philosophique matérialiste du monde fondée par Marx et Engels qu’il savait défendre et illustrer avec finesse et intelligence.
Dans la clandestinité il fut amené à coordonner la vie et les luttes du PAGS dans la région de Jijel.
En décembre 1990 il est élu membre du Comité central du PAGS. La période qui s’était ouverte après les manifestations populaires contre le régime de Chadli est marquée par la montée fulgurante de l’ultra-réaction habilement soutenue par les fractions « libérales » ouvertement procapitalistes du régime devenues hégémoniques dans les années 1980.
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