L'Algérie: un immense réservoir de chair humaine pour alimenter l'armée Française de 1854 à 1954
Avant de lire la suite :
On peut parler de l’histoire sans se fâcher. L’histoire ne doit pas être guidée par une volonté de spéculation. Il faut pour cela nous fassions preuve d’humilité. La haine n’a rien construit, au contraire elle détruit.
Un de ces « oublis » concerne le rôle joué par les Algériens-indigènes dans l’armée française.
- En 1854, ils furent déjà enrôlés afin de participer à la guerre de Crimée.
- Ils ont été envoyés par la suite en Italie, en Chine, au Sénégal, en Syrie…
- Ils ont fait partie de l’expédition du Mexique en 1862,
- de celle de Madagascar en 1895,
- du Soudan en 1898,
- du Maroc en 1906….
Les soldats Algériens-indigènes ont été recrutés afin de participer à toutes les guerres coloniales françaises, versant leur sang pour l’honneur et les intérêts de la France.
Bien entendu, ils étaient sur les champs de bataille
- de la première guerre mondiale, ayant fait Verdun, ayant connu les tranchées boueuses et glacées et l’ horreur des gaz. 35.000 hommes n’en reviendront jamais, 57.000 furent blessés ou mutilés. On salua leur bravoure, on distribua des médailles mais on ne leur accorda pas de pension militaire.
- durant la deuxième guerre mondiale, la mobilisation de soldats algériens fut intense.
Ils participèrent aux batailles à partir de mai 1940, jusqu’à la libération en 1945.
- L’Algérie fournit encore des combattants pour la guerre d’Indochine jusqu’en 1954.
Cette mémoire oubliée est relatée par Ali HADJAR dans le livre : « Ce que vous ne savez pas », histoire des Algériens dans l’Armée française de 1854 à 1954. L’ouvrage retrace cette histoire sans commentaire, sans polémique et sans procès, mais en fournissant, parfois avec humour, une grande quantité de gravures, images et témoignages qui jalonnent ces 100 années d’enrôlement d’Algériens-indigènes dans l’ Armée française.
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On peut parler de l’histoire sans se fâcher. L’histoire ne doit pas être guidée par une volonté de spéculation. Il faut pour cela nous fassions preuve d’humilité. La haine n’a rien construit, au contraire elle détruit.
Un de ces « oublis » concerne le rôle joué par les Algériens-indigènes dans l’armée française.
- En 1854, ils furent déjà enrôlés afin de participer à la guerre de Crimée.
- Ils ont été envoyés par la suite en Italie, en Chine, au Sénégal, en Syrie…
- Ils ont fait partie de l’expédition du Mexique en 1862,
- de celle de Madagascar en 1895,
- du Soudan en 1898,
- du Maroc en 1906….
Les soldats Algériens-indigènes ont été recrutés afin de participer à toutes les guerres coloniales françaises, versant leur sang pour l’honneur et les intérêts de la France.
Bien entendu, ils étaient sur les champs de bataille
- de la première guerre mondiale, ayant fait Verdun, ayant connu les tranchées boueuses et glacées et l’ horreur des gaz. 35.000 hommes n’en reviendront jamais, 57.000 furent blessés ou mutilés. On salua leur bravoure, on distribua des médailles mais on ne leur accorda pas de pension militaire.
- durant la deuxième guerre mondiale, la mobilisation de soldats algériens fut intense.
Ils participèrent aux batailles à partir de mai 1940, jusqu’à la libération en 1945.
- L’Algérie fournit encore des combattants pour la guerre d’Indochine jusqu’en 1954.
Cette mémoire oubliée est relatée par Ali HADJAR dans le livre : « Ce que vous ne savez pas », histoire des Algériens dans l’Armée française de 1854 à 1954. L’ouvrage retrace cette histoire sans commentaire, sans polémique et sans procès, mais en fournissant, parfois avec humour, une grande quantité de gravures, images et témoignages qui jalonnent ces 100 années d’enrôlement d’Algériens-indigènes dans l’ Armée française.
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