Résolution sur le rapport du camarade Manouilski, adoptée le 20 août 1935
Après avoir entendu le rapport du camarade Manouilski sur le bilan de l'édification socialiste en U.R.S.S., le VIIe Congrès mondial de l'Internationale Communiste constate avec une profonde satisfaction que, sous la direction du P.C. de l'U.R.S.S., la reconstruction socialiste de l'économie nationale, la collectivisation agricole, l'évincement des éléments capitalistes et la liquidation des koulaks en tant que classe ont eu pour résultat la victoire définitive et sans retour du socialisme en U.R.S.S. et la consolidation sous tous les rapports de l'État de la dictature du prolétariat.
1. Le succès de l'industrialisation socialiste. — De pays agraire arriéré au point de vue économique et technique, l'U.R.S.S. est devenue un grand pays industriel avancé de la métallurgie, des constructions mécaniques, de la construction d'avions, d'automobiles et de tracteurs.
Elle devient aussi le pays de l'électricité et de la chimie. L'U.R.S.S. est en mesure de fabriquer dans ses usines n'importe quelle machine, n'importe quel instrument de production.
Dans des régions jadis inhabitées, de grandes villes industrielles ont poussé.
On agrandit les anciennes régions industrielles, et l'on en crée de nouvelles.
On travaille avec succès à l'industrialisation des régions autrefois arriérées et des anciennes colonies tsaristes, qui se transforment en républiques et territoires nationaux florissants à industrie avancée. Des cadres hautement qualifiés de techniciens, d'organisateurs et de dirigeants de branches et procédés de production multiples et variés ont été créés. Les progrès réalisés ouvrent de nouvelles et vastes possibilités au développement continu de l'industrialisation de toute l'économie soviétique.
2. La plus grande révolution a été réalisée avec succès à la campagne : la collectivisation de l'économie agricole. — Avec le triomphe du système des kolkhoz, a été résolu pratiquement un problème des plus difficiles : faire passer l'énorme majorité de la paysannerie dans la voie du développement socialiste. Une grande agriculture mécanisée a été créée selon les principes socialistes.
On voit s'étendre le réseau des stations de tracteurs et machines agricoles, et se consolider les sovkhoz.
Les avantages que présente au point de vue matériel et sous le rapport de la production le système des kolkhoz, sont devenus désormais la force motrice de la consolidation croissante de ces derniers et de l'extension de la collectivisation volontaire. Le problème des céréales est résolu.
L'élevage est entré dans une période d'essor continu. L'existence d'énormes étendues de terres fertiles encore en friche et le début du revirement vers la culture intensive, allant de pair avec une application toujours plus large de l'agronomie et de la technique agricole, assurent, grâce aux kolkhoz et aux sovkhoz, la possibilité d'un prodigieux essor de l'agriculture socialiste de l'U.R.S.S.
3. La situation matérielle des travailleurs de l'U.R.S.S. a été radicalement améliorée et leur niveau culturel porté à un degré très élevé. — Le chômage a disparu.
Le nombre des ouvriers et des employés grandit et leur qualification professionnelle augmente.
Le fonds et taux de leurs salaires et des assurances sociales (sanatoriums, maisons de repos, assistance médicale gratuite, pensions aux invalides, aux vieillards, etc.) s'accroissent.
La journée de travail a été réduite à 7 et 6 heures. Les conditions de travail s'améliorent progressivement.
On surmonte victorieusement les difficultés de ravitaillement (suppression des cartes de pain, augmentation de l'approvisionnement des travailleurs en viande et en graisse au fur et à mesure du développement de l'élevage).
L'aspect des grandes villes et des centres industriels a changé : les conditions de vie et d'habitation des travailleurs s'améliorent sans cesse ; à la place des taudis typiques pour les quartiers ouvriers sous le régime du capital, on a construit et l'on continue de construire dans les grandes villes et centres industriels des maisons ouvrières spacieuses, claires et saines.
Grâce à la collectivisation de l'économie agricole et à la liquidation des koulaks en tant que classe, la misère a disparu dans les campagnes et la possibilité a été assurée aux paysans de vivre dans l'aisance et de travailler dans des conditions affermissant leurs forces au lieu de les épuiser.
Le souci des hommes, des travailleurs, des cadres et, en premier lieu, des enfants, est au centre de l'activité du Parti, de l'État et de toutes les organisations syndicales et sociales. Le niveau culturel des travailleurs s'élève rapidement : l'instruction primaire obligatoire et générale a été instituée dans toutes les républiques de l'Union, dans leur langue maternelle, nationale. Des millions d'enfants d'ouvriers, de paysans et d'employés fréquentent les écoles secondaires et supérieures.
On a crée un réseau serré d'établissements préscolaires, ainsi qu'un réseau d'écoles du soir spéciales, cercles et cours pour adultes. Des dizaines de milliers de clubs, de théâtres et de cinémas ont été créés dans les quartiers ouvriers, dans les usines, dans les villages.
On assiste au développement et à l'épanouissement de la culture, nationale pour la forme et socialiste par le contenu, des peuples de l'U.R.S.S., jadis opprimés, abattus et voués à la dégénérescence, aujourd'hui libres et jouissant de la plénitude de leurs droits. La femme, à l'égal que l'homme, participe activement à la construction socialiste.
Celle-ci englobe la génération de jeunes, formés dans les conditions soviétiques, de jeunes qui ignorent l'exploitation capitaliste, les privations et l'absence de droits, et ne reconnaissent que les intérêts, les tâches et les buts du socialisme. La science et tous les arts sont désormais à la portée des grandes masses. Académiciens, savants, explorateurs, artistes, écrivains, peintres et maîtres de toutes les formes de l'art se sont tournés vers les travailleurs.
Toutes ces réalisations matérielles et culturelles, si immenses qu'elles soient en comparaison d'un passé récent et de la situation des travailleurs des pays capitalistes, ne marquent que le début d'un avenir magnifique et proche, plein d'épanouissement et de prospérité, vers lequel s'achemine le pays du socialisme dans tous les domaines.
4. L'État de la dictature du prolétariat a été fortement consolidé au point de vue politique. — Au pays des Soviets, nous avons le régime politique le plus solide, le plus inébranlable, un État de large démocratie, qui n'est pas séparé de la masse du peuple et ne lui est pas opposé, mais est organiquement lié aux masses, défend leurs intérêts, traduit et réalise leur volonté.
Les changements profonds et radicaux, intervenus dans la structure sociale de l'U.R.S.S. du fait de la reconstruction socialiste de l'économie soviétique, de la liquidation des classes d'exploiteurs et de la victoire du système des kolkhoz, ont eu pour résultat d'élargir et de consolider encore plus la base sociale du pouvoir des Soviets.
En conformité avec ces changements, et en s'appuyant sur la confiance accrue des grandes masses en la dictature du prolétariat, le pouvoir soviétique a appliqué de nouvelles mesures, d'une grande portée historique, en vue de rendre son régime encore plus démocratique : substitution du vote égal au vote qui ne l'était pas tout à fait ; du vote direct et secret au vote public à plusieurs degrés ; extension des droits électoraux à de nouvelles couches de la population adulte ; rétablissement du droit de vote à ceux des anciens koulaks qui ont prouvé en fait, par un travail honnête, qu'ils ont cessé de combattre le régime soviétique.
Le développement de la dictature du prolétariat progresse de façon continue dans la voie d'un renforcement et d'une extension sans cesse accrus de la liaison directe de l'État soviétique avec les masses du peuple, avec la majorité écrasante de la population, dans la voie d'une large participation croissante, directe et active des masses populaires à la direction de l'État de l'édification socialiste.
Le développement de la démocratie prolétarienne, réalisé grâce à la liquidation des classes exploiteuses, la consécration de la propriété socialiste en tant que base de la société soviétique, la réalisation de l'unité des intérêts de l'énorme majorité de la population de toutes les républiques de l'Union Soviétique, fortifient sous tous les rapports l'État de la dictature du prolétariat.
Fidèle à ses principes de fraternité, de liberté et d'indépendance de tous les peuples et de toutes les nations, l'U.R.S.S. lutte constamment pour le maintien de la paix entre les peuples, dénonce les pays agressifs des brigands impérialistes et prend toutes les mesures nécessaires pour assurer la défense de la patrie socialiste des travailleurs du monde entier contre l'agression qui la menace de la part des forbans impérialistes.
Après avoir entendu le rapport du camarade Manouilski sur le bilan de l'édification socialiste en U.R.S.S., le VIIe Congrès mondial de l'Internationale Communiste constate avec une profonde satisfaction que, sous la direction du P.C. de l'U.R.S.S., la reconstruction socialiste de l'économie nationale, la collectivisation agricole, l'évincement des éléments capitalistes et la liquidation des koulaks en tant que classe ont eu pour résultat la victoire définitive et sans retour du socialisme en U.R.S.S. et la consolidation sous tous les rapports de l'État de la dictature du prolétariat.
1. Le succès de l'industrialisation socialiste. — De pays agraire arriéré au point de vue économique et technique, l'U.R.S.S. est devenue un grand pays industriel avancé de la métallurgie, des constructions mécaniques, de la construction d'avions, d'automobiles et de tracteurs.
Elle devient aussi le pays de l'électricité et de la chimie. L'U.R.S.S. est en mesure de fabriquer dans ses usines n'importe quelle machine, n'importe quel instrument de production.
Dans des régions jadis inhabitées, de grandes villes industrielles ont poussé.
On agrandit les anciennes régions industrielles, et l'on en crée de nouvelles.
On travaille avec succès à l'industrialisation des régions autrefois arriérées et des anciennes colonies tsaristes, qui se transforment en républiques et territoires nationaux florissants à industrie avancée. Des cadres hautement qualifiés de techniciens, d'organisateurs et de dirigeants de branches et procédés de production multiples et variés ont été créés. Les progrès réalisés ouvrent de nouvelles et vastes possibilités au développement continu de l'industrialisation de toute l'économie soviétique.
2. La plus grande révolution a été réalisée avec succès à la campagne : la collectivisation de l'économie agricole. — Avec le triomphe du système des kolkhoz, a été résolu pratiquement un problème des plus difficiles : faire passer l'énorme majorité de la paysannerie dans la voie du développement socialiste. Une grande agriculture mécanisée a été créée selon les principes socialistes.
On voit s'étendre le réseau des stations de tracteurs et machines agricoles, et se consolider les sovkhoz.
Les avantages que présente au point de vue matériel et sous le rapport de la production le système des kolkhoz, sont devenus désormais la force motrice de la consolidation croissante de ces derniers et de l'extension de la collectivisation volontaire. Le problème des céréales est résolu.
L'élevage est entré dans une période d'essor continu. L'existence d'énormes étendues de terres fertiles encore en friche et le début du revirement vers la culture intensive, allant de pair avec une application toujours plus large de l'agronomie et de la technique agricole, assurent, grâce aux kolkhoz et aux sovkhoz, la possibilité d'un prodigieux essor de l'agriculture socialiste de l'U.R.S.S.
3. La situation matérielle des travailleurs de l'U.R.S.S. a été radicalement améliorée et leur niveau culturel porté à un degré très élevé. — Le chômage a disparu.
Le nombre des ouvriers et des employés grandit et leur qualification professionnelle augmente.
Le fonds et taux de leurs salaires et des assurances sociales (sanatoriums, maisons de repos, assistance médicale gratuite, pensions aux invalides, aux vieillards, etc.) s'accroissent.
La journée de travail a été réduite à 7 et 6 heures. Les conditions de travail s'améliorent progressivement.
On surmonte victorieusement les difficultés de ravitaillement (suppression des cartes de pain, augmentation de l'approvisionnement des travailleurs en viande et en graisse au fur et à mesure du développement de l'élevage).
L'aspect des grandes villes et des centres industriels a changé : les conditions de vie et d'habitation des travailleurs s'améliorent sans cesse ; à la place des taudis typiques pour les quartiers ouvriers sous le régime du capital, on a construit et l'on continue de construire dans les grandes villes et centres industriels des maisons ouvrières spacieuses, claires et saines.
Grâce à la collectivisation de l'économie agricole et à la liquidation des koulaks en tant que classe, la misère a disparu dans les campagnes et la possibilité a été assurée aux paysans de vivre dans l'aisance et de travailler dans des conditions affermissant leurs forces au lieu de les épuiser.
Le souci des hommes, des travailleurs, des cadres et, en premier lieu, des enfants, est au centre de l'activité du Parti, de l'État et de toutes les organisations syndicales et sociales. Le niveau culturel des travailleurs s'élève rapidement : l'instruction primaire obligatoire et générale a été instituée dans toutes les républiques de l'Union, dans leur langue maternelle, nationale. Des millions d'enfants d'ouvriers, de paysans et d'employés fréquentent les écoles secondaires et supérieures.
On a crée un réseau serré d'établissements préscolaires, ainsi qu'un réseau d'écoles du soir spéciales, cercles et cours pour adultes. Des dizaines de milliers de clubs, de théâtres et de cinémas ont été créés dans les quartiers ouvriers, dans les usines, dans les villages.
On assiste au développement et à l'épanouissement de la culture, nationale pour la forme et socialiste par le contenu, des peuples de l'U.R.S.S., jadis opprimés, abattus et voués à la dégénérescence, aujourd'hui libres et jouissant de la plénitude de leurs droits. La femme, à l'égal que l'homme, participe activement à la construction socialiste.
Celle-ci englobe la génération de jeunes, formés dans les conditions soviétiques, de jeunes qui ignorent l'exploitation capitaliste, les privations et l'absence de droits, et ne reconnaissent que les intérêts, les tâches et les buts du socialisme. La science et tous les arts sont désormais à la portée des grandes masses. Académiciens, savants, explorateurs, artistes, écrivains, peintres et maîtres de toutes les formes de l'art se sont tournés vers les travailleurs.
Toutes ces réalisations matérielles et culturelles, si immenses qu'elles soient en comparaison d'un passé récent et de la situation des travailleurs des pays capitalistes, ne marquent que le début d'un avenir magnifique et proche, plein d'épanouissement et de prospérité, vers lequel s'achemine le pays du socialisme dans tous les domaines.
4. L'État de la dictature du prolétariat a été fortement consolidé au point de vue politique. — Au pays des Soviets, nous avons le régime politique le plus solide, le plus inébranlable, un État de large démocratie, qui n'est pas séparé de la masse du peuple et ne lui est pas opposé, mais est organiquement lié aux masses, défend leurs intérêts, traduit et réalise leur volonté.
Les changements profonds et radicaux, intervenus dans la structure sociale de l'U.R.S.S. du fait de la reconstruction socialiste de l'économie soviétique, de la liquidation des classes d'exploiteurs et de la victoire du système des kolkhoz, ont eu pour résultat d'élargir et de consolider encore plus la base sociale du pouvoir des Soviets.
En conformité avec ces changements, et en s'appuyant sur la confiance accrue des grandes masses en la dictature du prolétariat, le pouvoir soviétique a appliqué de nouvelles mesures, d'une grande portée historique, en vue de rendre son régime encore plus démocratique : substitution du vote égal au vote qui ne l'était pas tout à fait ; du vote direct et secret au vote public à plusieurs degrés ; extension des droits électoraux à de nouvelles couches de la population adulte ; rétablissement du droit de vote à ceux des anciens koulaks qui ont prouvé en fait, par un travail honnête, qu'ils ont cessé de combattre le régime soviétique.
Le développement de la dictature du prolétariat progresse de façon continue dans la voie d'un renforcement et d'une extension sans cesse accrus de la liaison directe de l'État soviétique avec les masses du peuple, avec la majorité écrasante de la population, dans la voie d'une large participation croissante, directe et active des masses populaires à la direction de l'État de l'édification socialiste.
Le développement de la démocratie prolétarienne, réalisé grâce à la liquidation des classes exploiteuses, la consécration de la propriété socialiste en tant que base de la société soviétique, la réalisation de l'unité des intérêts de l'énorme majorité de la population de toutes les républiques de l'Union Soviétique, fortifient sous tous les rapports l'État de la dictature du prolétariat.
Fidèle à ses principes de fraternité, de liberté et d'indépendance de tous les peuples et de toutes les nations, l'U.R.S.S. lutte constamment pour le maintien de la paix entre les peuples, dénonce les pays agressifs des brigands impérialistes et prend toutes les mesures nécessaires pour assurer la défense de la patrie socialiste des travailleurs du monde entier contre l'agression qui la menace de la part des forbans impérialistes.
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