Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Non, la francophonie n’est pas coloniale !

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • #31
    Bachi peut être que cela concerne les formation dans les villes de l'intérieur du pays où il est vrai on parle moins bien le français.
    Je peux t'assurer que sur Alger les universitaires dans les disciplines scientifique parlent encore bien français.
    D'ailleurs il me semble que le Quebec a voulu favoriser l'immigration algérienne en raison justement de la maitrise de la langue française.
    Hope is the little voice you hear whisper "maybe" when it seems the entire world is shouting "no!"

    Commentaire


    • #32
      Ce qui est drole c'est que cet antagonisme Arabe-Francais au niveau des élites s'est maintenant diffusé aux bases populaires, un jeune algérien voulant aborder une demoiselle va tenter de le faire en francais, pour lui ca augmentera ses chances d'etre favorablement percu

      Une mere qui va demander la main d'une fille pour son fils va parler en francais pour donner une image sociale favorable (hna khir aalikoum nahadrou lefronsi feddar)

      Un Ali Haddad qui va s'exprimer dans le forum des entreprises le fait en francais pour donner l'impression d'etre un "intellectuel, bien éduqué"...

      Aw zid w zid

      Commentaire


      • #33
        Vanilla il n y a pas d'antagonisme, la présence du français en Algérie est un fait,avéré, nous sommes tous algériens ici et nous nous exprimons en français, sommes nous tous des hizb frança(toi y compris) pour autant? non bien sûr!
        le français est bel et bien présent en Algérie certains l'admettent d'autres font les autruches ou sortent des épouvantails.

        Quand à l'arabe classique on l'a fait rentrer de force, personnellement j'ai apprécié les cours d'arabe à l'école et j'aime la poésie arabe et je trouve utile d'apprendre l'arabe pour comprendre le Coran mais ca s'arrête là.

        Si on doit m'imposer l'arabe comme langue unique je dis: stop!

        Si l'arabe est là pour effacer mon identité je dis: you can keep dreaming!

        La loi du BESSIF ne fonctionne pas sur le long terme, ce n'est pas très intelligent.
        Quand tu forces quelqu'un à manger, il finit par vomir c'est ce qui s'est passé avec l'arabisation sauvage en Algérie.
        Hope is the little voice you hear whisper "maybe" when it seems the entire world is shouting "no!"

        Commentaire


        • #34
          Ce débat est très chargé idéologiquement parlant, car si la praticité était de mise l'anglais s'imposerait de lui-même comme langue étrangère, pour n'importe quel observateur lucide. Il n'y a pas un seul palier scientifique et/ou économique ou la non-maîtrise de l'anglais étale ses désavantages. Dans un monde ou tout va de plus en plus vite, opter pour le français, c'est opter pour:

          1. La dépendance des pays francophones avancés dans ces domaines (Donc la France), car on est forcément en attente des traductions qu'ils vont faire des productions anglophones, qui sont les plus à jour. Alors que paradoxalement, l'anglais s'impose de plus en plus dans ces-même pays promoteurs de la francophonie, dans les filières scientifiques et financières.

          2. Des situations absurdes ou les partenaires/investisseurs étrangers, doivent avoir recours à des services d'interprètes/traducteurs francophones pour communiquer avec les algériens. Alors que l'anglais est leur lingua franca à tous.

          3. L'exposition à une irradiation néfaste à certaines mentalités et pratiques françaises, qui est une culture bureaucratique, légitimiste et moins entreprenante que la culture anglo-saxone par exemple. Ceci mixé à nos propres tares donne le triste tableau qu'on voit aujourd'hui chez nous, une relation suspecte avec l'argent et le succès d'autrui, une valorisation du statut au détriment de la compétence et surtout une relation de pouvoir avec l'information (Celui qui a l'information a le pouvoir, alors que l'information doit circuler librement au bénéfice de tous).

          4. Faire le relai (malgré soi) de la francophonie et donc du soft power français, car la langue est l'engrenage principal dans toute entreprise de domination culturelle et conséquemment économique et géo-politique.

          Et j'en passe...

          Personnellement, j'ai plus d'ambitions pour mon pays et mes enfants que d'être maintenu comme un relai de francophonie pour le service de l'ancien colonisateur, surtout que cette langue en dehors de son aspect pratique momentanée m'est étrangère et n'a aucune part dans la composition de mon identité. L'argument du français comme "butin de guerre", me fait doucement rire, car elle a été imposé à notre nez et barbe et en son nom une acculturation, dont on subit encore les affres, s'est mise en branle....on ne fait donc pas affaire à une simple langue que le colonisateur a oublié de reprendre dans ses bagages en partant, c'est un outil de domination et se l'approprier en se targuant que c'est un butin de guerre, est un peu à l'image de quelqu'un à qui on a volé un ordinateur, sur lequel on a installé un autre système d'exploitation truffé de maliciels et autres logiciels malveillants et qui une fois récupéré, la personne veut continuer à l'utiliser en l'état coûte que coûte, car c'est son "butin de guerre"...
          Dernière modification par Yugen, 25 mars 2018, 17h59.

          Commentaire


          • #35
            Yugen personne ne parle de préférer le français à l'anglais qui devient LA langue incontournable. Mais de faits, de ce dont nous disposons, d'une réalité algérienne qu'il faut prendre en compte sans se bander les yeux et vivre dans son monde imaginaire et ses fantasmes.
            La France a été présente 130 ans sur notre sol, il ne suffit pas de remplacer l'lphabet francais par l'alphabet arabe pour tout effacer et rentrer dans le rang des pays développés.

            La France a laissé l'Algérie sans rien du tout, la grande majorité de la population était analphabète est ce qu'il aurait été plus intelligent de garder le peu de personnes qualifiées forcément francophones quitte à passer le relais peu à peu à l'anglais, ou de ramener des egyptiens qui n'avaient pas de boulot chez eux pour nous arabiser?

            Le résultat est là, il parle de lui même, la situation s'est dégradé dans tous les domaines par rapport aux années 60-70 , en particulier dans l'enseignement, la quantité au détriment de la qualité, le français est toujours présent en Algérie mais le peu qu'on pouvait en tirer de positif les éléphants de l'arabisation sauvage l'on détruit, résultat nous avons rejoins avec brio, le troupeau des pays arabes sous développés et nous n'avons toujours pas réussi à nous débarrasser de l'héritage linguistique du français.
            Qu'avons nous gagné?
            Des tensions internes identitaire en plus de tout ça.

            C'est ce qui arrive à tous les bornés qui s'entêtent à faire passer leur avis, au lieu de réfléchir avec raison à ce qui serait le mieux pour eux.
            Hope is the little voice you hear whisper "maybe" when it seems the entire world is shouting "no!"

            Commentaire


            • #36
              Mégane
              D'ailleurs il me semble que le Quebec a voulu favoriser l'immigration algérienne en raison justement de la maitrise de la langue française.
              Le niveau de maîtrise demandé est très faible.
              ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

              Commentaire


              • #37
                Megane

                Yugen personne ne parle de préférer le français à l'anglais qui devient LA langue incontournable. Mais de faits, de ce dont nous disposons, d'une réalité algérienne qu'il faut prendre en compte sans se bander les yeux et vivre dans son monde imaginaire et ses fantasmes.
                La France a été présente 130 ans sur notre sol, il ne suffit pas de remplacer l'lphabet francais par l'alphabet arabe pour tout effacer et rentrer dans le rang des pays développés.

                La France a laissé l'Algérie sans rien du tout, la grande majorité de la population était analphabète est ce qu'il aurait été plus intelligent de garder le peu de personnes qualifiées forcément francophones quitte à passer le relais peu à peu à l'anglais, ou de ramener des egyptiens qui n'avaient pas de boulot chez eux pour nous arabiser?

                Le résultat est là, il parle de lui même, la situation s'est dégradé dans tous les domaines par rapport aux années 60-70 , en particulier dans l'enseignement, la quantité au détriment de la qualité, le français est toujours présent en Algérie mais le peu qu'on pouvait en tirer de positif les éléphants de l'arabisation sauvage l'on détruit, résultat nous avons rejoins avec brio, le troupeau des pays arabes sous développés et nous n'avons toujours pas réussi à nous débarrasser de l'héritage linguistique du français.
                Qu'avons nous gagné?
                Des tensions internes identitaire en plus de tout ça.

                C'est ce qui arrive à tous les bornés qui s'entêtent à faire passer leur avis, au lieu de réfléchir avec raison à ce qui serait le mieux pour eux.
                Pour avancer, il faut établir le bon diagnostic. La cause de notre sous-développement n'a pas pour racine la langue, l'arabisation, les égyptiens ou les méchants arabes. La langue (sa maîtrise ou non) n'est qu'un des symptômes de notre sous-développement et non sa cause. On est sous-développé, car les mentalités sont sous-développées...et ce qu'importe que la mentalité en question s'exprime en tagalog, en français ou en arabe. En gros, je pense sincèrement, que même si on a imposé le français à la place de l'arabe, on serait encore sous-développé. Y a qu'à voir les pays francophones à notre sud pour se rendre à l'évidence ou tout simplement observer l'état de nos compatriotes en France qui ne connaissent de l'arabe pour les nouvelles générations que des bribes et qui pourtant se voient dépassés par les autres communautés en terme de développement social, matériel et intellectuel.

                Longue histoire faite courte, on est sous-développés, car on n'a pas accumulé assez de capital culturel et matériel au fil des siècles passés, à cause du peu de concentration de milieux urbains dans notre région du monde, qui en soit est causé par des forces centrifuges tribales, qui sont en eux-mêmes la conséquence de notre géographie plongé dans les steppes et les déserts, qui du fait de la rareté des ressources forcent les humains à un mode de vie pastorale, favorisant des cultures orales aux antipodes d'une culture d'accumulation.

                Donc notre sous-développement n'est pas dû à l'échec de l'arabisation, mais l'échec de l'arabisation est dû à notre sous-développement. Pour ma part, quand je lis ibn ruchd, ibn khaldoun ou ibn tufayl en arabe je n'ai pas l'impression de faire une rupture avec mon passé ou que je suis en train de "m'arabiser", mais qu'au contraire je me réapproprie une immense part de mon héritage, qui me permettra de mieux me comprendre et me projeter dans le future. Je suis fier de pouvoir comprendre des textes de hautes valeurs scientifiques et historiques du moyen-âge dans ma langue maternelle, et si échec il y a en ce moment, ce n'est pas à cause de cette langue, mais de ce qu'on en fait ses locuteurs.

                Commentaire


                • #38
                  Yugen ton histoire courte est bien longue je trouve.

                  Je n'ai pas parlé de méchants arabes, mais de nos dirigeant ignorants qui ont dirigé le pays comme on dirige un douar et qui ont choisi de prendre le mauvais train qui nous a fait prendre encore plus de retard par simple complexe et sans aucune réflexion.
                  J'aurai préféré que l'on mise sur la qualité de l'enseignement pour former des cadres, des médecins et des enseignants compétents que de se focaliser sur le vocabulaire.
                  L'élève est le résultat de l'enseignement de son maitre, quand tu ramènes des chômeurs égyptiens pour enseigner les sciences, il ne faut pas attendre que l'enseignement soit de bonne qualité.
                  le résultats est là encore une fois, trève de chauvinisme, on s'est focalisé sur l'emballage en négligeant le contenu.
                  Maintenant l'anglais est encore plus loin de nous, la technologie aussi.
                  mais nous sommes arabisés, youppii!
                  Quel exploit!
                  Hope is the little voice you hear whisper "maybe" when it seems the entire world is shouting "no!"

                  Commentaire


                  • #39
                    Si nous devons nous passé du français soit: mais quelle langue devrons nous adapter: l'arabe ? En près de 60 ans qu'es-ce que nous avons produis avec ? ...Et surtout qu'es ce qui est produis avec avec y compris là ou cette langue s'est imposée depuis des millénaires ? ...
                    Dernière modification par infinite1, 25 mars 2018, 20h38.

                    Commentaire


                    • #40
                      Yugen ton histoire courte est bien longue je trouve.

                      Je n'ai pas parlé de méchants arabes, mais de nos dirigeant ignorants qui ont dirigé le pays comme on dirige un douar et qui ont choisi de prendre le mauvais train qui nous a fait prendre encore plus de retard par simple complexe et sans aucune réflexion.
                      J'aurai préféré que l'on mise sur la qualité de l'enseignement pour former des cadres, des médecins et des enseignants compétents que de se focaliser sur le vocabulaire.
                      L'élève est le résultat de l'enseignement de son maitre, quand tu ramènes des chômeurs égyptiens pour enseigner les sciences, il ne faut pas attendre que l'enseignement soit de bonne qualité.
                      le résultats est là encore une fois, trève de chauvinisme, on s'est focalisé sur l'emballage en négligeant le contenu.
                      Maintenant l'anglais est encore plus loin de nous, la technologie aussi.
                      mais nous sommes arabisés, youppii!
                      Quel exploit!
                      On est d'accord pour dire que la transition linguistique ne s'est pas fait de manière idéale, mais de là à jeter le bébé avec l'eau du bain, il y a tout un gap sur lequel je ne fait pas le saut avec toi.

                      Quand pour moi le problème de la médiocrité actuelle est social avec pour origine des siècles et des siècles de déclin civilisationnel, pour toi le problème est politique avec pour origine l'option pour l'arabe en lieu et place du français après l'indépendance. Quand pour moi, le rôle de la langue est cosmétique dans cet imbroglio, pour toi il est centrale. Or, la situation de nos compatriotes en France, des afro-américains aux États-Unis, des pays africains qui ont pour langues officiels (et donc d'éducation) des langues européennes, prouve que la langue ne fait pas le développement. La situation des sionistes qui ont revivifié une langue morte prouve par contre que le développement fait la langue.

                      Partant de ces constats, je pense que l'erreur des premiers gouvernements algérien n'était pas d'arabiser, mais d'avoir appliqué un système d'inspiration communiste qui a étouffé l'émergence d'une élite dont on avait grandement besoin. De ne pas avoir créé un système politico-économique personnalisé à nos besoins, en accord avec notre sociologie et histoire. Tout était clé en main et c'était ça notre grande tragédie. Une fois que l'entrain post-indépendance s'est dissipé, le pays s'est effondré car il n'a pas été lancé sur des bases solides. Mais j'ai espoir, qu'avec la libéralisation actuelle, même si elle est imparfaite, conjugué avec une stabilité qui j'espère ne capotera pas, une accumulation de plus en plus grande du capital culturel, social et économique nous donnera les bases solides de notre émergence. Et elle se fera dans les langues nationales, et non dans des langues étrangères.
                      Dernière modification par Yugen, 25 mars 2018, 20h47.

                      Commentaire


                      • #41
                        @infinite1

                        Si nous devons nous passé du français soit, mais quelle langue devrons nous adapter: l'arabe ? En près de 60 ans qu'es-ce que nous avons produis avec ? ...Et surtout qu'es ce qui est produis avec avec y compris là ou cette langue s'est imposée depuis des millénaires ? ...
                        Le français est une langue étrangère, tandis que l'arabe ne l'est pas. Opposer les deux mène logiquement à un non-lieu. S'il fallait opposer le français convenablement à une langue sous le prétexte du pragmatisme, c'est à l'anglais qu'il faut le faire.

                        Concernant le deuxième point, si opter pour une langue devait passer par son ardoise civilisationnelle/scientifique...ect. Il n'y aurait au grand max que quelques langues dans ce monde qui seraient officielles, et l'arabe ma foi a des arguments pour y prétendre et pas des moindres. Dans cette même veine, je n'ai jamais vu de roumain, ni d'ukrainiens contestaient la primauté de leur langue sous le prétexte fallacieux qu'elles n'ont rien produit depuis des millénaires. 3ich tchouf...
                        Dernière modification par Yugen, 25 mars 2018, 20h53.

                        Commentaire


                        • #42
                          @Toulousain

                          Comme on s'est debrouille avec le francais. On peut le faire facilement avec l'Anglais.
                          Non,car il y'a près de deux siècles de frottement du français en algérie dont plusieurs décennies de manière élargie,ce n'est pas de la débrouaillerdise,c'est de la pratique naturelle d'une langue plus ou moins familière.
                          On a rien vu de tel de la france. Est-ce que les Francais sont capables d'envoyer leurs propres enseigner en Algerie le francais ou ailleurs? Je doute.
                          Nous n'avons pas besoin que les français envoient des professeurs,comme nous n'avons besoin ni des anglais et dieu merci plus besoin des Egyptiens pour nous apprendre l'arabe,les algériens sont capables de faire beaucoups de choses dans toutes ces langues,il faut juste ne pas les brider et laisser leurs talents s'exprimer loin des idéologies victimaires et culpabilistes des loosers chroniques .
                          ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
                          On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

                          Commentaire


                          • #43
                            Yugen

                            Tu as tout dit et résumé !.. Formel, court et précis oeilfermé

                            Commentaire


                            • #44
                              ...

                              La langue d'une culture fait-elle toujours le langage d'une parole ou mesure-t-elle encore le courage d'un envol...

                              Il est rarement rapporté que l'avenir et la paix des temps et des espaces, des mondes et des cultures, des peuples et des sociétés, puissent mieux définir, encore et toujours, entre les mots et les maux de leurs valeurs comme de leurs histoires, ce que des lieux et des matières, des âges et des manières, des signes et des lumières, des siècles et des contraires, ont si peu, voire jamais, moins rapporté à leurs consciences...

                              Par contre, la différence des langages n'a jamais trop situé attribué ou fait estimé, à l'évidence, l'existence des partages...

                              merci...
                              ...Rester Humain pour le devenir de l'Homme... K.H.R.

                              Commentaire


                              • #45
                                Francophonie c'est l'héritage des ancien colonie française ....

                                dz(0000/1111)dz

                                Commentaire

                                Chargement...
                                X