. Hâfez de Shirâz est, avec Omar Khayyâm, le poète persan le plus célèbre, le plus aimé. Il est mort en 1389, à une époque où le persan était la langue dominante de l'Asie. C'est l'amour, charnel, idéal ou mystique , qui est au cœur de ses poèmes. L'amour des garçons n'en est pas absent. " Celui-là ne mourra jamais, dont le cœur ne vit que d'amour.
Le divin refuge
A ce seuil, sans demander vaine gloire ou importance,
nous sommes venus.
Pour y chercher refuge contre le sort et ses coups,
nous sommes venus.
Nous sommes les voyageurs à l'étape de l'amour;
Des limites du néant, au pays de l'existence,
nous sommes venus.
Nous vimes ta ligne verte: des jardins du Paradis,
Nous avons voulu chercher cette herbe d'amour, et puis
nous sommes venus.
Nous qui avons ce trésor, dont l'Archange est le gardien,
En mendiant, jusqu'à la porte, au palais du souverain,
nous sommes venus.
Où donc, navire sauveur, ta clémence est- elle ancrée?
Dans l'océan du pardon, mais plongés dans le péché,
nous sommes venus.
L'honneur part. Crève, ô nuage qui nos fautes dissimule!
Car, avec un livre noir, auprès du Souverain Juge,
nous sommes venus.
Hâfez, débarasse- toi de ton vain manteau de laine:
Avec de brûlants soupirs, derrière la caravane,
nous sommes venus.
Hâfez Shirazi
Le divin refuge
A ce seuil, sans demander vaine gloire ou importance,
nous sommes venus.
Pour y chercher refuge contre le sort et ses coups,
nous sommes venus.
Nous sommes les voyageurs à l'étape de l'amour;
Des limites du néant, au pays de l'existence,
nous sommes venus.
Nous vimes ta ligne verte: des jardins du Paradis,
Nous avons voulu chercher cette herbe d'amour, et puis
nous sommes venus.
Nous qui avons ce trésor, dont l'Archange est le gardien,
En mendiant, jusqu'à la porte, au palais du souverain,
nous sommes venus.
Où donc, navire sauveur, ta clémence est- elle ancrée?
Dans l'océan du pardon, mais plongés dans le péché,
nous sommes venus.
L'honneur part. Crève, ô nuage qui nos fautes dissimule!
Car, avec un livre noir, auprès du Souverain Juge,
nous sommes venus.
Hâfez, débarasse- toi de ton vain manteau de laine:
Avec de brûlants soupirs, derrière la caravane,
nous sommes venus.
Hâfez Shirazi
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