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  • #61
    Value of life by Sean Buranahiran

    Boubibtis...merci pour cette vidéo en partage...une belle leçon de vie à prendre en compte...
    Arrivée à bon port !

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    • #62
      Le théorème du singe.

      Une vingtaine de chimpanzés sont isolés dans une pièce où est accrochée au plafond une banane, et seule une échelle permet d’y accéder. La pièce est également dotée d’un système qui permet de faire couler de l’eau très glacée dans la chambre dès qu’un singe tente d’escalader l’échelle.

      Rapidement, les chimpanzés apprennent qu’ils ne doivent pas escalader l’échelle. Le système d’aspersion d’eau glacée est ensuite rendu inactif, mais les chimpanzés conservent l’expérience acquise et ne tentent pas d’approcher de l’échelle.

      Un des singes est remplacé par un nouveau.
      Lorsque ce dernier tente d’attraper la banane en gravissant l’échelle, les autres singes l’agressent violemment et le repoussent. Lorsqu’un second chimpanzé est remplacé, lui aussi se fait agresser en tentant d’escalader l’échelle, y compris par le premier singe remplaçant.

      L’expérience est poursuivie jusqu’à ce que la totalité des premiers chimpanzés qui avaient effectivement eu à subir les douches froides soient tous remplacés.
      Pourtant, les singes ne tentent plus d’escalader l’échelle pour atteindre la banane. Et si l’un d’entre eux s’y essaye néanmoins, il est puni par les autres, sans savoir pourquoi cela est interdit ni jamais eu avoir à subir l’une des douches glacées.

      Cette histoire est utilisée pour symboliser par exemple la naissance et le fonctionnement de la " culture d’entreprise ", des cultures familiales et des secrets de famille notamment. Ce théorème du singe tente d’expliquer par la parabole comment des situations ubuesques peuvent rester bloquées indéfiniment jusqu’à ce qu’un esprit révolutionnaire ne remette en question l’ordre établi.

      Le conditionnement ne nécessite alors plus aucune force autoritaire pour être appliqué. Le système se maintient de lui-même employant l’énergie de chaque individu pour pérenniser le processus
      " Pour qu’une poignée d’individus puisse diriger et contrôler les masses, quelques structures doivent être en place. Ces structures sont les mêmes qu’il s’agisse de manipuler un particulier, une famille, une tribu, une ville, un pays, un continent ou une planète.

      En premier lieu, il faut établir des normes, définir le Bien et le Mal, distinguer le possible de l’impossible, le fou du sage, la mère et la putain. La plupart des gens respectent les normes sans sourciller en raison de l’esprit grégaire qui prévaut depuis des milliers d’années.

      En deuxième lieu, il faut rendre la vie impossible à ceux qui transgressent les normes imposées.
      Le truc le plus efficace pour ce faire est de rendre hors la loi celui qui veut être différent.

      Ainsi, celui qui danse au son d’un autre violon, qui exprime un point de vue divergent, qui vit autrement que ses voisins, devient vite le mouton noir du troupeau. Déjà que le troupeau est conditionné à considérer les normes comme la réalité, son arrogance et son ignorance feront le reste et ridiculiseront ou condamneront celui qui dérange.

      L’opinion d’autrui exerce sur ce dernier une pression pour l’inciter à rentrer dans le rang et sert une mise en garde aux brebis qui songeraient à s’égarer. Un proverbe japonais s’énonce à peu près comme suit : « Ne sois pas le clou qui dépasse car il est le premier à recevoir un coup de marteau. »

      La crainte de l’opinion forge une situation idéale pour que les masses se disciplinent d’elles-mêmes et marchent droit. Chacun des moutons devient le chien berger du troupeau, comme si les compagnons de cellule d’un prisonnier qui tente de s’évader cherchaient à le retenir. Devant une telle situation nous serions tous d’accord pour dire que les prisonniers sont insensés.

      Les humains agissent de la sorte les uns envers les autres en exigeant de tous qu’ils se conforment aux normes auxquelles chacun obéit aveuglément.

      Voici un bel exemple de fascisme psychologique !
      Vous voyez chaque jour une pareille attitude chez les individus qui portent un uniforme et chez les gens du peuple qui gravissent les échelons du pouvoir en marchant sur leurs semblables.
      Ces manœuvres visent à diviser pour mieux régner et elles sont essentielles pour que le troupeau se discipline lui-même.

      Chacun contribue à ériger une prison psychologique, émotive et physique autour de ses semblables. Les manipulateurs n’ont qu’à tirer les ficelles indiquées en temps opportun pour que leurs fantoches agissent comme bon leur semble.
      Ils y parviennent notamment en définissant le contenu pédagogique que goberont les étudiants et le contenu informatif des médias qu’ils possèdent.
      Ainsi, ils peuvent dicter au troupeau naïf et irréfléchi ce qu’il doit penser à propos de soi, d’autrui, de la vie, de l’histoire, des événements en cours. Lorsque des normes sont en place dans une société, il n’est pas nécessaire de contrôler chaque journaliste, enquêteur ou fonctionnaire d’un gouvernement. Les médias et les institutions nationales acceptent la vérité qui correspond aux normes et couvrent de ridicule ou condamnent quiconque propose une autre vision de la réalité."


      Selon David Icke " Enfants de la matrice "
      Arrivée à bon port !

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      • #63
        Cette théorie est souvent donnée en exemple pour critiquer les interdictions religieuses.

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        • #64
          bonsoir Boubibtis

          Cette théorie est souvent donnée en exemple pour critiquer les interdictions religieuses.
          ...entre autres...
          Arrivée à bon port !

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          • #65
            Bonsoir Tisha,

            Comment vas-tu?

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            • #66
              Je vais plutôt bien Boubibtis...et toi ?
              Arrivée à bon port !

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              • #67
                Se sentir le droit d’exister

                Sensation de paix.

                L'horloge du temps est arrêtée. Ces secondes, ces minutes qui me fouaillaient pour me précipiter vers mes travaux, mes recherches, sont ce matin sans pouvoir sur moi. Je goûte l'instant. Je sens qu'il a plus à m'apprendre que l'accumulation de tous les suivants.

                Pourquoi me suis-je si rarement accordé le temps de vivre, le droit de vivre ?
                Il me fallait justifier sans cesse mon existence par ma production, par mon rendement, à mes yeux comme a ceux des autres. Mon existence, en soi, n'avait pas de valeur. Je ne croyais pas exister pour les autres, j'ai fini par ne plus exister pour moi. Ce matin, j'ai le droit d'exister tout seul, pour moi tout seul.

                Je prends le droit d'exister.


                Et les êtres et les choses autour de moi commencent à exister d'une existence plus dense. Eux aussi commencent à avoir le droit d'exister. Nous sommes un univers d'existences solides, réelles, également importantes et respectables. C'est comme si le sablier de l'existence se remplissait de minute en minute de la quantité de réalité qui le rend stable. Ce n'est plus cette sensation de vide qu'il faut remplir d'actes, de mots, d’œuvres.

                Je goûte d'être immobile.

                J'existe davantage de ne rien faire, je repose sur ma racine. Quelle est cette racine ? Je sens l'existence sourdre en moi sans arrêt, et ce mouvement, quand je l'observe, suffit à m'occuper. Je lui fais confiance. Je n'ai plus à intervenir, à me justifier d'exister, il me justifie.

                Exister justifie d'exister.


                C'est bon d'exister. Ça ne doit "servir" à rien d'exister. On n'est pas obligé de servir à quelque chose. On n'est obligé de servir à rien. On a le droit d'exister d'abord. Il me semble que je cherchais sans cesse à justifier mon existence avant d'avoir pris conscience et goût d'exister. Jusqu'ici, il m'était incroyable que l'on puisse passer du temps sans rien faire et ne pas le sentir perdu !

                Le temps n'est pas rempli de ce qu'on y met.


                Mon temps se remplit par l'attention que je lui porte... par le goût que j'en prends, parce que je le considère, parce que je me considère, parce que je me suis restitué LE DROIT D'EXISTER.
                Louis Evely
                Arrivée à bon port !

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                • #68
                  Paroles de sagesse ...
                  Nos existences n ont pas à se justifier ...
                  Elles se sufissent d être....
                  On comprend cela lorsque l on cessé d avoir à prouver qu' on est un bon enfant. Un bon conjoint.un bon parent . Un bon travailleur..un bon ami un bon voisin....

                  Prendre le goût d exister et aimer ce qui on est ce qui nous entoure .... malgré les manques ...


                  Très beau texte !
                  La patience n'a l'air de rien, c'est tout de même une énergie.

                  Commentaire


                  • #69
                    parce que je suis une femme

                    Un petit garçon demande à sa mère: " Pourquoi pleures-tu? "

                    "Parce que je suis une femme " lui répond-elle.

                    "Je ne comprends pas " dit-il.

                    Sa mère l'étreint et lui dit " Et jamais tu ne réussiras. "

                    Plus tard le petit garçon demanda à son père : "Pourquoi maman pleure-t-elle sans raison ? "

                    "Toutes les femmes pleurent sans raison" fut tout ce que son père pu lui dire.

                    Le petit garçon grandit et devint un homme, toujours se demandant pourquoi les femmes pleurent aussi facilement. Finalement il demanda à un sage!

                    Le sage lui fit signe:
                    "Quand Dieu a fait la femme, elle devait être spéciale. Ses épaules devaient être assez fortes pour porter le poids du monde; mais quand même assez douces pour être confortables ".

                    "Il lui a donné une force intérieure pour endurer les naissances et les rejets qui viennent souvent de ses enfants."

                    "Il lui a donné la force pour lui permettre de continuer quand tout le monde abandonne et prendre soin de sa famille en dépit de la maladie et de la fatigue, sans se plaindre."

                    "Il lui a donné la sensibilité pour aimer ses enfants dans n'importe quelle
                    circonstance quand ces derniers l'ont blessée très durement."

                    "Il lui a donné la force de supporter son mari dans ses défauts. "

                    "Il lui a donné la sagesse de savoir qu'un bon époux ne blesse jamais sa femme, mais que quelques fois il teste sa force et sa détermination à demeurer à ses côtés sans faiblir."

                    "Et finalement Il lui a donné une larme à verser. Cela est exclusivement à son usage personnel quand elle en ressent le besoin. "

                    "Tu vois mon fils, la beauté d'une femme n'est pas dans les vêtements qu'elle porte, ni dans son visage, ou dans la façon de se coiffer les cheveux. La beauté d'une femme réside dans ses yeux.

                    C'est la porte d'entrée de son coeur, la place où l'amour réside. Et c'est souvent par ses larmes que tu vois passer son coeur.

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                    • #70
                      L'Amour par Gibran Khalil Gibran

                      "L'Amour" extrait du livre "Le Prophète"

                      Alors Almitra dit:
                      Parle-nous de l'Amour.
                      Et il leva la tête et regarda le peuple assemblé, et le calme s'étendit sur eux. Et d'une voix forte il dit :
                      Quand l'amour vous fait signe, suivez le.
                      Bien que ses voies soient dures et rudes.
                      Et quand ses ailes vous enveloppent, cédez-lui.
                      Bien que la lame cachée parmi ses plumes puisse vous blesser.
                      Et quand il vous parle, croyez en lui.
                      Bien que sa voix puisse briser vos rêves comme le vent du nord dévaste vos jardins.
                      Car de même que l'amour vous couronne, il doit vous crucifier.
                      De même qu'il vous fait croître, il vous élague.
                      De même qu'il s'élève à votre hauteur et caresse vos branches les plus délicates qui frémissent au soleil,
                      Ainsi il descendra jusqu'à vos racines et secouera leur emprise à la terre.
                      Comme des gerbes de blé, il vous rassemble en lui.
                      Il vous bat pour vous mettre à nu.
                      Il vous tamise pour vous libérer de votre écorce.
                      Il vous broie jusqu'à la blancheur.
                      Il vous pétrit jusqu'à vous rendre souple.

                      Et alors il vous expose à son feu sacré, afin que vous puissiez devenir le pain sacré du festin sacré de Dieu.
                      Toutes ces choses, l'amour l'accomplira sur vous afin que vous puissiez connaître les secrets de votre cœur, et par cette connaissance devenir une parcelle du cœur de la Vie.
                      Mais si, dans votre appréhension, vous ne cherchez que la paix de l'amour et le plaisir de l'amour.
                      Alors il vaut mieux couvrir votre nudité et quitter le champ où l'amour vous moissonne,
                      Pour le monde sans saisons où vous rirez, mais point de tous vos rires, et vous pleurerez, mais point de toutes vos larmes.
                      L'amour ne donne que de lui-même, et ne prend que de lui-même.
                      L'amour ne possède pas, ni ne veut être possédé.
                      Car l'amour suffit à l'amour.
                      Quand vous aimez, vous ne devriez pas dire, "Dieu est dans mon cœur", mais plutôt, "Je suis dans le cœur de Dieu".
                      Et ne pensez pas que vous pouvez infléchir le cours de l'amour car l'amour, s'il vous en trouve digne, dirige votre cours.
                      L'amour n'a d'autre désir que de s'accomplir.
                      Mais si vous aimez et que vos besoins doivent avoir des désirs, qu'ils soient ainsi:
                      Fondre et couler comme le ruisseau qui chante sa mélodie à la nuit.
                      Connaître la douleur de trop de tendresse.
                      Etre blessé par votre propre compréhension de l'amour;
                      Et en saigner volontiers et dans la joie.
                      Se réveiller à l'aube avec un cœur prêt à s'envoler et rendre grâce pour une nouvelle journée d'amour;
                      Se reposer au milieu du jour et méditer sur l'extase de l'amour;
                      Retourner en sa demeure au crépuscule avec gratitude;
                      Et alors s'endormir avec une prière pour le bien-aimé dans votre cœur et un chant de louanges sur vos lèvres.

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                      • #71
                        joyna

                        Nos existences n ont pas à se justifier ...
                        .On comprend cela lorsque l on cessé d avoir à prouver qu' on est un bon enfant. Un bon conjoint.un bon parent . Un bon travailleur..un bon ami un bon voisin....
                        Merci pour ton passage et ton commentaire en partage Joyna...
                        En effet, nous n'avons rien à gagner à prouver quoi que ce soit...
                        Arrivée à bon port !

                        Commentaire


                        • #72
                          parce que je suis une femme

                          Illu

                          Très beau texte Illu...que dire de plus à ce qui a été dit...Merci d'être passée le partager avec nous.
                          Arrivée à bon port !

                          Commentaire


                          • #73
                            Boubibtis

                            Aaaah le Prophète de Gibran Khalil Gibran !!
                            Tout ce qui est dit est vraiment matière à réflexion : tous les thèmes liés à notre vie (amour, mariage, enfants, liberté, religion, la notion du bien , du mal, la mort etc)sont successivement abordés par le Prophète dans un langage d'une portée extraordinairement universelle.
                            Merci Boubibtis d'être passé nous offrir ce très beau texte.
                            Arrivée à bon port !

                            Commentaire


                            • #74
                              DEUX FEMMES


                              - Je suis une femme
                              - Je suis une femme

                              - Je suis une femme née d’une femme dont l’Homme acheta une usine
                              - Je suis une femme née d’une femme dont l’Homme travailla à l’usine

                              - Je suis une femme dont l’homme porte des costumes de soie qui surveille constamment son poids.
                              - Je suis une femme dont l’Homme porte des costumes en lambeaux dont le cœur est constamment serré à cause de la faim

                              - Je suis une femme qui éleva deux bébés qui devinrent de beaux enfants
                              - Je suis une femme qui éleva deux bébés morts faute de lait

                              - Je suis une femme qui éleva des jumeaux qui allèrent au lycée et passèrent leurs vacances à l’étranger
                              - Je suis une femme qui éleva trois enfants dont les ventres sont plats faute de nourriture

                              - Mais un Homme vint
                              - Mais un Homme vint

                              - Et il raconta aux paysans qu’ils s’enrichiraient et que ma famille s’appauvrirait
                              - Et il me parla de jours meilleurs et il fît des jours meilleurs

                              - Nous devions manger du riz
                              - Nous mangions du riz

                              - Nous devions manger des haricots
                              - Nous mangions des haricots

                              - On n’accorda plus de visa à mes enfants pour qu’ils puissent partir en vacances en Europe
                              - Mes enfants ne pleuraient plus pour s’endormir

                              - Et je me sentis paysanne
                              - Et je me sentis une femme

                              - Une paysanne avec une vie ennuyeuse, dure sans attrait
                              - Une femme avec une vie qui lui permettait de chanter

                              - Et je rencontrai un Homme
                              - Et je rencontrai un Homme
                              - Et ensemble nous commençâmes à comploter avec l’espoir de retrouver la liberté
                              - Je vis son cœur se mettre à battre avec l’espoir de la liberté, enfin

                              - Un jour, le retour de la liberté
                              - Un jour, la liberté

                              - Et alors
                              - Mais alors

                              - Un jour
                              - Un jour

                              - Il y eut des avions au-dessus de nos têtes et des fusils qui tiraient tout près
                              - Il y eut des avions au-dessus de nos têtes et des fusils qui tiraient au loin

                              - Je rassemblai mes enfants et rentrai chez moi
                              - Je rassemblai mes enfants et courus

                              - Et les fusils s’éloignèrent de plus en plus
                              - Et les fusils se rapprochèrent de plus en plus

                              - Et alors ils annoncèrent le retour de la liberté
                              - Et alors ils arrivèrent, c’était de très jeunes hommes

                              - Ils vinrent en compagnie de mon Homme
                              - Ils vinrent et trouvèrent mon Homme

                              - Ces Hommes qui avaient presque tout perdu
                              - Ils trouvèrent tous ces Hommes qui possédaient que leur vie

                              - Et nous trinquâmes pour fêter l’événement
                              - Et ils les tuèrent tous

                              - Les meilleurs apéritifs
                              - Ils tuèrent mon Homme

                              - Puis ils nous invitèrent à danser
                              - Puis ils vinrent pour moi

                              - Moi
                              - Pour moi, la femme

                              - Et ma sœur
                              - Et pour ma sœur

                              - Alors ils nous emmenèrent
                              - Ils nous emmenèrent

                              - Ils nous emmenèrent dîner dans un petit club privé
                              - Ils nous arrachèrent la dignité que nous avions gagnée

                              - Et ils nous offrirent du bœuf
                              - Et ils nous frappèrent

                              - Les plats se suivaient sans cesse
                              - Sans cesse ils étaient sur Nous

                              - Nous étions prêt d’éclater tant nous avions mangé
                              - Coup de poing, immersion – les sœurs saignent, les sœurs meurent

                              - C’était magnifique d’être libre à nouveau
                              - C’était vraiment un soulagement que d’avoir survécu

                              - Les haricots avaient maintenant presque disparus
                              - Les haricots avaient disparu

                              - Le riz, je l’avais remplacé par le poulet ou du steak
                              - Le riz, je n’en trouve pas

                              - Et que les fêtes continuent nuit après nuit pour effacer tout le temps perdu
                              - Et mes larmes silencieuses se joignent à nouveau aux cris nocturnes de mes enfants

                              - Et je me sens à nouveau une FEMME
                              - On dit que je suis une FEMME

                              (Ce texte a été écrit par une ouvrière chilienne en 1973
                              Peu après l’assassinat du Président Allende
                              Une missionnaire américaine le traduisit
                              et l’emporta avec elle quand elle fut expulsée du CHILI)
                              Arrivée à bon port !

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                              • #75
                                Juste une heure


                                Un homme arrive chez lui un soir fatigué après une dure journée de travail, pour trouver son petit garçon de 5 ans assis sur les marches du perron.

                                - Papa, est-ce que je peux te poser une question?
                                - Bien sûr!
                                - Combien gagnes-tu de l'heure?
                                - Mais, ça ne te regarde pas fiston!
                                - Je veux juste savoir. Je t'en prie, dis-le moi!
                                - Bon, si tu veux absolument savoir : $35.00 de l'heure.
                                - Le petit garçon s'en retourne dans la maison avec un air triste.

                                Il revient vers son père et lui demande :
                                - Papa, pourrais-tu me prêter $10.00?
                                - Bon, c'est pour ça que tu voulais savoir. Pour m'emprunter de l'argent! Va dans ta chambre et couche-toi. J'ai eu une journée éprouvante, je suis fatigué et je n'ai pas le goût de me faire achaler avec des niaiseries semblables.

                                Une heure plus tard, le père qui avait eu le temps de décompresser un peu se demande s'il n'avait pas réagit trop fort à la demande de son fils. Peut-être qu'il voulait s'acheter quelque chose d'important Il décide donc d'aller dans la chambre du petit :
                                - Dors-tu?
                                - Non, papa!
                                - Écoute, j'ai réfléchi et voici le $10.00 que tu m'as demandé. - Oh merci papa!
                                Le petit gars fouille sous son oreiller et en sort $25.00. Le père en voyant l'argent devient encore tout irrité.
                                - Mais pourquoi tu voulais $10.00? Tu as déjà $25.00!
                                Qu'est-ce que tu veux faire avec cet argent?
                                - C'est que... il m'en manquait. Mais maintenant j'en ai juste assez. Papa, est-ce que je pourrais t'acheter une heure de ton temps? Demain soir, arrive à la maison plus tôt. J'aimerais souper avec toi!

                                Auteur inconnu
                                Arrivée à bon port !

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