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  • #31
    ce texte rappelle éloge du silence
    formidablement mis en scène par orson welles

    (je crois que le texte de Shakespeare parle d'un maure à venise)

    merci pour la tefkira

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    • #32
      Avec plaisir Tawenza !
      le texte dont tu parles est Othello ou le maure à Venise effectivement...
      Arrivée à bon port !

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      • #33
        Ecoute-moi

        Écoute-moi, s’il te plaît, j’ai besoin de parler
        Accorde-moi seulement quelques instants
        Accepte ce que je vis, ce que je sens,
        Sans réticence, sans jugement.
        Écoute-moi, s’il te plaît, j’ai besoin de parler
        Ne me bombarde pas de conseils et d’idées
        Ne te crois pas obligé de régler mes difficultés
        Manquerais-tu de confiance en mes capacités?
        Écoute-moi, s’il te plaît, j’ai besoin de parler
        N’essaie pas de me distraire ou de m’amuser
        Je croirais que tu ne comprends pas
        L’importance de ce que je vis en moi
        Écoute-moi, s’il te plaît, j’ai besoin de parler
        Surtout, ne me juge pas, ne me blâme pas
        Voudrais-tu que ta moralité
        Me fasse crouler de culpabilité?
        Écoute-moi, s’il te plaît, j’ai besoin de parler
        Ne te crois pas non plus obligé d’approuver
        Si j’ai besoin de me raconter
        C’est simplement pour être libéré
        Écoute-moi, s’il te plaît, j’ai besoin de parler
        N’interprète pas et n’essaie pas d’analyser
        Je me sentirais incompris et manipulé
        Et je ne pourrais plus rien te communiquer
        Écoute-moi, s’il te plaît, j’ai besoin de parler
        Ne m’interromps pas pour me questionner
        N’essaie pas de forcer mon domaine caché
        Je sais jusqu’où je peux et veux aller
        Écoute-moi, s’il te plaît, j’ai besoin de parler
        Respecte les silences qui me font cheminer
        Garde-toi bien de les briser
        C’est par eux bien souvent que je suis éclairé
        Alors maintenant que tu m’as bien écouté
        Je t’en prie, tu peux parler
        Avec tendresse et disponibilité
        À mon tour je t’écouterai...
        Jacques Salomé
        Arrivée à bon port !

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        • #34
          C’est une histoire vraie. (publiée en janvier 2013 dans "Textes à méditer)

          Un musicien de rue était debout dans l’entrée de la station L’Enfant Plaza du métro de Washington DC.

          Il a commencé à jouer du violon.

          C’était un matin froid, en janvier dernier.
          Il a joué durant quarante-cinq minutes.
          Pour commencer, la chaconne de la 2e partita de Bach, puis l’Ave Maria de Schubert, du Manuel Ponce, du Massenet et de nouveau Bach.

          A cette heure de pointe, vers 8h du matin, quelque mille personnes ont traversé ce couloir, pour la plupart en route vers leur boulot.

          Après trois minutes, un homme d’âge mûr a remarqué qu’un musicien jouait.
          Il a ralenti son pas, s’est arrêté quelques secondes puis a démarré en accélérant.
          Une minute plus tard, le violoniste a reçu son premier dollar : en continuant droit devant, une femme lui a jeté l’argent dans son petit pot.
          Quelques minutes plus tard, un quidam s’est appuyé sur le mur d’en face pour l’écouter mais il a regardé sa montre et a recommencé à marcher..
          Il était clairement en retard.
          Celui qui a marqué le plus d’attention fut un petit garçon qui devait avoir trois ans.
          Sa mère l’a tiré, pressée mais l’enfant s’est arrêté pour regarder le violoniste.
          Finalement sa mère l’a secoué et agrippé brutalement afin que l’enfant reprenne le pas.
          Toutefois, en marchant, il a gardé sa tête tournée vers le musicien.

          Cette scène s’est répétée plusieurs fois avec d’autres enfants.
          Et les parents, sans exception, les ont forcés à bouger.

          Durant les trois quarts d’heure de jeu du musicien, seules sept personnes se sont vraiment arrêtées pour l’écouter un temps.
          Une vingtaine environ lui a donné de l’argent tout en en continuant leur marche.

          Il a récolté 32 dollars.

          Quand il a eu fini de jouer, personne ne l’a remarqué.
          Personne n’a applaudi.

          Une seule personne l’a reconnu, sur plus de mille personnes.

          Personne ne se doutait que ce violoniste était Joshua Bell, un des meilleurs musiciens sur terre.

          Il a joué dans ce hall les partitions les plus difficiles jamais écrites, avec un Stradivarius de 1713 valant 3,5 millions de dollars !

          Deux jours avant de jouer dans le métro, sa prestation au théâtre de Boston était "sold out" avec des prix avoisinant les 100 dollars la place.

          Joshua Bell jouant incognito dans une station de métro a été organisé par le " Washington Post " dans le cadre d’une enquête sur la perception, les goûts et les priorités d’action des gens.

          Les questions étaient :

          * dans un environnement commun, à une heure inappropriée, pouvons-nous percevoir la beauté ?

          * Nous arrêtons-nous pour l’apprécier ?

          * Pouvons-nous reconnaître le talent dans un contexte inattendu ?
          Arrivée à bon port !

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          • #35
            Les masques

            Dans notre monde,
            il n’est pas facile d’être soi-même,
            à découvert, en se montrant tel qu’on est…
            Souvent la vie semble nous obliger à cacher notre vrai visage
            derrière un masque…
            Souvent on a l’impression que tout ce qui est en nous: nos sentiments, la pureté du regard, un geste d’amour, de tendresse, comme
            notre délicatesse et notre sensibilité, est considérée comme une faiblesse.
            Souvent on a même tendance à se culpabiliser d’être à tel point…naïf
            et enfantin. Alors pour se protéger, on se crée des masques, qui présentent des attitudes différentes.
            Ainsi on se montre: fort, insensible, cynique
            s’il le faut ou indifférent, souvent ironique… cachant scrupuleusement les
            sentiments par peur de paraître ridicule !
            On agit ainsi, pensant "se faire
            accepter plus facilement par les autres". Pourtant en agissant de cette façon,
            on fausse complètement les relations avec les autres, qui, eux, se cachent
            peut-être aussi comme nous pour "survivre".
            Dans cet état de choses on comprend combien il peut être difficile à un jeune d’approcher en tel monde,qui par son apparence extérieure peut l’épouvanter et lui faire peur.
            L’absurdité de cette situation est qu’en cachant notre vraie nature on se force à PARAÎTRE ce que l’on est pas, au lieu de TRANSPARAÎTRE ce qui est beau en nous, ce qui est NOUS.
            Mais… rassurons-nous ! Derrière ces masques, il n’est pas
            rare de trouver des coeurs qui battent et qui sont purs et vrais.
            Pour nous sensibles, timides, le masque peut être utile un moment, avant de
            comprendre notre vraie beauté et cesser d’avoir peur. Un jour, nous choisirons de vivre pleinement ce que nous sommes en vérité.
            Cela peut être l’une de nos plus grandes victoires…

            " L’important n’est pas de paraître, mais
            d’ÊTRE"…

            Auteur inconnu
            Arrivée à bon port !

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            • #36
              Chaque visage est un miracle


              Un enfant noir, à la peau noire, aux yeux noirs aux cheveux crépus ou frisés est un enfant.
              Un enfant blanc, à la peau rose, aux yeux bleus ou verts aux cheveux blonds et raides est un enfant.
              L’un et l’autre, le noir et le blanc ont le même sourire quand une main leur caresse le visage, quand on les regarde avec amour .
              Ils verseront les mêmes larmes si on les contrarie, si on leur fait mal. Il n’existe pas deux visages absoluement identiques. Chaque visage est un miracle parce qu’il est unique. Deux visages peuvent se ressembler, mais ils ne seront jamais tout à fait les mêmes. La vie est justement ce miracle. Ce mouvement permanent et bougeant et qui ne reproduit jamais le même visage.
              Vivre ensemble est une aventure où l’amour, l’amitié est une belle rencontre avec ce qui n’est pas moi.
              Ce qui est toujours différent de moi et qui m’enrichit.

              Tahar Ben Jéloun (Mots et merveilles)
              Arrivée à bon port !

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              • #37
                mais je n'avais pas vu tout ces jolis petits textes
                merci tisha
                je viens de passer un bon moment de les lire
                La patience n'a l'air de rien, c'est tout de même une énergie.

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                • #38
                  Merci Joyna...ça me fait plaisir que tu sois passée par ici...
                  Arrivée à bon port !

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                  • #39
                    Il fait beau aujourd'hui !

                    Bien sûr que la vie est remplie de misères,
                    Je n’ai jamais dit le contraire.
                    Je sais que j’en ai eu ma part à éteindre
                    Et que j’ai mille raisons de me plaindre.
                    Contre moi vents et orages se sont unis;
                    Et combien de fois le ciel a été gris !
                    Les épines et les ronces m’ont piqué,
                    À gauche, à droite, et ailleurs aussi.
                    Mais, pour dire toute la vérité,
                    Fait-il assez beau aujourd’hui !
                    À quoi sert de toujours brailler
                    Et de rabâcher les soucis d’hier ?
                    À quoi sert de ressasser le passé
                    Et, au printemps, de parler de l’hiver ?
                    Un chacun doit avoir ses tribulations
                    Et mettre de l’eau dans son vin.
                    La vie n’est certes constante célébration.
                    Des soucis ? Bien sûr, j’ai eu les miens.
                    Mais il faut bien le voir aussi :
                    Il fait diablement beau aujourd’hui !
                    C’est aujourd’hui que je vis,
                    Et non pas il y a un mois.
                    T’en as, t’en as pas, tu donnes et tu prends
                    Selon qu’en décide le moment.
                    Hier, un nuage de chagrin
                    A bien assombri mon chemin.
                    Demain, il pleuvra peut-être
                    À casser les carreaux de fenêtres,
                    Mais faut le dire, puisque c’est ainsi :
                    Fait-il assez beau aujourd’hui !
                    (Douglas Malloch)
                    Arrivée à bon port !

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                    • #40
                      Si tu as été enfant pendant les années 70, 80 ou au début des années 90

                      Si tu as été enfant pendant les années 70, 80 ou au début des années 90,
                      Comment as tu fait pour survivre ?!

                      Enfants, nous allions dans des voitures sans ceintures de sécurité, ni airbags. Voyager à l’arrière d’une camionnette était une promenade sympa. On s’en souvient encore…

                      Nos berceaux étaient peints avec des couleurs brillantes à base de plomb!
                      Il n’y avait pas de bouchons de sécurité sur les bouteilles de médicaments, ni sur les tiroirs ou les portes…

                      Quand nous partions à vélo, nous n’avions ni casque, ni protection pour les coudes ou les genoux.
                      Et c’était génial, quand on transformait notre vélo en "moto" avec un simple gobelet en plastique sur la roue arrière.

                      On buvait de l’eau du robinet du jardin ou là où on en trouvait, jusqu’à ce qu’on n’ait plus soif. On n’avait pas de bouteille d’eau minérale.

                      On mettait des heures à construire des voitures avec des caisses et des tuyaux et, ceux qui avaient la chance d’avoir un ami avec un vélo, en profitaient pour se faire remorquer et… en haut de la pente, ils se rappelaient qu’ils n’avaient pas de freins !!!

                      Après quelques chocs, on a appris à résoudre le problème… On se laissait tomber contre un arbre ou par terre. Eh oui! A l’époque, il n’y avait pas beaucoup de voitures!

                      On sortait jouer à la seule condition de rentrer pour l’heure du repas, ou à la tombée de la nuit…
                      On allait à l’école seulement le matin, on rentrait manger après avoir savouré des fruits tout au long du chemin…
                      On n’avait pas de portable… Comme ça… personne ne pouvait savoir où on traînait!!!
                      Impensable !!!

                      On se coupait, on se cassait les os, on perdait des dents, mais, il n’y a jamais eu de plainte pour ces accidents…
                      Personne n’était coupable… seulement nous-mêmes.
                      On mangeait de tout, des biscuits, du pain, du chocolat, des glaces. Nous buvions des boissons sucrées mais n’avions pas de problèmes de poids, car l’on passait la journée à courir et à jouer.
                      On partageait un coca entre quatre (quand l’on pouvait se l’acheter et c’était la bouteille en verre d’un litre)… On buvait tous à la même bouteille et personne n’est mort pour ça.

                      On n’avait pas de PlayStations, MP3, Nintendo Wii, XBoxs, 99 chaînes de TV par câble, vidéograveurs, ciné son "surround", portables, ordis, "chat-rooms", Internet, etc …
                      Par contre: On avait de vrais amis !!!
                      On sortait, on prenait nos vélos ou on marchait jusqu’à chez nos copains, on sonnait ou…on entrait tout simplement sans sonner et on allait jouer…
                      Là dehors! Dans ce monde cruel! Sans un gardien payé par Papa!

                      On jouait avec des bâtons, avec des balles de tennis, aux policiers et aux voleurs, à cache-cache, au football, au ballon prisonnier, et dans l’équipe qui se formait pour jouer, quelques uns n’étaient pas choisis. Mais, ça n’a jamais fait de drame.
                      Certains n’étaient pas de très bons élèves, ils devaient simplement redoubler l’année quand ils ne réussissaient pas. Personne n’allait chez le psychologue, ni le psychopédagogue, il n’y avait pas de dyslexie. Simplement, on redoublait et on avait une deuxième chance.
                      On avait de la liberté, des succès et des échecs, des responsabilités… Et on a appris à gérer.

                      Es-tu de cette génération ?
                      Si tu l’es, donne-toi une minute de réflexion et partage ces souvenirs avec tes amis.
                      Peut-être pendant quelques instants oublieront-ils la vie agitée qu’ils vivent et redeviendront les enfants d’autrefois…

                      Certains dirons sûrement :
                      "Qu’est-ce que c’était que ça ?"

                      Mais qu’est-ce qu’on était HEUREUX...
                      Arrivée à bon port !

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                      • #41
                        L'homme à la fenêtre (Les yeux de l’âme)

                        Deux hommes, gravement malades, occupaient la même chambre d’hôpital. Un des deux hommes était autorisé à s’asseoir dans son lit pendant une heure chaque après-midi afin d’évacuer les fluides de ses poumons. Son lit était à côté de la seule fenêtre de la chambre. L’autre homme devait passer ses journées couché sur le dos.Les hommes parlaient pendant des heures. Ils parlaient de leur épouse et famille, leur maison, leur emploi, leur participation dans le service militaire et où ils avaient été en vacances.

                        Et chaque après-midi, quand l’homme dans le lit près de la fenêtre pouvait s’asseoir, il passait le temps à d’écrire à son compagnon de chambre tout ce qu’il pouvait voir à l’extérieur. L’homme dans l’autre lit commença à vivre pour ces périodes d’une heure où son monde était élargi et égayé par toutes les activités et couleurs du monde extérieur.

                        Selon son compagnon, de la fenêtre, on voyait un très beau parc, au milieu duquel se trouvait un étang où barbotaient des canards et des cygnes, tandis que des enfants faisaient naviguer leurs petits bateaux. Des amoureux déambulaient, bras dessus, bras dessous, parmi des fleurs de toutes les couleurs de l’arc-en-ciel. De grands arbres décoraient le paysage et le point de vue sur la ville, qui se profilait à distance, étaient magnifique.

                        Pendant que l’homme près de la fenêtre décrivait tout ceci dans le détail exquis, l’homme de l’autre côté de la chambre fermait ses yeux et imaginait la scène pittoresque. Lors d’un bel après-midi, l’homme près de la fenêtre décrivit une parade qui passait par-là. Bien que l’autre homme ne puisse pas entendre l’orchestre, il pouvait la voir avec l’oeil de son imagination tellement son compagnon l’a dépeint avec des mots descriptifs.

                        Les jours et les semaines passèrent. Un matin, l’infirmière de jour est arrivée pour apporter l’eau pour leurs bains et trouva le corps sans vie de l’homme près de la fenêtre, qui est mort paisiblement dans son sommeil. Elle était attristée et appela les préposés pour prendre son corps.

                        Dès qu’il senti que le temps était approprié, l’autre homme demanda s’il pouvait être déplacé à côté de la fenêtre. L’infirmière était heureuse de le transférer et après s’être assurée qu’il était confortable, elle le laissa seul. Lentement, péniblement, il se monta vers le haut sur un coude pour jeter son premier coup d’oeil dehors. Enfin il aurait la joie de le voir lui-même. Il s’étira pour se tourner lentement vers la fenêtre près du lit.
                        Tout ce qu’il vit fut un mur.

                        L’homme demanda à l’infirmière pourquoi son compagnon de chambre décédé avait décrit de si merveilleuses choses. L’infirmière répondit que l’homme était aveugle et ne pouvait donc pas savoir que la fenêtre donnait sur un mur. Elle dit : "Peut-être, il a simplement voulu vous encourager."

                        Épilogue…

                        Il y a un bonheur énorme à rendre d’autres personnes heureuses, en dépit de nos propres situations. La peine partagée est la moitié de la douleur, mais le bonheur une fois partagé, est doublé. Si vous voulez vous sentir riche, vous n’avez qu’à compter toutes les choses que vous avez que l’argent ne peut pas acheter. Chaque jour est un cadeau, c’est pourquoi il faut l’apprécier et le vivre pleinement...
                        Arrivée à bon port !

                        Commentaire


                        • #42
                          Très belle leçon de vie Tisha.
                          Merci d'avoir partagé celle-ci et toutes les autres avec nous.

                          Commentaire


                          • #43
                            Tout le plaisir est pour moi Boubibtis...
                            Merci à toi d'être passé lire...
                            Arrivée à bon port !

                            Commentaire


                            • #44
                              Merci pour ce partage, Tisha, très belle leçon de générosité...
                              Tuer ce monstre le temps, n'est-ce pas l'occupation la plus ordinaire et la plus légitime de chacun ?
                              Charles Baudelaire ; Le spleen de Paris, Le galant tireur (posthume, 1869)

                              Commentaire


                              • #45
                                Hello Monrefuge !
                                Merci à toi d'être passée par ici...ça me fait plaisir...
                                Arrivée à bon port !

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