Son dernier roman «Zabor ou les Psaumes» sortira en Algérie le 20 du mois courant : Kamel Daoud en tournée de présentation à partir du 22 août.
- Le nouveau roman de Kamel Daoud intitulé «Zabor ou Les psaumes» sortira en Algérie aux éditions Barzakh, le 20 août. Il paraîtra également en France, à cette même date, aux éditions Actes Sud qui a acquis les droits auprès de son éditeur algérien. A cette occasion, l’auteur entamera une tournée de présentation en Algérie, à partir du 22 et jusqu’au 26 août. Il se rendra à Constantine, Béjaïa, Tizi-Ouzou, Alger et Oran.
- L’auteur Kamel Daoud entamera le 22 août une tournée de présentation de son nouveau roman, «Zabor ou les psaumes», qui sortira le 20 août aussi bien en Algérie (aux éditions Barzakh) qu’en France (aux éditions Actes, qui a acheté les droits à Barzakh).
Il sera le mardi 22 août à 17h30 à la librairie Média-Plus de Constantine, et il animera le café littéraire de Béjaïa organisé au niveau du Théâtre régional Malek-Bouguermouh, le lendemain, le mercredi 23 août à 16h.
Kamel Daoud sera l’invité, le jeudi 24 août à 10h30, du café littéraire de Bouzeguène, puis se rendra durant la même journée à Tizi-Ouzou pour animer une rencontre à 15h à la librairie Omar Cheikh. L’auteur de «Meursault contre enquête» (plus de 30 traductions parues ou en cours de ce roman, qui a également reçu le Goncourt du premier roman 2015 et le Prix des Cinq Continents de la Francophonie 2014) animera une rencontre à Alger, le vendredi 25 août à 17h30 au niveau de la nouvelle librairie L’Arbre à dires sise à Sidi Yahia.
Cette tournée prendra fin le samedi 26 août lors d’une rencontre prévue à 15h à la librairie Livres, Arts et Culture d’Oran.
En outre, le roman «Zabor ou les psaumes» s’intéresse à Ismaël, «né d’une mère répudiée, morte quand il était encore tout jeune. Il a alors son père qui, sur insistance de sa nouvelle femme, a fini par l’installer à l’écart du village, dans une maison d’ancien colon où il a été élevé par une tante sans mari et un grand-père mutique. Dans son village aux portes du désert, tout le monde parlait un idiome commun, apte à désigner les choses du quotidien.
À l’école, puis à l’école coranique, il a appris une nouvelle langue, celle de la loi et de Dieu. Dans les quelques romans d’une bibliothèque oubliée, il a découvert un troisième langage, celui du désir, de la liberté, de l’aventure, du mystère – de la fiction», peut-on lire dans la présentation de l’éditeur.
Ce personnage singulier est «depuis toujours ou presque, convaincu d’avoir un don : s’il écrit, il repousse la mort ; celui ou celle qu’il enferme dans les phrases de ses cahiers gagne du temps de vie. Son véritable nom lui a été révélé en même temps que ce pouvoir : il a choisi d’être Zabor («psaumes»)», lit-on encore dans la présentation. Il est sollicité lorsque son père est sur le point de mourir pour écrire, pour «retarder la fatale échéance». Il écrit «compulsivement».
Ce texte est présenté comme une «fable» et «une confession», il est, toujours selon la présentation, «le roman de formation d’une âme torturée qui se livre sur sa découverte des puissances telluriques de la langue, de l’écriture et du corps, s’inventant une manière libre et radicale de défier la mort par l’imaginaire». Et cette question éternelle, dans la littérature, qui s’esquisse dans l’œuvre : «peut-on sauver le monde par un livre ?».
Kamel Daoud a également rédigé une présentation de son roman (transmise par l’éditeur). Selon lui, «j’ai écrit ‘Zabor’ pour raconter mes croyances : toute langue est autobiographique. Ecrire, c’est se libérer ; lire, c’est rejoindre ou embrasser ; imaginer, c’est assurer sa propre résurrection. Le dictionnaire est une escalade du sens. Mais aussi une impasse : les livres sacrés racontent la chute, mais ne disent rien du goût du fruit défendu. Langue est dans l’antécédent du mot : le goût. C’est aussi le but de cette fable : rappeler cette hiérarchie».


- Le nouveau roman de Kamel Daoud intitulé «Zabor ou Les psaumes» sortira en Algérie aux éditions Barzakh, le 20 août. Il paraîtra également en France, à cette même date, aux éditions Actes Sud qui a acquis les droits auprès de son éditeur algérien. A cette occasion, l’auteur entamera une tournée de présentation en Algérie, à partir du 22 et jusqu’au 26 août. Il se rendra à Constantine, Béjaïa, Tizi-Ouzou, Alger et Oran.
- L’auteur Kamel Daoud entamera le 22 août une tournée de présentation de son nouveau roman, «Zabor ou les psaumes», qui sortira le 20 août aussi bien en Algérie (aux éditions Barzakh) qu’en France (aux éditions Actes, qui a acheté les droits à Barzakh).
Il sera le mardi 22 août à 17h30 à la librairie Média-Plus de Constantine, et il animera le café littéraire de Béjaïa organisé au niveau du Théâtre régional Malek-Bouguermouh, le lendemain, le mercredi 23 août à 16h.
Kamel Daoud sera l’invité, le jeudi 24 août à 10h30, du café littéraire de Bouzeguène, puis se rendra durant la même journée à Tizi-Ouzou pour animer une rencontre à 15h à la librairie Omar Cheikh. L’auteur de «Meursault contre enquête» (plus de 30 traductions parues ou en cours de ce roman, qui a également reçu le Goncourt du premier roman 2015 et le Prix des Cinq Continents de la Francophonie 2014) animera une rencontre à Alger, le vendredi 25 août à 17h30 au niveau de la nouvelle librairie L’Arbre à dires sise à Sidi Yahia.
Cette tournée prendra fin le samedi 26 août lors d’une rencontre prévue à 15h à la librairie Livres, Arts et Culture d’Oran.
En outre, le roman «Zabor ou les psaumes» s’intéresse à Ismaël, «né d’une mère répudiée, morte quand il était encore tout jeune. Il a alors son père qui, sur insistance de sa nouvelle femme, a fini par l’installer à l’écart du village, dans une maison d’ancien colon où il a été élevé par une tante sans mari et un grand-père mutique. Dans son village aux portes du désert, tout le monde parlait un idiome commun, apte à désigner les choses du quotidien.
À l’école, puis à l’école coranique, il a appris une nouvelle langue, celle de la loi et de Dieu. Dans les quelques romans d’une bibliothèque oubliée, il a découvert un troisième langage, celui du désir, de la liberté, de l’aventure, du mystère – de la fiction», peut-on lire dans la présentation de l’éditeur.
Ce personnage singulier est «depuis toujours ou presque, convaincu d’avoir un don : s’il écrit, il repousse la mort ; celui ou celle qu’il enferme dans les phrases de ses cahiers gagne du temps de vie. Son véritable nom lui a été révélé en même temps que ce pouvoir : il a choisi d’être Zabor («psaumes»)», lit-on encore dans la présentation. Il est sollicité lorsque son père est sur le point de mourir pour écrire, pour «retarder la fatale échéance». Il écrit «compulsivement».
Ce texte est présenté comme une «fable» et «une confession», il est, toujours selon la présentation, «le roman de formation d’une âme torturée qui se livre sur sa découverte des puissances telluriques de la langue, de l’écriture et du corps, s’inventant une manière libre et radicale de défier la mort par l’imaginaire». Et cette question éternelle, dans la littérature, qui s’esquisse dans l’œuvre : «peut-on sauver le monde par un livre ?».
Kamel Daoud a également rédigé une présentation de son roman (transmise par l’éditeur). Selon lui, «j’ai écrit ‘Zabor’ pour raconter mes croyances : toute langue est autobiographique. Ecrire, c’est se libérer ; lire, c’est rejoindre ou embrasser ; imaginer, c’est assurer sa propre résurrection. Le dictionnaire est une escalade du sens. Mais aussi une impasse : les livres sacrés racontent la chute, mais ne disent rien du goût du fruit défendu. Langue est dans l’antécédent du mot : le goût. C’est aussi le but de cette fable : rappeler cette hiérarchie».


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