Aux débuts du premier millénaire avant l’ère commune, les Phéniciens, venus de l’Orient méditerranéen (le Liban actuel), ont fondé des comptoirs et des colonies dans le bassin occidental de la mer Méditerranée, dont ils occupent le littoral sud. À partir du VIIIe siècle avant l’ère commune, les Grecs installent, quant à eux, des colonies sur le littoral nord de la Méditerranée. Les grandes îles du bassin méditerranéen occidental, la Corse, la Sicile et la Sardaigne, sont partagées entre ces deux grandes zones économiques et culturelles concurrentes. En revanche, l’espace correspondant aux Colonnes d’Hercule (détroit de Gibraltar) et les littoraux européen et africain de l’océan Atlantique, sont entièrement aux mains des Phéniciens.
Une nouvelle ère, qualifiée de libyphénicienne ou punique par les historiens contemporains, s’ouvre à partir du VIe siècle av. J.C, lorsque les Phéniciens d’Occident s’émancipent de la tutelle de la Phénicie orientale. Carthage, qui commande le détroit de Sicile, assure l’hégémonie d’une confédération de colonies fondées jadis par les commerçants de Phénicie. Son aire d’influence s’étend sur la majeure partie de la Méditerranée occidentale et sur les littoraux de l’océan Atlantique de part et d’autre des Colonnes d’Hercule. C’est ainsi que la plupart des cités et comptoirs phéniciens du Maroc entrent dans l’orbite de la grande métropole de Carthage.
L’importance de la cité de Carthage pour le Maroc antique mérite qu’on revienne à sa fondation à la fin du IXe siècle avant l’ère commune. Une princesse de Tyr, Élissa, suite à l’assassinat de son mari, quitte la Phénicie pour s’établir au point de contrôle entre les deux bassins de la Méditerranée, dans le golfe de Carthage. La date de fondation traditionnelle de 814 avant l’ère commune et l’archéologie confirment les origines très anciennes de Carthage, dont le nom phénicien Qart-Hadasht signifie « ville nouvelle ». « Élissa sollicita l’amitié des habitants qui voyaient avec joie, dans l’arrivée de ces étrangers, une occasion de trafics et de mutuels échanges. Elle accepta autant de terrain qu’en pourrait couvrir une peau de bœuf, pour y faire se reposer, jusqu’au moment de son départ, ses compagnons fatigués par une longue navigation », relate, plus de mille ans plus tard, l’historien romain Justin, dans son Histoire universelle. Il poursuit : « Puis elle fit couper la peau en lanières très minces et occupa ainsi plus d’espace qu’elle n’en avait demandé. De là vint plus tard à ce lieu le nom de Byrsa (bœuf). Puis, attirés par l’espoir du gain, les gens du voisinage, accourant en foule apporter aux étrangers force marchandises, s’établirent chez eux et, de cette foule d’hommes, il se forma une sorte de cité. »
Ce texte tardif de Justin nous replonge aux temps de la fondation des colonies en terres étrangères, à l’époque où la violence et la séduction concourent à l’installation de populations allogènes en Afrique. Il nous révèle aussi que les populations libyco-berbères ont bien compris l’intérêt de faire des échanges avec ces commerçants expérimentés. Le texte évoque encore la fusion des populations allogènes et indigènes sur le sol de la cité nouvelle, comme cela a été sans doute le cas pour les cités du Maroc. C’est pourquoi, à côté des termes de carthaginois ou punique, nous utiliserons celui de libyphénicien, qui illustre mieux les échanges et les apports mutuels entre le monde phénicien et le monde libyco-berbère. Par exemple, tout près de Tanger, un atelier de céramique typiquement punique a fonctionné durant plusieurs siècles, montrant l’évolution des goûts et des techniques sous l’effet des influences locales.
Mémoires d’outre-tombe
Au Maroc, l’installation durable des Libyphéniciens est clairement attestée par les nombreuses nécropoles identifiées et fouillées à Tanger, Lixus, Melilia, Azemmour et Tit, près d’El-Jadida. Les tombes, taillées, construites ou encore aménagées dans des grottes faisant office de mausolées, ont révélé un matériel riche et abondant. Poterie ordinaire, céramique de luxe importée de Grèce ou d’Italie, bijoux, amulettes, scarabées importés d’Egypte… autant de pièces qui instruisent le dossier de la présence de commerçants carthaginois sur les littoraux marocains. La présence punique sur le sol du Maroc antique a également influencé la forme des sépultures mégalithiques libyco-berbères. Sous les tumuli antiques, les dolmens (chambres funéraires) se dotent de chevets (niches latérales) creusés dans les parois, qui les rapprochent des caveaux puniques. Au cœur même de la cité de Volubilis, se dresse un monticule de 40 m de diamètre et de 6 m de haut. Ce tumulus funéraire, antérieur à la cité romaine et respecté par toutes les constructions postérieures au cours de l’histoire glorieuse du site, est probablement le tombeau d’un héros fondateur. Les fouilles du tumulus ont révélé, outre un tronçon de rempart en brique crue, quatre inscriptions puniques qui attestent de l’influence carthaginoise sur la cité préromaine.
Près de Midelt, les fouilles de la nécropole mégalithique de Tayadirt ont révélé des bijoux typiquement puniques, comme des boucles d’oreille en or aux extrémités entourées d’une spirale de fil d’or, ou comme ces perles de verre bleu et de cornaline fréquentes dans les tombeaux de Carthage. Des trouvailles comparables ont été observées dans des tumuli du Tafilalet ou du Draâ. Ces différents éléments montrent l’existence d’une influence extérieure essentiellement punique. Une petite attache d’anse d’origine étrusque, trouvée également à Tayadirt, est devenue un objet de parure ou de culte. Ceci nous rappelle que la puissante civilisation étrusque était l’alliée des Carthaginois contre les cités grecques dans le bassin occidental de la Méditerranée. Ces découvertes témoignent des contacts et des échanges entre les établissements libyphéniciens de la côte et les populations libyco-berbères de l’intérieur du pays. On aurait pu penser que les populations des montagnes ou des espaces présahariens, éloignées des mers où croisent les navires carthaginois, étaient restées à l’écart des influences puniques. Si la preuve de ces contacts est bien établie, on ignore tout encore des voies d’acheminement de ces objets jusqu’aux lieux de leurs découvertes. Signalons encore le mausolée préromain de la maison à l’Ephèbe, à Volubilis, qui a été transformé en cellier à l’époque romaine. Son appareil de pierre extérieur se distingue nettement des murs romains. Une chambre funéraire voûtée, que précède une antichambre, rattache ce mausolée aux tombeaux puniques de Carthage et signale une fois encore le passé libyphénicien de la cité du Zerhoun. D’innombrables sépultures préromaines du Maroc restent à fouiller. Elles livreront sans doute de nouveaux éclairages sur les rapports du Maroc antique avec les grands courants du monde méditerranéen.
La religion n’échappe naturellement pas à cette fusion des mondes libyque et punique. Des édifices sacrés de tradition carthaginoise ont été identifiés notamment à Lixus, alors que d’autres, à Banasa, à Sala, à Volubilis, quoique d’époque romaine, portent l’empreinte de traditions préromaines, en l’occurrence libyphéniciennes. À Volubilis, dans le sanctuaire B situé sur la rive gauche de l’oued Fertassa, à l’écart des quartiers d’habitation et du centre public, les fouilles ont révélé l’existence d’un tophet, unique sanctuaire de ce type au Maroc antique. Enclos sacré combinant un cimetière et un temple, le tophet est un espace particulier que l’on retrouve sur de nombreux sites carthaginois. On y pratiquait des sacrifices d’animaux (volatiles, rongeurs) placés dans des vases cinéraires.
Rites libyphéniciens et langue punique officielle
Ce matériel archéologique fait du temple B le site punique le mieux doté après Carthage et El Hofra. Au contraire des tophets de Carthage, de Sicile ou de Sardaigne, aucun dépôt d’enfants n’est attesté à Volubilis. La faiblesse des reliefs des stèles de ce site et leur schématisation compliquent leur interprétation. Elles présentent un personnage vu de face avec les bras levés dans une attitude exprimant l’offrande, l’invocation, le salut, le recueillement ou le souci de la fécondité. Certaines pourraient s’apparenter au dieu libyco-berbère Aulisua, porteur d’une dépouille de lion et d’une massue, assimilé au dieu phénicien Melqart, l’Hercule des Romains.
À l’instar de Volubilis, toutes les villes antiques du Maroc, qu’elles soient littorales ou continentales, qu’elles portent un nom phénicien ou berbère, sont des foyers de culture punique mêlée de traditions locales. Il ne reste que peu d’inscriptions en langue punique. Leur contenu est très limité et souvent indéchiffrable. De ces fragments, on peut conclure à la proximité du punique et du phénicien dont il est issu. Avant la conquête romaine, d’un bout à l’autre de l’Afrique du Nord, la langue officielle des différents Etats libyco-berbères est le punique, même si la langue courante est certainement le libyque, le berbère ancien, et ses variations locales. C’est en punique que sont rédigés les dédicaces religieuses, les rares textes administratifs conservés et les épitaphes royales. Certes, les populations libyco-berbères possédent un système d’écriture pour exprimer les différentes formes de la langue libyque. Seule la cité de Dougga (Tunisie) tente un moment, sous les rois Massinissa et Micipsa, d’utiliser le libyque dans ses inscriptions officielles. D’ailleurs, c’est l’existence des textes bilingues punico-libyques qui a permis au libyque oriental d’être bien déchiffré.
Les légendes monétaires portent des inscriptions puniques, car de nombreuses villes telles que Sala, Tingi, Tamuda et Lixus ont le droit de battre monnaie. Par exemple, les monnaies de Rusadir, l’actuel cap des Trois Fourches, portent l’inscription punique RS’DR, qui signifie « cap puissant ». L’avers des monnaies porte une tête imberbe, alors que le revers représente les symboles de la richesse agricole de la cité : un épi de blé, une grappe de raisin ou une abeille.
Une nouvelle ère, qualifiée de libyphénicienne ou punique par les historiens contemporains, s’ouvre à partir du VIe siècle av. J.C, lorsque les Phéniciens d’Occident s’émancipent de la tutelle de la Phénicie orientale. Carthage, qui commande le détroit de Sicile, assure l’hégémonie d’une confédération de colonies fondées jadis par les commerçants de Phénicie. Son aire d’influence s’étend sur la majeure partie de la Méditerranée occidentale et sur les littoraux de l’océan Atlantique de part et d’autre des Colonnes d’Hercule. C’est ainsi que la plupart des cités et comptoirs phéniciens du Maroc entrent dans l’orbite de la grande métropole de Carthage.
L’importance de la cité de Carthage pour le Maroc antique mérite qu’on revienne à sa fondation à la fin du IXe siècle avant l’ère commune. Une princesse de Tyr, Élissa, suite à l’assassinat de son mari, quitte la Phénicie pour s’établir au point de contrôle entre les deux bassins de la Méditerranée, dans le golfe de Carthage. La date de fondation traditionnelle de 814 avant l’ère commune et l’archéologie confirment les origines très anciennes de Carthage, dont le nom phénicien Qart-Hadasht signifie « ville nouvelle ». « Élissa sollicita l’amitié des habitants qui voyaient avec joie, dans l’arrivée de ces étrangers, une occasion de trafics et de mutuels échanges. Elle accepta autant de terrain qu’en pourrait couvrir une peau de bœuf, pour y faire se reposer, jusqu’au moment de son départ, ses compagnons fatigués par une longue navigation », relate, plus de mille ans plus tard, l’historien romain Justin, dans son Histoire universelle. Il poursuit : « Puis elle fit couper la peau en lanières très minces et occupa ainsi plus d’espace qu’elle n’en avait demandé. De là vint plus tard à ce lieu le nom de Byrsa (bœuf). Puis, attirés par l’espoir du gain, les gens du voisinage, accourant en foule apporter aux étrangers force marchandises, s’établirent chez eux et, de cette foule d’hommes, il se forma une sorte de cité. »
Ce texte tardif de Justin nous replonge aux temps de la fondation des colonies en terres étrangères, à l’époque où la violence et la séduction concourent à l’installation de populations allogènes en Afrique. Il nous révèle aussi que les populations libyco-berbères ont bien compris l’intérêt de faire des échanges avec ces commerçants expérimentés. Le texte évoque encore la fusion des populations allogènes et indigènes sur le sol de la cité nouvelle, comme cela a été sans doute le cas pour les cités du Maroc. C’est pourquoi, à côté des termes de carthaginois ou punique, nous utiliserons celui de libyphénicien, qui illustre mieux les échanges et les apports mutuels entre le monde phénicien et le monde libyco-berbère. Par exemple, tout près de Tanger, un atelier de céramique typiquement punique a fonctionné durant plusieurs siècles, montrant l’évolution des goûts et des techniques sous l’effet des influences locales.
Mémoires d’outre-tombe
Au Maroc, l’installation durable des Libyphéniciens est clairement attestée par les nombreuses nécropoles identifiées et fouillées à Tanger, Lixus, Melilia, Azemmour et Tit, près d’El-Jadida. Les tombes, taillées, construites ou encore aménagées dans des grottes faisant office de mausolées, ont révélé un matériel riche et abondant. Poterie ordinaire, céramique de luxe importée de Grèce ou d’Italie, bijoux, amulettes, scarabées importés d’Egypte… autant de pièces qui instruisent le dossier de la présence de commerçants carthaginois sur les littoraux marocains. La présence punique sur le sol du Maroc antique a également influencé la forme des sépultures mégalithiques libyco-berbères. Sous les tumuli antiques, les dolmens (chambres funéraires) se dotent de chevets (niches latérales) creusés dans les parois, qui les rapprochent des caveaux puniques. Au cœur même de la cité de Volubilis, se dresse un monticule de 40 m de diamètre et de 6 m de haut. Ce tumulus funéraire, antérieur à la cité romaine et respecté par toutes les constructions postérieures au cours de l’histoire glorieuse du site, est probablement le tombeau d’un héros fondateur. Les fouilles du tumulus ont révélé, outre un tronçon de rempart en brique crue, quatre inscriptions puniques qui attestent de l’influence carthaginoise sur la cité préromaine.
Près de Midelt, les fouilles de la nécropole mégalithique de Tayadirt ont révélé des bijoux typiquement puniques, comme des boucles d’oreille en or aux extrémités entourées d’une spirale de fil d’or, ou comme ces perles de verre bleu et de cornaline fréquentes dans les tombeaux de Carthage. Des trouvailles comparables ont été observées dans des tumuli du Tafilalet ou du Draâ. Ces différents éléments montrent l’existence d’une influence extérieure essentiellement punique. Une petite attache d’anse d’origine étrusque, trouvée également à Tayadirt, est devenue un objet de parure ou de culte. Ceci nous rappelle que la puissante civilisation étrusque était l’alliée des Carthaginois contre les cités grecques dans le bassin occidental de la Méditerranée. Ces découvertes témoignent des contacts et des échanges entre les établissements libyphéniciens de la côte et les populations libyco-berbères de l’intérieur du pays. On aurait pu penser que les populations des montagnes ou des espaces présahariens, éloignées des mers où croisent les navires carthaginois, étaient restées à l’écart des influences puniques. Si la preuve de ces contacts est bien établie, on ignore tout encore des voies d’acheminement de ces objets jusqu’aux lieux de leurs découvertes. Signalons encore le mausolée préromain de la maison à l’Ephèbe, à Volubilis, qui a été transformé en cellier à l’époque romaine. Son appareil de pierre extérieur se distingue nettement des murs romains. Une chambre funéraire voûtée, que précède une antichambre, rattache ce mausolée aux tombeaux puniques de Carthage et signale une fois encore le passé libyphénicien de la cité du Zerhoun. D’innombrables sépultures préromaines du Maroc restent à fouiller. Elles livreront sans doute de nouveaux éclairages sur les rapports du Maroc antique avec les grands courants du monde méditerranéen.
La religion n’échappe naturellement pas à cette fusion des mondes libyque et punique. Des édifices sacrés de tradition carthaginoise ont été identifiés notamment à Lixus, alors que d’autres, à Banasa, à Sala, à Volubilis, quoique d’époque romaine, portent l’empreinte de traditions préromaines, en l’occurrence libyphéniciennes. À Volubilis, dans le sanctuaire B situé sur la rive gauche de l’oued Fertassa, à l’écart des quartiers d’habitation et du centre public, les fouilles ont révélé l’existence d’un tophet, unique sanctuaire de ce type au Maroc antique. Enclos sacré combinant un cimetière et un temple, le tophet est un espace particulier que l’on retrouve sur de nombreux sites carthaginois. On y pratiquait des sacrifices d’animaux (volatiles, rongeurs) placés dans des vases cinéraires.
Rites libyphéniciens et langue punique officielle
Ce matériel archéologique fait du temple B le site punique le mieux doté après Carthage et El Hofra. Au contraire des tophets de Carthage, de Sicile ou de Sardaigne, aucun dépôt d’enfants n’est attesté à Volubilis. La faiblesse des reliefs des stèles de ce site et leur schématisation compliquent leur interprétation. Elles présentent un personnage vu de face avec les bras levés dans une attitude exprimant l’offrande, l’invocation, le salut, le recueillement ou le souci de la fécondité. Certaines pourraient s’apparenter au dieu libyco-berbère Aulisua, porteur d’une dépouille de lion et d’une massue, assimilé au dieu phénicien Melqart, l’Hercule des Romains.
À l’instar de Volubilis, toutes les villes antiques du Maroc, qu’elles soient littorales ou continentales, qu’elles portent un nom phénicien ou berbère, sont des foyers de culture punique mêlée de traditions locales. Il ne reste que peu d’inscriptions en langue punique. Leur contenu est très limité et souvent indéchiffrable. De ces fragments, on peut conclure à la proximité du punique et du phénicien dont il est issu. Avant la conquête romaine, d’un bout à l’autre de l’Afrique du Nord, la langue officielle des différents Etats libyco-berbères est le punique, même si la langue courante est certainement le libyque, le berbère ancien, et ses variations locales. C’est en punique que sont rédigés les dédicaces religieuses, les rares textes administratifs conservés et les épitaphes royales. Certes, les populations libyco-berbères possédent un système d’écriture pour exprimer les différentes formes de la langue libyque. Seule la cité de Dougga (Tunisie) tente un moment, sous les rois Massinissa et Micipsa, d’utiliser le libyque dans ses inscriptions officielles. D’ailleurs, c’est l’existence des textes bilingues punico-libyques qui a permis au libyque oriental d’être bien déchiffré.
Les légendes monétaires portent des inscriptions puniques, car de nombreuses villes telles que Sala, Tingi, Tamuda et Lixus ont le droit de battre monnaie. Par exemple, les monnaies de Rusadir, l’actuel cap des Trois Fourches, portent l’inscription punique RS’DR, qui signifie « cap puissant ». L’avers des monnaies porte une tête imberbe, alors que le revers représente les symboles de la richesse agricole de la cité : un épi de blé, une grappe de raisin ou une abeille.
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