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Par Mirou, alias Didine Rayan
""Tu sais, je n'ai jamais été heureux que ce matin. Aujourd'hui, j'aimerais que chaque jour qui naît, me fasse réjouir de la lumière incréée qui jaillit des interstices de ma fenêtre et de ne plus avoir peur de scruter ces nuits cousues d'étoiles et pétries de gratitude.
De l'endroit d'où je reviens, il n'y avait que des ombres opaques et pas l'ombre d''un rayon de soleil qui m'ébloui. Le seul endroit où je pouvais me regarder sans vraiment me voir, c'était à l'ultime soupir de la nuit à l'ombre de mes rêves secoués, des bribes de rêves qui rétrécissent mes joies, élargissent mes peurs et accentuent mes frissons.
Chaque soir, je vivais dans la crainte à l'idée que la nuit allait encore s'allonger pour rester éternelle et mon soleil n'allait plus revenir pour guider mes pas et éclairer mes pensées.
Je fermais les yeux lorsque la nuit se faisait tard et je m'abandonnais au silence cataleptique où les choses les plus simples et les plus stupides me sont belles lorsqu'elles percent quelques secrets oniriques de ma vie vagabonde.
Le désespoir est un lourd fardeau dur à porter lorsqu'on est victime d'obsession en se fixant un but impossible. Ce n'est plus une faute, mais un péché originel, un péché inexcusable où ne tombent ni l'homme assassin, ni le brigand. Il leur reste toujours l'espoir. Ils n'atteignent jamais une défaite où l'on connaît l'échec absolu. Seul l'homme d'esprit trouvera toujours en son âme ce pouvoir de se ressaisir et l'audace de se condamner.
Le déclic -
-----------------------Par Mirou, alias Didine Rayan
""Tu sais, je n'ai jamais été heureux que ce matin. Aujourd'hui, j'aimerais que chaque jour qui naît, me fasse réjouir de la lumière incréée qui jaillit des interstices de ma fenêtre et de ne plus avoir peur de scruter ces nuits cousues d'étoiles et pétries de gratitude.
De l'endroit d'où je reviens, il n'y avait que des ombres opaques et pas l'ombre d''un rayon de soleil qui m'ébloui. Le seul endroit où je pouvais me regarder sans vraiment me voir, c'était à l'ultime soupir de la nuit à l'ombre de mes rêves secoués, des bribes de rêves qui rétrécissent mes joies, élargissent mes peurs et accentuent mes frissons.
Chaque soir, je vivais dans la crainte à l'idée que la nuit allait encore s'allonger pour rester éternelle et mon soleil n'allait plus revenir pour guider mes pas et éclairer mes pensées.
Je fermais les yeux lorsque la nuit se faisait tard et je m'abandonnais au silence cataleptique où les choses les plus simples et les plus stupides me sont belles lorsqu'elles percent quelques secrets oniriques de ma vie vagabonde.
Le désespoir est un lourd fardeau dur à porter lorsqu'on est victime d'obsession en se fixant un but impossible. Ce n'est plus une faute, mais un péché originel, un péché inexcusable où ne tombent ni l'homme assassin, ni le brigand. Il leur reste toujours l'espoir. Ils n'atteignent jamais une défaite où l'on connaît l'échec absolu. Seul l'homme d'esprit trouvera toujours en son âme ce pouvoir de se ressaisir et l'audace de se condamner.