07 novembre 2016
« L’intifada actuelle se poursuivra jusqu’à la fin des crimes de l’occupation envers les lieux saints, et la fin de l’oppression et du blocus… notre peuple arrachera la liberté par les bras des résistants et non autour des tables rondes » (Walid Tarayra, père du martyr Youssef Tarayra, Bani Na’im).
L’opération de la résistance menée par « le lion d’al-Aqsa », le martyr Musbah Abu Sbeih, dans la ville d’al-Quds, au cours du mois d’octobre, a été l’événement marquant qui a ébranlé l’entité sioniste, notamment qu’elle avait pris des mesures draconniennes pour assurer la sécurité de ses colons pendant les fêtes juives.
Mais quelles aient été ces mesures, le résistant Abu Sbeih est parvenu à tirer sur les sionistes, à partir de sa voiture, abattant deux d’entre eux. L’opération du martyr Abu Sbeih continue, un mois après, à planer sur la situation dans al-Quds, ville occupée en voie de judaïsation. Malgré le vote de l’UNESCO qui a mis en rage les sionistes, en affirmant le caractère arabe de la ville et le caractère exclusivement musulman de la mosquée al-Aqsa, les sionistes ont accentué la profanation des lieux saints et poursuivent la colonisation, là où ils le peuvent, n’ayant rien à craindre d’une communauté internationale qui a pris la décision d’oublier la Palestine et les Palestiniens.
Pendant que les sionistes mènent des rafles en Palestine occupée, démolissent les maisons, chassent les Palestiniens de leurs terres et villages, l’Autorité palestinienne traverse une crise importante due aux querelles intestines pour le pouvoir, aux diverses exactions commises par ses services sécuritaires dans les camps palestiniens de la Cisjordanie, et aux nombreuses arrestations des militants, ainsi qu’à la multiplication des initiatives de normalisation des relations avec l’occupant, qui dépassent les relations officielles. Malgré tout, la révolte palestinienne se poursuit, avec des opérations de la résistance menée à la fin du mois d’octobre, l’une menée par un policier de l’AP, et les nombreuses tentatives d’en mener d’autres, aux barrages de l’occupant. Les affrontements avec l’occupant, que ce soit dans al-Quds et ses environs, ou dans le reste de la Cisjordanie, se poursuivent et s’accentuent, empêchant les sionistes de rêver à une « occupation dorée » et troublant leurs projets coloniaux. La presse sioniste n’est pas toujours optimiste quant à la possibilité d’en finir avec l’Intifada, elle l’ignore parfois et craint ses retombées d’autres fois. Mais les exécutions des Palestiniens commises aux barrages par l’armée de l’occupation suscite un malaise de plus en plus profond dans la société coloniale, d’autant plus que ces exécutions sont le plus souvent filmées. C’est ainsi que s’annonce la chute des tyrans, celle de la tyrannie sioniste.
Martyrs palestiniens tombés depuis fin septembre 2016 :
Yasser Hamdouni, prisonnier décédé à cause de la négligence médicale dans les prisons, 40 ans, Ya’bid, Jénine (prison de Ramon) (25/9) ; Nassib Abu Mayzar, 28 ans, assassiné au barrage de Qalandia (1/10), Musbah Abu Sbeih, 40 ans, (9/10, al-Ram), Ali Shuyukhi (ancien prisonnier, libéré le 10/12/2015), 20 ans, Selwan, (12/10), Mahmoud Jawda (blessé en 2007 par les forces sionistes), Rahiq Birawi, 19 ans, (Assira shamaliya), exécutée devant le barrage Zaatara (18/10), Khaled Bahr, 15 ans, Bayt Ummar – al-Khalil, 20/10 ; Mohamad Dawud Dawud, 26/10 ; Mohammad Turkman, 25 ans, Qabatia, région de Jénine (31/10), Khalid Alayan Ikhlil, 23 ans, Bayt Umar, région d’al-Khalil, 30/10, Ma’en Abu Qare’, 23 ans (Mazraa Qabaliya, Ramallah), 3/11.
Scènes de l’Intifada al-Quds
Bani Na’im, dans la région d’al-Khalil : La localité de Bani Na’im est en révolte contre l’occupant. Elle est devenue l’icone de l’Intifada al-Quds. Située à l’Est de la ville d’al-Khalil, elle est habitée par 20.000 Palestiniens. 6 martyrs de la localité sont tombés au cours de l’Intifada, après avoir attaqué l’occupant, et les prisonniers se comptent par dizaines, dont plusieurs condamnés à la perpétuité. Les martyrs de Bani Na’im sont Youssef, Mohammad, Sara et Issa Tarayra, Majd et Firas Khodour. Walid Tarayra, père du martyr Youssef, affirme que la localité a un long passé de résistance contre l’occupant. Pour Mu’ayyad Zayat, les fermetures, les invasions, les exactions et le retrait des autorisations accordées par l’occupant aux fils de Bani Na’im « n’ont pas d’effets sur la détermination des jeunes en révolte contre l’occupant, car c’est l’occupation et les profanations des lieux saints poussent les jeunes à offrir leur vie pour mettre un terme aux crimes perpétrés contre notre peuple et notre terre ».
Les résistants de la ville d’al-Khalil : selon les statistiques de l’Intifada al-Quds, la ville d’al-Khalil a enregistré le nombre le plus élevé d’opérations de résistance contre l’occupation, avec 28 opérations de coups de poignard au cours de 2015 et 6 opérations d’écrasement ou de coups de feu. En 2016, les résistants ont mené 20 opérations, dont 6 coups de poignard. Depuis le début de l’Intifada, les sionistes ont arrêté, dans la province d’al-Khalil, 1675 jeunes, 49 femmes et 281 enfants. 629 Palestiniens de la région ont été placés en détention administrative. La présence de l’occupant à l’intérieur de la ville a créé une situation explosive, ce qui explique d’après de nombreux analystes, le grand nombre d’opérations de la résistance. Faisant un Km2, 1500 soldats sionistes protègent 400 colons qui occupent une partie de la ville, et l’occupant y a installé 1500 barrières électroniques ou en ciment pour fouiller les Palestiniens. Les résistants mènent leurs opérations à l’intérieur de la ville (rue al-Shuhada’, barrages) ou aux alentours (les routes coloniales, colonies et barrages militaires). Le nombre d’habitants de la région d’al-Khalil s’élève à 750.000 habitants, soit 30% des habitants de la Cisjordanie.
Les Palestiniens de 48 menacés par le projet sioniste : Les colons qui occupent la Palestine depuis 1948 poursuivent leur projet d’expulsion des Palestiniens en utilisant divers moyens : le juridique par le biais du Knesset, où des lois sont promulguées en vue de supprimer l’expression nationale palestinienne, le colonial par le biais des bulldozers qui démolissent les maisons et les villages, notamment dans le Naqab occupé, pour faire place aux colonies, l’administratif, où des mesures discriminatoires sont prises dans les écoles et les universités pour limiter le nombre des élèves et étudiants, et déprécier la culture nationale palestinienne. Appauvrie et victime du racisme sioniste, la société palestinienne cherche sa voie de salut en multipliant les initiatives communes avec les Palestiniens des territoires occupés en 1967 et dans la défense des lieux saints dans al-Quds et ailleurs en Palestine.
Résistance
Des résistants ont tiré des coups de feu le 3/11, sur la colonie Ofra, à l’ouest de Ramallah. Ils étaient en voiture. Un soldat sioniste a été blessé lors d’un tir de coup de feu, près de la ville de Tulkarm, le même jour. Un colon a été blessé le 9/10 dans la colonie Richon Letzion, au sud de Yafa, par un coup de poignard. Un soldat sioniste a été blessé près de la colonie Har Adar, au nord d’al-Quds, le 15/10.
Le jeune Murad Rajabi (20 ans) de Selwan, dans al-Quds, a été condamné par l’occupant pour « tentative de meurtre ». Il était sorti de sa maison quinze jours auparavant sur sa mobylette, un couteau à la main. Il a foncé sur des colons, blessant trois d’entre eux.
Le résistant Muhammad Turkman, de Qabatia, dans la région de Jénine, qui appartient à la police de l’Autorité palestinienne, a mené une opération contre les soldats de l’occupation, au barrage Beit Il, près de Ramallah, dans la journée du 31 octobre. 3 soldats sionistes ont été blessés, dont un grièvement. L’occupant a tiré et tué le résistant.
Le résistant Khalid Alayan Ikhlil, de Bayt Umar, dans la région d’al-Khalil, a mené une opération d’écrasement par voiture, contre deux soldats sionistes. Les forces de l’occupation ont tiré et tué le résistant, fin octobre. Le jeune Nassib Abu Mayzar poignarde un membre des services sécuritaires sionistes au barrage de Qalandia, le 1/10.
Des affrontements ont opposé les Palestiniens aux forces sionistes devant la maison du martyr Musbah Abu Sbeih, le 9/10, dans al-Ram. D’autres à l’entrée du camp de Dhayshe, le 8/10, à Selwan, le 12/10, devant le camp al-Jalazon, le 11/10. Des affrontements ont opposé les jeunes de Bayt Ummar, qui réclament le corps du martyr Khaled Bahr aux forces sionistes, qui ont tiré sur les manifestants, blessant deux Palestiniens, le 28/10.
Les habitants de Qalandia continuent leurs protestations contre la démolition de leurs maisons, au mois de juillet dernier, par l’occupant. 36 appartements avaient été démolis sous le prétexte de « constructions illégales », mais la vraie cause demeure l’extension de la colonisation sioniste. Dans le Naqab occupé, les Palestiniens ont organisé une manifestation et coupé la route 40 pour protester contre la démolition des maisons et villages.
La lutte des prisonniers palestiniens, détenus administratifs, ne cesse pas. Plusieurs prisonniers ont mené, au cours de ce mois, la grève de la faim et réclament leur libération. C’est la lutte pour la dignité humaine que mènent les prisonniers dans les geôles de l’occupation. 5 prisonniers poursuivent leur lutte : Ahmad Abu Fara, d’al-Khalil, qui est hospitalisé dans la prison-hôpital d’al-Ramleh, en grève de la faim depuis 46 jours. Anas Shadid, 19 ans, de Doura dans la province d’al-Khalil, hospitalisé dans al-Ramleh, en grève de la faim depuis 42 jours. Ahmad Salatna poursuit la grève de la faim depuis 7 jours. Les deux prisonniers Samer Issawi, d’al-Quds, et Mundher Snubar, de Nablus, poursuivent la grève de la faim illimitée depuis 13 jours dans la prison de Nafha, pour réclamer de meilleures conditions de détention pour les prisonnières palestiniennes et l’hospitalisation des prisonniers malades.
« L’intifada actuelle se poursuivra jusqu’à la fin des crimes de l’occupation envers les lieux saints, et la fin de l’oppression et du blocus… notre peuple arrachera la liberté par les bras des résistants et non autour des tables rondes » (Walid Tarayra, père du martyr Youssef Tarayra, Bani Na’im).
L’opération de la résistance menée par « le lion d’al-Aqsa », le martyr Musbah Abu Sbeih, dans la ville d’al-Quds, au cours du mois d’octobre, a été l’événement marquant qui a ébranlé l’entité sioniste, notamment qu’elle avait pris des mesures draconniennes pour assurer la sécurité de ses colons pendant les fêtes juives.
Mais quelles aient été ces mesures, le résistant Abu Sbeih est parvenu à tirer sur les sionistes, à partir de sa voiture, abattant deux d’entre eux. L’opération du martyr Abu Sbeih continue, un mois après, à planer sur la situation dans al-Quds, ville occupée en voie de judaïsation. Malgré le vote de l’UNESCO qui a mis en rage les sionistes, en affirmant le caractère arabe de la ville et le caractère exclusivement musulman de la mosquée al-Aqsa, les sionistes ont accentué la profanation des lieux saints et poursuivent la colonisation, là où ils le peuvent, n’ayant rien à craindre d’une communauté internationale qui a pris la décision d’oublier la Palestine et les Palestiniens.
Pendant que les sionistes mènent des rafles en Palestine occupée, démolissent les maisons, chassent les Palestiniens de leurs terres et villages, l’Autorité palestinienne traverse une crise importante due aux querelles intestines pour le pouvoir, aux diverses exactions commises par ses services sécuritaires dans les camps palestiniens de la Cisjordanie, et aux nombreuses arrestations des militants, ainsi qu’à la multiplication des initiatives de normalisation des relations avec l’occupant, qui dépassent les relations officielles. Malgré tout, la révolte palestinienne se poursuit, avec des opérations de la résistance menée à la fin du mois d’octobre, l’une menée par un policier de l’AP, et les nombreuses tentatives d’en mener d’autres, aux barrages de l’occupant. Les affrontements avec l’occupant, que ce soit dans al-Quds et ses environs, ou dans le reste de la Cisjordanie, se poursuivent et s’accentuent, empêchant les sionistes de rêver à une « occupation dorée » et troublant leurs projets coloniaux. La presse sioniste n’est pas toujours optimiste quant à la possibilité d’en finir avec l’Intifada, elle l’ignore parfois et craint ses retombées d’autres fois. Mais les exécutions des Palestiniens commises aux barrages par l’armée de l’occupation suscite un malaise de plus en plus profond dans la société coloniale, d’autant plus que ces exécutions sont le plus souvent filmées. C’est ainsi que s’annonce la chute des tyrans, celle de la tyrannie sioniste.
Martyrs palestiniens tombés depuis fin septembre 2016 :
Yasser Hamdouni, prisonnier décédé à cause de la négligence médicale dans les prisons, 40 ans, Ya’bid, Jénine (prison de Ramon) (25/9) ; Nassib Abu Mayzar, 28 ans, assassiné au barrage de Qalandia (1/10), Musbah Abu Sbeih, 40 ans, (9/10, al-Ram), Ali Shuyukhi (ancien prisonnier, libéré le 10/12/2015), 20 ans, Selwan, (12/10), Mahmoud Jawda (blessé en 2007 par les forces sionistes), Rahiq Birawi, 19 ans, (Assira shamaliya), exécutée devant le barrage Zaatara (18/10), Khaled Bahr, 15 ans, Bayt Ummar – al-Khalil, 20/10 ; Mohamad Dawud Dawud, 26/10 ; Mohammad Turkman, 25 ans, Qabatia, région de Jénine (31/10), Khalid Alayan Ikhlil, 23 ans, Bayt Umar, région d’al-Khalil, 30/10, Ma’en Abu Qare’, 23 ans (Mazraa Qabaliya, Ramallah), 3/11.
Scènes de l’Intifada al-Quds
Bani Na’im, dans la région d’al-Khalil : La localité de Bani Na’im est en révolte contre l’occupant. Elle est devenue l’icone de l’Intifada al-Quds. Située à l’Est de la ville d’al-Khalil, elle est habitée par 20.000 Palestiniens. 6 martyrs de la localité sont tombés au cours de l’Intifada, après avoir attaqué l’occupant, et les prisonniers se comptent par dizaines, dont plusieurs condamnés à la perpétuité. Les martyrs de Bani Na’im sont Youssef, Mohammad, Sara et Issa Tarayra, Majd et Firas Khodour. Walid Tarayra, père du martyr Youssef, affirme que la localité a un long passé de résistance contre l’occupant. Pour Mu’ayyad Zayat, les fermetures, les invasions, les exactions et le retrait des autorisations accordées par l’occupant aux fils de Bani Na’im « n’ont pas d’effets sur la détermination des jeunes en révolte contre l’occupant, car c’est l’occupation et les profanations des lieux saints poussent les jeunes à offrir leur vie pour mettre un terme aux crimes perpétrés contre notre peuple et notre terre ».
Les résistants de la ville d’al-Khalil : selon les statistiques de l’Intifada al-Quds, la ville d’al-Khalil a enregistré le nombre le plus élevé d’opérations de résistance contre l’occupation, avec 28 opérations de coups de poignard au cours de 2015 et 6 opérations d’écrasement ou de coups de feu. En 2016, les résistants ont mené 20 opérations, dont 6 coups de poignard. Depuis le début de l’Intifada, les sionistes ont arrêté, dans la province d’al-Khalil, 1675 jeunes, 49 femmes et 281 enfants. 629 Palestiniens de la région ont été placés en détention administrative. La présence de l’occupant à l’intérieur de la ville a créé une situation explosive, ce qui explique d’après de nombreux analystes, le grand nombre d’opérations de la résistance. Faisant un Km2, 1500 soldats sionistes protègent 400 colons qui occupent une partie de la ville, et l’occupant y a installé 1500 barrières électroniques ou en ciment pour fouiller les Palestiniens. Les résistants mènent leurs opérations à l’intérieur de la ville (rue al-Shuhada’, barrages) ou aux alentours (les routes coloniales, colonies et barrages militaires). Le nombre d’habitants de la région d’al-Khalil s’élève à 750.000 habitants, soit 30% des habitants de la Cisjordanie.
Les Palestiniens de 48 menacés par le projet sioniste : Les colons qui occupent la Palestine depuis 1948 poursuivent leur projet d’expulsion des Palestiniens en utilisant divers moyens : le juridique par le biais du Knesset, où des lois sont promulguées en vue de supprimer l’expression nationale palestinienne, le colonial par le biais des bulldozers qui démolissent les maisons et les villages, notamment dans le Naqab occupé, pour faire place aux colonies, l’administratif, où des mesures discriminatoires sont prises dans les écoles et les universités pour limiter le nombre des élèves et étudiants, et déprécier la culture nationale palestinienne. Appauvrie et victime du racisme sioniste, la société palestinienne cherche sa voie de salut en multipliant les initiatives communes avec les Palestiniens des territoires occupés en 1967 et dans la défense des lieux saints dans al-Quds et ailleurs en Palestine.
Résistance
Des résistants ont tiré des coups de feu le 3/11, sur la colonie Ofra, à l’ouest de Ramallah. Ils étaient en voiture. Un soldat sioniste a été blessé lors d’un tir de coup de feu, près de la ville de Tulkarm, le même jour. Un colon a été blessé le 9/10 dans la colonie Richon Letzion, au sud de Yafa, par un coup de poignard. Un soldat sioniste a été blessé près de la colonie Har Adar, au nord d’al-Quds, le 15/10.
Le jeune Murad Rajabi (20 ans) de Selwan, dans al-Quds, a été condamné par l’occupant pour « tentative de meurtre ». Il était sorti de sa maison quinze jours auparavant sur sa mobylette, un couteau à la main. Il a foncé sur des colons, blessant trois d’entre eux.
Le résistant Muhammad Turkman, de Qabatia, dans la région de Jénine, qui appartient à la police de l’Autorité palestinienne, a mené une opération contre les soldats de l’occupation, au barrage Beit Il, près de Ramallah, dans la journée du 31 octobre. 3 soldats sionistes ont été blessés, dont un grièvement. L’occupant a tiré et tué le résistant.
Le résistant Khalid Alayan Ikhlil, de Bayt Umar, dans la région d’al-Khalil, a mené une opération d’écrasement par voiture, contre deux soldats sionistes. Les forces de l’occupation ont tiré et tué le résistant, fin octobre. Le jeune Nassib Abu Mayzar poignarde un membre des services sécuritaires sionistes au barrage de Qalandia, le 1/10.
Des affrontements ont opposé les Palestiniens aux forces sionistes devant la maison du martyr Musbah Abu Sbeih, le 9/10, dans al-Ram. D’autres à l’entrée du camp de Dhayshe, le 8/10, à Selwan, le 12/10, devant le camp al-Jalazon, le 11/10. Des affrontements ont opposé les jeunes de Bayt Ummar, qui réclament le corps du martyr Khaled Bahr aux forces sionistes, qui ont tiré sur les manifestants, blessant deux Palestiniens, le 28/10.
Les habitants de Qalandia continuent leurs protestations contre la démolition de leurs maisons, au mois de juillet dernier, par l’occupant. 36 appartements avaient été démolis sous le prétexte de « constructions illégales », mais la vraie cause demeure l’extension de la colonisation sioniste. Dans le Naqab occupé, les Palestiniens ont organisé une manifestation et coupé la route 40 pour protester contre la démolition des maisons et villages.
La lutte des prisonniers palestiniens, détenus administratifs, ne cesse pas. Plusieurs prisonniers ont mené, au cours de ce mois, la grève de la faim et réclament leur libération. C’est la lutte pour la dignité humaine que mènent les prisonniers dans les geôles de l’occupation. 5 prisonniers poursuivent leur lutte : Ahmad Abu Fara, d’al-Khalil, qui est hospitalisé dans la prison-hôpital d’al-Ramleh, en grève de la faim depuis 46 jours. Anas Shadid, 19 ans, de Doura dans la province d’al-Khalil, hospitalisé dans al-Ramleh, en grève de la faim depuis 42 jours. Ahmad Salatna poursuit la grève de la faim depuis 7 jours. Les deux prisonniers Samer Issawi, d’al-Quds, et Mundher Snubar, de Nablus, poursuivent la grève de la faim illimitée depuis 13 jours dans la prison de Nafha, pour réclamer de meilleures conditions de détention pour les prisonnières palestiniennes et l’hospitalisation des prisonniers malades.
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