À travers l’histoire, ce sont les femmes berbères, garantes de la pérennité des
traditions et de la langue, qui ont assuré la sauvegarde de l’héritage culturel des
tribus. Cette transmission passe notamment par des symboles que l’on retrouve dans le tatouage, le henné, le maquillage, les bijoux, la vannerie, la poterie et la tapisserie,cette dernière relevant du savoir exclusif de la femme berbère.
L’exposition s’articule autour de trois thématiques et espaces distincts :
> Portrait de la femme berbère du Maroc : grâce aux textes, cartes et projections, cette introduction propose une découverte historique, géographique, sociétale et tribale des femmes berbères d’hier et d’aujourd’hui.
> Savoir-faire et artisanat : la vie quotidienne des femmes berbères repose sur leurs savoir-faire et prérogatives dans de nombreux domaines : le tissage, la poterie, la vannerie, la fabrication de l’huile d’argan, la danse, les fêtes... Ces pratiques sont illustrées au travers d’objets qui reflètent les techniques propres aux femmes berbères marocaines.
Dans les objets domestiques du quotidien ou de fête, comme dans les objets rituels, les décors géométriques dominants sont parfois associés à des représentations anthropomorphiques.
> Parures et costumes : les bustes de bijoux, les costumes et les objets exposés sont accompagnés de présentations multimédia.
Les écrans verticaux permettent de découvrir dans le détail les éléments constituant les costumes des femmes (capes handiras, robes haïks, ceintures) ainsi que les objets liés à l’apparat. Du Rif au Sahara, les groupes berbères, sédentaires ou nomades, manifestent un goût très affirmé pour l’apparat.
Vêtements, parures et accessoires attestent de leur identité. Dans le cadre d’un système très codifié, tissages, couleurs, motifs propres à chaque groupe,les femmes berbères créent leur «habit de fête».
C’est ainsi que lors de grands rassemblements.
– mariages, moussems
– ce n’est pas l’uniformité qui s’offre au regard, mais une chaleureuse et exubérante variété de silhouettes.
Entretien avec Björn Dahlström conservateur du musée Majorelle de Marrakech et commissaire de l'exposition sur les femmes Berbère du Maroc à la fondation Pierre Bergé Yves Saint Laurent
traditions et de la langue, qui ont assuré la sauvegarde de l’héritage culturel des
tribus. Cette transmission passe notamment par des symboles que l’on retrouve dans le tatouage, le henné, le maquillage, les bijoux, la vannerie, la poterie et la tapisserie,cette dernière relevant du savoir exclusif de la femme berbère.
L’exposition s’articule autour de trois thématiques et espaces distincts :
> Portrait de la femme berbère du Maroc : grâce aux textes, cartes et projections, cette introduction propose une découverte historique, géographique, sociétale et tribale des femmes berbères d’hier et d’aujourd’hui.
> Savoir-faire et artisanat : la vie quotidienne des femmes berbères repose sur leurs savoir-faire et prérogatives dans de nombreux domaines : le tissage, la poterie, la vannerie, la fabrication de l’huile d’argan, la danse, les fêtes... Ces pratiques sont illustrées au travers d’objets qui reflètent les techniques propres aux femmes berbères marocaines.
Dans les objets domestiques du quotidien ou de fête, comme dans les objets rituels, les décors géométriques dominants sont parfois associés à des représentations anthropomorphiques.
> Parures et costumes : les bustes de bijoux, les costumes et les objets exposés sont accompagnés de présentations multimédia.
Les écrans verticaux permettent de découvrir dans le détail les éléments constituant les costumes des femmes (capes handiras, robes haïks, ceintures) ainsi que les objets liés à l’apparat. Du Rif au Sahara, les groupes berbères, sédentaires ou nomades, manifestent un goût très affirmé pour l’apparat.
Vêtements, parures et accessoires attestent de leur identité. Dans le cadre d’un système très codifié, tissages, couleurs, motifs propres à chaque groupe,les femmes berbères créent leur «habit de fête».
C’est ainsi que lors de grands rassemblements.
– mariages, moussems
– ce n’est pas l’uniformité qui s’offre au regard, mais une chaleureuse et exubérante variété de silhouettes.
Entretien avec Björn Dahlström conservateur du musée Majorelle de Marrakech et commissaire de l'exposition sur les femmes Berbère du Maroc à la fondation Pierre Bergé Yves Saint Laurent