Souvenirs de la Maison des Morts est le premier livre que j’ai lu pour Dostoïevski, un écrivain qui m’a toujours fait peur (c’est peut-être à cause des « Frères Karamazov », dont j’ai vu une présentation à Nancy).
Pour avoir fait partie d’un groupe de révolutionnaires socialistes, Fédor Dostoïevski est arrêté en avril 1849 et condamné à mort. Le jour même de son exécution, la grâce du Tsar pour le groupe arrive au bon moment, ce choc anéantit à jamais la raison de l’un des condamnés. Ce n’était pourtant pas la fin de leurs peines, ils seront envoyés en Sibérie pour y purger une peine de quatre ans de travaux forcés.
C’est dans cet enfer glacial qu’est né le livre « Souvenirs de la Maison des Morts ».
Le récit est présenté de façon étrange, il commence par la rencontre du narrateur avec un certain Alexandre Petrovitch Goriantchikov : enseignant condamné pour avoir assassiné sa femme. Alexandre meurt peu après dans un silence total laissant un journal qui contient une description de « la maison des morts » et qui devient la source de toute la suite. En fait, cet enseignant taciturne est, à quelques différences près, Dostoïevski lui-même.
La suite est une description terrifiante de l’univers carcéral, une grande tension psychologique créée par l’apathie de ces criminels conscients de leurs forfaits, les traitements inhumains de certains gardes. Il y a aussi quelques passages plus doux : comme la description d’un spectacle donné par les forçats ou encore les dialogues originaux avec un détenu musulman (Ali).
Souvenirs de la Maison des Morts est une œuvre intemporelle, après ces « maisons des morts », on a créé le Goulag, les camps de concentrations, Guantanamo, et bien d’autres horreurs. Ce livre nous met face à un dilemme, la brutalité des prisons n’a jamais corrigé les criminels et Dostoïevski le dit clairement : «les travaux les plus pénibles ne développent dans le criminel que la haine, que la soif des plaisirs défendus, qu’une insouciance effroyable. » .
Pour avoir fait partie d’un groupe de révolutionnaires socialistes, Fédor Dostoïevski est arrêté en avril 1849 et condamné à mort. Le jour même de son exécution, la grâce du Tsar pour le groupe arrive au bon moment, ce choc anéantit à jamais la raison de l’un des condamnés. Ce n’était pourtant pas la fin de leurs peines, ils seront envoyés en Sibérie pour y purger une peine de quatre ans de travaux forcés.
C’est dans cet enfer glacial qu’est né le livre « Souvenirs de la Maison des Morts ».
Le récit est présenté de façon étrange, il commence par la rencontre du narrateur avec un certain Alexandre Petrovitch Goriantchikov : enseignant condamné pour avoir assassiné sa femme. Alexandre meurt peu après dans un silence total laissant un journal qui contient une description de « la maison des morts » et qui devient la source de toute la suite. En fait, cet enseignant taciturne est, à quelques différences près, Dostoïevski lui-même.
La suite est une description terrifiante de l’univers carcéral, une grande tension psychologique créée par l’apathie de ces criminels conscients de leurs forfaits, les traitements inhumains de certains gardes. Il y a aussi quelques passages plus doux : comme la description d’un spectacle donné par les forçats ou encore les dialogues originaux avec un détenu musulman (Ali).
Souvenirs de la Maison des Morts est une œuvre intemporelle, après ces « maisons des morts », on a créé le Goulag, les camps de concentrations, Guantanamo, et bien d’autres horreurs. Ce livre nous met face à un dilemme, la brutalité des prisons n’a jamais corrigé les criminels et Dostoïevski le dit clairement : «les travaux les plus pénibles ne développent dans le criminel que la haine, que la soif des plaisirs défendus, qu’une insouciance effroyable. » .
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