Le carême dans l’histoire
-Le neveu de Rameau rappelle que le carême que pratiquent les chrétiens à l’entrée du printemps semble ne devoir être regardé comme une loi de privations agréables à Dieu qu’autant qu’une leçon de tempérance, un précepte médical, une abstinence salutaire qui tend à préserver les maladies
-Le carême a été respecté par tous les anciens peuples sous une forme plus ou moins orthodoxe. Vers le onzième siècle, l’autorité ecclésiastique intervient pour en faire d’une coutume populaire une véritable institution
-Charlemagne par un capitulaire édicta en 789 un décret selon laquelle : « quiconque par mépris de la religion chrétienne négligeait d’observer le saint jeûne et l’abstinence de la chair dans le carême serait punit de mort »
-L’autorité royale venait en aide au pouvoir ecclésiastique et par la suite des siècles durant le carême fut respecté dans les classes des sociétés. Les manquements à la règle étaient sanctionnés par des peines plus ou moins rigoureuses, ainsi sous Charles V (qui s’inspira d’une coutume polonaise) faisait arracher les dents des chrétiens qui ne respectaient pas la règle. Petit à petit, l’Eglise se relâcha de sa sévérité
Une ordonnance du 20 janvier 1563 stipule que les bouchers, les rôtisseurs, et poulaillers qui exposeraient de la viande pendant le carême encouraient une amende de 50 à 100 livres d’amende, moitié pour le dénonciateur et moitié pour le Roi
-Sous la révolution, le carême devint civique dans le seul but de diminuer la consommation de viande devenue rare et trop chère.
Cordialement
-Le neveu de Rameau rappelle que le carême que pratiquent les chrétiens à l’entrée du printemps semble ne devoir être regardé comme une loi de privations agréables à Dieu qu’autant qu’une leçon de tempérance, un précepte médical, une abstinence salutaire qui tend à préserver les maladies
-Le carême a été respecté par tous les anciens peuples sous une forme plus ou moins orthodoxe. Vers le onzième siècle, l’autorité ecclésiastique intervient pour en faire d’une coutume populaire une véritable institution
-Charlemagne par un capitulaire édicta en 789 un décret selon laquelle : « quiconque par mépris de la religion chrétienne négligeait d’observer le saint jeûne et l’abstinence de la chair dans le carême serait punit de mort »
-L’autorité royale venait en aide au pouvoir ecclésiastique et par la suite des siècles durant le carême fut respecté dans les classes des sociétés. Les manquements à la règle étaient sanctionnés par des peines plus ou moins rigoureuses, ainsi sous Charles V (qui s’inspira d’une coutume polonaise) faisait arracher les dents des chrétiens qui ne respectaient pas la règle. Petit à petit, l’Eglise se relâcha de sa sévérité
Une ordonnance du 20 janvier 1563 stipule que les bouchers, les rôtisseurs, et poulaillers qui exposeraient de la viande pendant le carême encouraient une amende de 50 à 100 livres d’amende, moitié pour le dénonciateur et moitié pour le Roi
-Sous la révolution, le carême devint civique dans le seul but de diminuer la consommation de viande devenue rare et trop chère.
Cordialement
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