Les fabulations de Rabah l’immigré « le bon vieux temps »

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« le bon vieux temps »

Les fabulations de Rabah l’immigré. Ce veut comme une sorte de petites histoires chroniques qui racontent le quotidien les caractères de la vie en immigration, anecdotes que peut se raconter des gens travailleurs dans la rue les cafés. mais aussi racontent la situation difficile de ceux « qui sont loin de chez-eux ! »

« le bon vieux temps »

-tu te rappel le bon vieux temps a Lmouloud, dans les champs, les oliviers !
-ha oui, surtout les filles du village qui lançaient des regards en cache cache !
-oui je penses à ces malheureuses femmes comparés aux femmes ici en France..
-ha c’est très loin ! ici la femme est libre mais je suis pas trop d’accord..
-que tu soit d’accord ou pas d’accord, t’es pas chez toi, elles feront ce qu’elles veulent ici ces dames.
-tu sais j’étais obligé de me marier avec heu.. madame, tu te rappel d’elle ?! mais dès que heu.. j’ai eu les papiers je me suis séparé parce que madame elle me respectait pas !
-écoute l’ami franchement c’est anormal, aujourd’hui t’a ramené cette jeune fille du bled, que tu cadenasse dans ton petit appartement du matin au soir jusqu’au jour ou vous allez au bled enveloppé dans un haïk.. alors pourquoi tu la respecte pas !
-ha non la je suis pas d’accord avec toi, j’ai mes principes et notre religion t’en fais quoi ? tu veut que je devienne roumi ou quoi ?
-tu me fait pitié mon frère ! on es est dans un bar et tu me parle de religion en agitant une bière..
-bah.. c’est pas la même chose !!
-bah.. bah.. bah quoi ya sidi ? je sais ce soir tu va demander a cette malheureuse fille de te préparer un bon couscous du bled avec de la viande halal c’est normal ! je te demande d’être honnête ya lehbib donne la liberté à ta femme de choisir !
Postra

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on a qu’a courir avec les autres !

Dans un café impopulaire de la banlieue, une bagarre éclate entre un immigré marocain et un immigré algérien, la police débarque après l’esquive des sans-papiers avec le monde..
Rabah qui cavale dans la ruelle en face avec Saâd pour rentrer au foyer..

Rabah: Nâal-bu Hal hala a sidi-k oumbaba ! à cet age encore a courir.. c’est des vrais bourricots c’est pas des gens normal Hadoun.. kifach ? sans papiers en plus la bagarre, la misère, zmer fi zmer !! alala..

Saâd : Hé oui « a si Rabah » je t’avais dit que c’est fini pour nous, cette génération de jeunes immigrés vont nous pourrire la vie plus que lePen..

Rabah : on été tous bien au chaud dans ce café à l’abri du froid et de la pluie,
maintenant ha voilà ! on va retourner au foyer comme des boy-scouts !
nous sommes condamnés a vivre entre l’ombre et la lumière
nous avons quitté notre pays, nos terres, nos familles et notre misère
subsister ici chaque semaine nous accueillons un frère qui viens s’inscrire dans la liste des demandeurs d’asile d’emploi et de logement..
qu’on travaille ou pas, nous avons toujours le sentiment de vivre sur leur dos !
stupides que nous sommes et fières nous le sommes !!
sont-ils sensés nous accueillire tous ou bien nous virer tous, je ne sais plus quoi dire et comme un con je réfléchis, comme si j’étais un ministre.. aller aller ! accélère mon vieux on a qu’a courir avec les autres ! on s’en fou !