TIKIDOUNT-OUACIF, Ancien nationaliste et membre fondateur de l’Étoile Nord-Africaine-
Salem Ould-Ali honoré par les Ath-Ouacifs
Par : Mohamed Haouchine
Il y avait du monde hier à Larbaâ Nath Ouacif où les élus locaux et la population ont rendu un vibrant hommage au regretté Salem Ould Ali, nationaliste de la première heure et membre fondateur de l’Étoile nord-africaine aux côtés des Imache Amar, Radjef Belkacem Akil Banoun et autres Si Djilani. L’on a noté la présence des membres de l’APC de Ouacif représenté par le P/APC Mourad Rahmane, le comité du village de Tikidount et à sa tête son président Farid Rahal, des députés et des représentants de partis politiques tels que Nordine Aït Hamouda et Hakim Saheb du RCD et Farid Bouaziz du FFS, des moudjahidine, des représentants de la Direction de la culture de la wilaya de Tizi Ouzou et de nombreux membres de la famille du défunt, qui l’ont honoré tel qu’il se doit. Après une cérémonie de recueillement fort émouvante à Tikidount, son village natal, où une foule nombreuse a assisté à la levée des couleurs devant tadjmaït du village et un dépôt de gerbe de fleurs suivi d’une minute de silence sur la tombe du défunt, les nombreux invités ont été conviés à une conférence-débat agrémentée de témoignages fort émouvants sur la vie et l’œuvre de celui qu’on appelle familièrement et respectueusement Dda Salem Ath-Ali dans toute la région de Ouacif et un peu partout en Kabylie. La nombreuse assistance se dirigea, ensuite, vers la direction du CFPA de Ouacif pour prendre part à une table ronde animée par le P/APC de Ouacif, Mourad Rahmane. Me Hakim Saheb et Abdenour Abdeslam prirent successivement la parole pour témoigner de la valeur de ce grand homme, que fut le regretté Salem Ath-Ali, et retracé sa vie, son œuvre et surtout son long combat au profit de son pays l’Algérie. Né le 17 janvier 1903 à Tikidount, le village natal du grand patriote Idir Aït Amrane et du célèbre poète Benmohamed, Salem Ath-Ali, de son véritable nom Ould-Ali Mohamed, Salem a vécu son enfance à Ouacif puis son adolescence à Tissemsilt (ex-Vialar) où son regretté père gérait un bain maure, puis il traversa la Méditerranée en 1920 afin de travailler aux usines de pneumatiques Michelin à Clermont-Ferrand où il fit ses premières classes de syndicaliste. En 1926, il eut l’insigne honneur de faire partie du comité ouvrier qui donna naissance à l’Étoile nord-africaine, première organisation politique présidée par Messali Hadj et animée par de grandes figures nationalistes de l’époque telles qu’Imache Amar, Radjef Belkacem et autres Si Djilani, le principal rédacteur de la première revue de l’Étoile nord-africaine, El-Ouma. De retour en
Algérie, Salem Ath-Ali fit partie des premières troupes de maquisards à la fin des années 1940 et au début des années 1950 pour poser les premiers jalons de la guerre de Libération nationale. Et si les nombreux présents ont longuement applaudi toutes les interventions des invités de marque qui ont connu de son vivant Dda Salem et ont félicité les organisateurs d’une telle journée commémorative, notamment le P/APC de Ouacif, le fils du défunt Amar Ould-Ali, qui s’est toujours battu pour réhabiliter la mémoire de son père, sans oublier les membres du comité du village de Tikidount, il n’en demeure pas moins que les organisateurs de cet évènement ont décidé de lancer une pétition pour réhabiliter ce “grand homme oublié de l’histoire” qui mérite, aujourd’hui plus que jamais, la reconnaissance pour action militante.
M. H
Salem Ould-Ali honoré par les Ath-Ouacifs
Par : Mohamed Haouchine
Il y avait du monde hier à Larbaâ Nath Ouacif où les élus locaux et la population ont rendu un vibrant hommage au regretté Salem Ould Ali, nationaliste de la première heure et membre fondateur de l’Étoile nord-africaine aux côtés des Imache Amar, Radjef Belkacem Akil Banoun et autres Si Djilani. L’on a noté la présence des membres de l’APC de Ouacif représenté par le P/APC Mourad Rahmane, le comité du village de Tikidount et à sa tête son président Farid Rahal, des députés et des représentants de partis politiques tels que Nordine Aït Hamouda et Hakim Saheb du RCD et Farid Bouaziz du FFS, des moudjahidine, des représentants de la Direction de la culture de la wilaya de Tizi Ouzou et de nombreux membres de la famille du défunt, qui l’ont honoré tel qu’il se doit. Après une cérémonie de recueillement fort émouvante à Tikidount, son village natal, où une foule nombreuse a assisté à la levée des couleurs devant tadjmaït du village et un dépôt de gerbe de fleurs suivi d’une minute de silence sur la tombe du défunt, les nombreux invités ont été conviés à une conférence-débat agrémentée de témoignages fort émouvants sur la vie et l’œuvre de celui qu’on appelle familièrement et respectueusement Dda Salem Ath-Ali dans toute la région de Ouacif et un peu partout en Kabylie. La nombreuse assistance se dirigea, ensuite, vers la direction du CFPA de Ouacif pour prendre part à une table ronde animée par le P/APC de Ouacif, Mourad Rahmane. Me Hakim Saheb et Abdenour Abdeslam prirent successivement la parole pour témoigner de la valeur de ce grand homme, que fut le regretté Salem Ath-Ali, et retracé sa vie, son œuvre et surtout son long combat au profit de son pays l’Algérie. Né le 17 janvier 1903 à Tikidount, le village natal du grand patriote Idir Aït Amrane et du célèbre poète Benmohamed, Salem Ath-Ali, de son véritable nom Ould-Ali Mohamed, Salem a vécu son enfance à Ouacif puis son adolescence à Tissemsilt (ex-Vialar) où son regretté père gérait un bain maure, puis il traversa la Méditerranée en 1920 afin de travailler aux usines de pneumatiques Michelin à Clermont-Ferrand où il fit ses premières classes de syndicaliste. En 1926, il eut l’insigne honneur de faire partie du comité ouvrier qui donna naissance à l’Étoile nord-africaine, première organisation politique présidée par Messali Hadj et animée par de grandes figures nationalistes de l’époque telles qu’Imache Amar, Radjef Belkacem et autres Si Djilani, le principal rédacteur de la première revue de l’Étoile nord-africaine, El-Ouma. De retour en
Algérie, Salem Ath-Ali fit partie des premières troupes de maquisards à la fin des années 1940 et au début des années 1950 pour poser les premiers jalons de la guerre de Libération nationale. Et si les nombreux présents ont longuement applaudi toutes les interventions des invités de marque qui ont connu de son vivant Dda Salem et ont félicité les organisateurs d’une telle journée commémorative, notamment le P/APC de Ouacif, le fils du défunt Amar Ould-Ali, qui s’est toujours battu pour réhabiliter la mémoire de son père, sans oublier les membres du comité du village de Tikidount, il n’en demeure pas moins que les organisateurs de cet évènement ont décidé de lancer une pétition pour réhabiliter ce “grand homme oublié de l’histoire” qui mérite, aujourd’hui plus que jamais, la reconnaissance pour action militante.
M. H
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