Attendue et réclamée depuis longtemps, l’école nationale de la musique andalouse est enfin inscrite dans les projets de la wilaya de Tlemcen, Selon des responsables de la Wilays.
Ce conservatoire complétera les infrastructures culturelles existantes et celles en cours de réalisation. Ce conservatoire, en plus de sa mission originelle qui est l’enseignement, la formation et la transmission du savoir musical, devra aussi être un lieu où se rencontreront tradition et création, le lieu vers lequel convergeront toutes les générations d’artistes pour un échange enrichissant tant pour les personnes que pour cet art musical auquel les portes du conservatoire s’ouvriront sur leurs deux battants. La réflexion et la recherche auront donc leur place au sein de cette future infrastructure qui devra ainsi assurer une formation complète et du plus haut niveau et participera au développement de la musique andalouse.
L’apport de cette école sera d’autant plus important et enrichissant qu’on soutient qu’elle s’ouvrira à toutes les tendances de ce genre musical qui ont évolué ensemble sans toujours se croiser. L’élève ou l’artiste qui fréquenteront ce conservatoire pourront donc avoir une vue d’ensemble sur la musique andalouse. Une fois achevée, cette infrastructure, affirme-t-on, jouera un rôle primordial dans cette région qui, en 1236, avait accueilli quelque 50 000 cordouans musulmans chassés de l’Andalousie par la reconquista. Depuis, Tlemcen est devenue la gardienne d’un héritage culturel prestigieux dont un des joyaux est cette musique qui, bien qu’elle n’ait jamais été transcrite ou enregistrée, a été, non seulement conservée dans toute sa pureté et sa rigueur, mais transmise de génération en génération par une longue lignée de maîtres tels cheikh Menouar Benaattou, El Hadj El Ghoutti, Larbi Bensari.
Aujourd’hui, Tlemcen se prépare à rendre à la musique andalouse ses titres de noblesse, sa place et son statut d’antan en lui ouvrant un temple qui se chargera de sa préservation et de sa transmission. Profondément inscrite dans les cœurs et les âmes des fils de Tlemcen, la musique andalouse imprègne toutes les couches sociales de la population et fait partie de la vie quotidienne.
Notons que la musique andalouse, hormis Tlemcen, a trouvé d’autres villes d’accueil où elle a conquis nombre d’artistes. Alger, Oran, Constantine ou Nedroma sont aussi des temples de la musique andalouse et chacune de ces villes se revendique comme la plus méritante du titre, d’où la guéguerre de leadership qui a longtemps miné les écoles de musique andalouse et empêché une union enrichissante. Tlemcen ne fait pas exception .
- La Tribune
Ce conservatoire complétera les infrastructures culturelles existantes et celles en cours de réalisation. Ce conservatoire, en plus de sa mission originelle qui est l’enseignement, la formation et la transmission du savoir musical, devra aussi être un lieu où se rencontreront tradition et création, le lieu vers lequel convergeront toutes les générations d’artistes pour un échange enrichissant tant pour les personnes que pour cet art musical auquel les portes du conservatoire s’ouvriront sur leurs deux battants. La réflexion et la recherche auront donc leur place au sein de cette future infrastructure qui devra ainsi assurer une formation complète et du plus haut niveau et participera au développement de la musique andalouse.
L’apport de cette école sera d’autant plus important et enrichissant qu’on soutient qu’elle s’ouvrira à toutes les tendances de ce genre musical qui ont évolué ensemble sans toujours se croiser. L’élève ou l’artiste qui fréquenteront ce conservatoire pourront donc avoir une vue d’ensemble sur la musique andalouse. Une fois achevée, cette infrastructure, affirme-t-on, jouera un rôle primordial dans cette région qui, en 1236, avait accueilli quelque 50 000 cordouans musulmans chassés de l’Andalousie par la reconquista. Depuis, Tlemcen est devenue la gardienne d’un héritage culturel prestigieux dont un des joyaux est cette musique qui, bien qu’elle n’ait jamais été transcrite ou enregistrée, a été, non seulement conservée dans toute sa pureté et sa rigueur, mais transmise de génération en génération par une longue lignée de maîtres tels cheikh Menouar Benaattou, El Hadj El Ghoutti, Larbi Bensari.
Aujourd’hui, Tlemcen se prépare à rendre à la musique andalouse ses titres de noblesse, sa place et son statut d’antan en lui ouvrant un temple qui se chargera de sa préservation et de sa transmission. Profondément inscrite dans les cœurs et les âmes des fils de Tlemcen, la musique andalouse imprègne toutes les couches sociales de la population et fait partie de la vie quotidienne.
Notons que la musique andalouse, hormis Tlemcen, a trouvé d’autres villes d’accueil où elle a conquis nombre d’artistes. Alger, Oran, Constantine ou Nedroma sont aussi des temples de la musique andalouse et chacune de ces villes se revendique comme la plus méritante du titre, d’où la guéguerre de leadership qui a longtemps miné les écoles de musique andalouse et empêché une union enrichissante. Tlemcen ne fait pas exception .
- La Tribune
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