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L’Etat français devrait reconnaître officiellement la torture en Algérie

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  • L’Etat français devrait reconnaître officiellement la torture en Algérie

    Les hommages à Henri Alleg

    La disparition de Henri Alleg a suscité de nombreuses réactions et hommages en France. A commencer par celle du président de la République. «A travers l’ensemble de son œuvre, il s’affirma comme un anticolonialiste ardent» souligne François Hollande qui ajoute : «Son livre, la Question, alerta notre pays sur la réalité de la torture en Algérie. Toute sa vie, Henri Alleg lutta pour que la vérité soit dite en restant constamment fidèle à ses principes et à ses conviction.»


    Le peuple et le mouvement progressiste algérien perdent un grand ami, un grand combattant de sa cause, de celle de la liberté et de l’anti-racisme», écrit pour sa part Patrick Le Hyaric, député européen, directeur de l’Humanité, qui fait une double demande. La première est que «le meilleur hommage que pourrait lui rendre aujourd’hui même l’Etat français serait de reconnaître enfin officiellement la torture en Algérie et les crimes de guerre». La seconde demande est que «ce serait aussi d’ouvrir les archives pour qu’éclate la vérité sur le sort du jeune mathématicien Maurice Audin, arrêté la veille de l’arrestation de Henri Alleg». «Résistant à toutes les formes de domination et d’oppression, Henri Alleg a été du combat fondamental du XXe siècle pour l’émancipation du genre humain que fut la lutte anticoloniale», a déclaré Pierre Laurent, Secrétaire national du Pari communiste français. Pour sa part, Harlem Désir, Premier Secrétaire du Parti socialiste a exprimé sa «grande tristesse» en soulignant que «Henri Alleg n’aura eu de cesse de défendre l’émancipation du peuple algérien, la liberté de la presse, la dignité humaine face à la barbarie et à l’injustice».

    Pour sa part le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap) «tient à rendre hommage à ce grand militant anticolonial» et souligne : «Henri Alleg, engagé dans le combat contre le racisme notamment colonial, pour l’égalité entre les hommes et les peuples, ainsi que pour la paix, l’indépendance et la démocratie en Algérie, restera dans nos mémoires comme symbole de courage et de justice.»


    Des dizaines d’autres messages d’hommages ont été rendus publics, émanant du Maire de Paris, de la Ligue des droits de l’Homme, de personnalités politiques, d’avocats, d’associations, etc…

    La Tribune Merzak Meneceur

  • #2
    Monsieur LE PEN a torturé pendant la Guerre d'Algérie

    Monsieur LE PEN a torturé pendant la Guerre d'Algérie :









    Jean-Marie LE PEN est un TORTIONNAIRE au même titre que AUSSARESSES (d'ailleurs comme lui, il apparaissait en public avec un bandeau sur un oeil et ce dans les années 1970.).

    En outre, Aussaresses déclara : "J'ai croisé Le Pen à la villa Susini"(villa où se déroulait quotidiennement la torture, son nom est orthographiée à tort quelquefois "villa Sésini").

    Le Lieutenant Jean-Marie Le Pen y exerça ses talents de tortionnaire. Il déclare d’ailleurs être fier d’avoir été décoré de ses exploits militaires en Algérie dans cette Villa : tout un symbole !!!



    Monsieur LE PEN déclare en direct face à une caméra le 22 août 2010 : "J'ai acheté une maison de campagne pour permettre à mes enfants qui habitaient le 15e [arrondissement de Paris] de voir des vaches. Au lieu de voir des arabes".

    Pierre Vidal-Naquet dans "Torture; Cancer de la Démocratie" soutient que, après s'être vu refusé un verre dans un bar déjà fermé à Alger, Le Pen a torturé à mort le tenancier du bar.

    « Torturés par Le Pen » par Hamid Bousselham



    Voir cet autre article de Rebellyon : En 1957, Le Pen député à Paris... tortionnaire à Alger.

    Une Victoire


    Oui, Jean Marie Le Pen a torturé en Algérie, et lui-même a admis avoir usé de la torture en déclarant notamment dans un entretien accordé au quotidien « Combat », le 9 novembre 1962 :

    « Je n’ai rien à cacher. J’ai torturé parce qu’il fallait le faire. Quand on vous amène quelqu’un qui vient de poser vingt bombes qui peuvent exploser d’un moment à l’autre et qu’il ne veut pas parler, il faut employer des moyens exceptionnels pour l’y contraindre. C’est celui qui s’y refuse qui est le criminel car il a sur les mains le sang de dizaines de victimes dont la mort aurait pu être évitée ».


    Selon le journal officiel français du 12 juin 1957, le député parachutiste Le Pen déclarait également « J’étais à Alger officier de renseignement (...), comme tel je dois être aux yeux d’un certain nombre de mes collègues ce qui pourrait être le mélange d’un officier SS et d’un agent de la Gestapo. Ce métier, je l’ai fait... »

    Tous les témoignages des Algériens torturés par Le Pen rejoignirent celui de Mohamed Louli, arrêté à Alger le 14 février 1957, et emmené par Le Pen à la villa des Roses, Boulevard Galliéni, aujourd’hui 74 boulevard Bougara :

    « Le Pen m’a torturé. Oui, lui personnellement à l’électricité et à l’eau. Et je l’ai vu aussi torturer d’autres détenus ».

    Le commissaire principal R. Gilles dans un rapport à M. l’inspecteur général de l’administration en mission extraordinaire, préfet d’Alger, rapportait ceci : « J’ai l’honneur de porter à votre connaissance qu’à l’issue de son arrestation et de sa détention, du 8 au 31 mars, par les parachutistes du 1er REP, le nommé Yahiaoui Abdenour, né le 3 juillet 1938, domicilié 53 avenue Lavigerie à Kouba, s’est présenté devant moi et m’a déclaré avoir été l’objet de sévices de la part du Lieutenant Le Pen, et sur son ordre.
    En particulier, lors de son arrestation, des fils électriques furent reliés aux lobes de ses oreilles. Le lieutenant Le Pen lui-même faisait fonctionner une magnéto à manivelles à l’aide de laquelle il envoyait des décharges électriques dans le corps. En présence de ce même officier, le jeune Yahiaoui fut frappé avec un nerf de bœuf, et y fut attaché nu sur un banc, pieds et poignets liés, et il dut y ingurgiter de force une certaine quantité d’eau.

    Enfin, il reste cinq jours enfermé dans un « tombeau », trou creusé dans le sol et fermé par des barbelés, au 74 boulevard Galliéni où il était détenu. A la suite de ces cinq jours de « tombeau », il ne fut plus maltraité jusqu’à sa libération. »

    Jean-Marie Le Pen doit être poursuivi pour les actes de torture qu’il a fait subir à nos compatriotes.

    Tout comme le président du Front National, le tortionnaire Jean-Marie Le Pen, le général Bigeard, l’assassin de Larbi Ben M’hidi, le « Jean Moulin » algérien, le général Massu et Maurice Papon doivent être jugés comme criminels de guerre. Klaus Barbie et Papon ont été jugés en France. Il serait également juste que Le Pen, Massu, Bigeard, Papon et les autres soient jugés pour les mêmes crimes que Barbie par des tribunaux algériens et français.

    Nous sommes en droit d’exiger un procès Nuremberg du colonialisme français à Alger pour les juger pour crimes contre l’humanité.





    « Pierre Vidal-Naquet et le combat d’un intellectuel contre la torture pendant la guerre d’Algérie »

    Page 71

    Jean-Marie Le Pen, le tortionnaire

    En 1957, Jean-Marie Le Pen, aujourd’hui président du Front National, était lieutenant du 1er
    REP en Algérie décoré par le général Massu. Le séjour de Jean-Marie Le Pen en Algérie a été
    court, de janvier à fin mars, mais il a laissé en Algérie de terribles souvenirs.
    Entre 1958 et 1962 Paul Teitgen avait mis ses archives à la disposition de Pierre Vidal-Naquet. L’historien y avait trouvé des documents accablants pour Jean Marie Le Pen. Ce dernier était à cette époque député poujadiste âgé de 28 ans. Il avait voté l’envoi du contingent en Algérie, et 1957 il obtient une permission de l’Assemblée Nationale pour aller en Algérie.
    Le Pen débarque en Algérie en pleine Bataille d’Alger le 7 janvier 1957. Il a eu sa base à la
    Villa des Roses et officiellement Le Pen faisait du renseignement : « Son objectif était de
    mettre fin à la vague meurtrière d’attentats déclenchée en zone urbaine par le FLN. » (140) Selon
    les documents que Pierre Vidal-Naquet a trouvés, Jean Marie Le Pen avait personnellement,
    et à des « fins privées », pratiqué la torture.(141) Dans le dernier numéro de Vérité-Liberté, en
    juillet-août 1962, Vidal-Naquet a publié un article qui révèle cette information. Le 9 novembre 1962 Le Pen reconnaît avoir torturé quand il confie au journal Combat: « J’ai torturé parce qu’il fallait le faire ».(142)
    C’est alors un paradoxe que Le Pen quarante ans plus tard proteste lorsque Pierre Vidal-Naquet emploie le mot « tortionnaire » dans son second tome de ses Mémoires, le trouble et la lumière : « (…) les activités tortionnaires de Jean-Marie Le Pen, député du quartier Latin. »(143). Ce terme est utilisé pour qualifier l’attitude du chef du Front National pendant la guerre d’Algérie.
    Jean-Marie Le Pen ne s’arrête pas là. À l’automne 1999, il attaque Vidal-Naquet devant la justice pour diffamation, mais Le Pen est débouté.
    La raison, est selon le tribunal, des déclarations de Le Pen lui-même, la reconnaissance dans
    le passé d’avoir usé de la torture.
    L’affaire est poursuivie par Le Pen jusqu’en juin 2001. Le 19 juin, la Cour de cassation a
    rejeté le pourvoi formé par Le Pen contre l’arrêt de la Cour d’appel de Paris rendu en juin
    2000, qui avait confirmé la relaxe de Pierre Vidal-Naquet.
    Vidal-Naquet n’est pas la seule personne contre qui Le Pen a porté plainte pour avoir l’accusé
    d’être tortionnaire. En 1992, il a poursuivi Michel Rocard pour diffamation après son
    affirmation sur le passé de tortionnaire de Le Pen à la TF1 en pleine controverse sur
    l’immigration et à quelques mois des élections législatives de 1993, mais M. Rocard est
    relaxé. Pour les mêmes raisons Le Pen attaque Le Monde en 2002 pour des articles écrits par
    l’envoyé spécial du Monde, Florence Beaugé. Dans ses articles de nombreux témoignages
    avaient confirmé les pratiques de Le Pen. Le journal est relaxé par le tribunal la même année.
    Le Pen de son côté n’est plus susceptible d’être condamné par les tribunaux. Les faits
    incriminés contre lui sont couverts par les lois d’amnistie qui ont suivi la guerre d’Algérie après les accords d’Evian.

    140 Cf. Beaugé F. 2002: La campagne du chef du FN réveille à Alger le souvenir de la torture. Le Monde.
    141 Vidal-Naquet, P. 1989: Face à la raison d’Etat. Paris : Editions La Découverte. Page 21.
    142 Silvestre, Charles, 2002 : Nouvelles révélations sur Le Pen, tortionnaire. L’Humanité, le 4 juin.
    143 Vidal-Naquet, P. 1998 : Mémoires 2, Le trouble et la lumière 1955-1998. Paris: Seuil /La Découverte. Page 132.

    Dernière modification par choucha, 24 juillet 2013, 08h27.

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    • #3

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      • #4
        c'est une honte pour un pays comme la France qui à du mal à regarder son passé

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