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Fête du tapis à Aït Hichem du 10 au 17 aout

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  • Fête du tapis à Aït Hichem du 10 au 17 aout

    Apres la fete du bijou, c'est la fete du Tapis

    Le coup d’envoi de la huitième édition de la Fête du tapis sera donné le 10 août prochain au village d’Aït Hichem dans la commune d’Aït Yahia. Cette manifestation, qui s’étalera jusqu’au 17 du même mois, sera chapeautée et organisée par l’association “Tiliwa” en collaboration avec le comité du village, un duo qui s’est fixé comme objectif de réussir ce grand événement et de le voir se dérouler dans les meilleures conditions. Et pour ce faire, les organisateurs n’ont pas hésité à déployer les grands moyens notamment sur les plans humain et logistique. On apprend, en effet, que c’est tout le village qui s’est mobilisé pour sa fête en déployant pas moins d’une centaine d’organisateurs qui se partageront les services d’ordre, de gardiennage, de restauration, d’hébergement et de coordination. Côté moyens financiers, Aït Hichem espère faire beaucoup mieux que les éditions précédantes puisque, en sus des 85 millions alloués par les ministère des PME et du Tourisme (une enveloppe qui sera consacrée aux volets presse, médias et publicité), d’autres ministères et organismes, ont également promis d’apporter une contribution plus au moins conséquente à l’événement. Il s’agit, entre autres, de Mme la ministre de la Culture, Khalida Toumi, du ministère de l’Intérieur ainsi que l’APW de Tizi Ouzou. Pour ce qui est de la fête, le comité organisateur compte voir défiler plus d’une centaine de participants représentant une quinzaine de wilayas qui se partageront près d’une vingtaine d’activités artisanales. En plus du tapis, les exposants étaleront des produits aussi divers que nombreux tel que la vannerie, les bijoux et les robes de Kabylie, la céramique, la maroquinerie, l’art plastique et la littérature. A l’heure qu’il est, et même en l’absence de sponsors, le village d’Aït Hicham s’atelle à peaufiner les derniers détails organisationnels de l’événement. L’opération de préparation des affiches, dépliants et invitations tire à sa fin.

    - La depeche de Kabylie

  • #2
    La Maison du tapis fête l’anniversaire de Na Ghnima

    L'honorer n'est autre que lui rendre ce qu'elle mérite ...Elle a tant donné et a oeuvré, durant toute sa vie, pour la promotion de l’artisanat.


    =====
    Il y a treize ans disparaissait Madame Ould Braham dite Na Ghnima Ath Issaâd, une des grandes figures de l’artisanat traditionnel et particulièrement du tapis d’Ait Hichem. Elle aurait eu quatre-vingt-deux ans, ce 5 août. Samedi dernier, à l’initiative de ses proches et amis, une journée commémorative a été organisée à la Maison du tapis qui porte son nom.

    Dès l’entrée, notre attention est attirée par un grand portrait et des photos de la disparue, qui ornent le fond de la salle d’exposition où on peut, aussi, admirer des tapis tissés des propres mains de Na Ghnima. Celle-ci a, durant toute sa vie, œuvré pour la promotion de l’artisanat, d’abord en tant qu’enseignante puis en tant que directrice de l’école du tapis, de 1962 à 1988. Un représentant de l’APW, le vice-président de l’APC, des Moudjahidine et Moudjahidate, camarades de combat de la défunte, sont venus assister à cette commémoration et apporter leurs témoignages. Après l’accueil des invités, fort nombreux d’ailleurs, une gerbe de fleurs fut déposée au pied de la plaque commémorative de la Maison du tapis. Après une minute de silence, une vieille Moudjahida répondant au nom de Zaïna Ath Mansour et qui fut chef de front à Ait Hichem, durant la guerre de Libération, raconta la vie de sa campagne, insistant sur sa contribution à la guerre de Libération et à la promotion de l’artisanat. Les jeunes filles du village, ont, par la suite, entonné, en chœur, quelques chansons, pour rendre hommage à celle qui, n’ayant pas d’enfants, disait que tous ceux de la région étaient les siens. Dans leurs poèmes, elles ne cessaient de vanter les mérites de l’ex-directrice du CFPA ainsi que de l’artisanat local “le tapis à nul autre pareil”, sur un air de Cherif Khedam. Les invités, comme en pareilles circonstances, n’ont quitté les lieux, vers 15 h, qu’après avoir goûté à la traditionnelle Ouaâda offerte par les organisateurs.

    - La depeche de Kabylie

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