« La doctrine de Marx s'attire dans tout le monde civilisé la plus
grande hostilité et la haine la plus grande de la science bourgeoise
(tant officielle que libérale) qui voit dans le marxisme une sorte de «
secte malfaisante ». On ne doit pas s'attendre à une autre attitude, car
il ne peut pas y avoir dans une société, fondée sur la lutte des classes,
de science sociale « impartiale ». Toute la science officielle et libérale
défend, de façon ou d'autre, l'esclavage salarié, alors que le marxisme
a déclaré une guerre implacable à cet esclavage. Demander une
science impartiale dans une société d'esclavage salarié, est une
naïveté aussi puérile que de demander aux fabricants d'être
impartiaux dans la question de savoir s'il faut augmenter le salaire
des ouvriers au détriment du bénéfice du capital.
Mais ce n'est pas tout. L'histoire de la philosophie et celle de la
science sociale démontrent, avec une clarté parfaite, qu'il n'y a rien
dans le marxisme qui ressemble à un « sectarisme » ou à une doctrine
fermée et rigide, surgie en dehors de la voie directe du développement
de la civilisation universelle. Bien au contraire, tout le génie de Marx
consista précisément à résoudre les problèmes que la pensée avancée
de l'humanité posait déjà. Sa doctrine naquit comme la continuation
directe et immédiate de celle des plus grands représentants de la
philosophie, de l'économie politique et du socialisme.
La doctrine de Marx est toute-puissante, car elle est juste. Elle est
complète et bien ordonnée, elle donne aux hommes une vue entière du
monde, qui ne se peut concilier avec aucune superstition, avec aucune
réaction, avec aucune défense de l'oppression bourgeoise. Le
marxisme est le successeur naturel de tout ce que l'humanité a créé de
meilleur au XIX e siècle dans la philosophie allemande, dans
l'économie politique anglaise et dans le socialisme français. »
V. Lénine.
Extrait de :
"Pour l'étude du marxisme"
Edition électronique réalisée par Vincent Gouysse à partir de l’ouvrage publié en 1936 par le Bureau d’Editions, Paris.
grande hostilité et la haine la plus grande de la science bourgeoise
(tant officielle que libérale) qui voit dans le marxisme une sorte de «
secte malfaisante ». On ne doit pas s'attendre à une autre attitude, car
il ne peut pas y avoir dans une société, fondée sur la lutte des classes,
de science sociale « impartiale ». Toute la science officielle et libérale
défend, de façon ou d'autre, l'esclavage salarié, alors que le marxisme
a déclaré une guerre implacable à cet esclavage. Demander une
science impartiale dans une société d'esclavage salarié, est une
naïveté aussi puérile que de demander aux fabricants d'être
impartiaux dans la question de savoir s'il faut augmenter le salaire
des ouvriers au détriment du bénéfice du capital.
Mais ce n'est pas tout. L'histoire de la philosophie et celle de la
science sociale démontrent, avec une clarté parfaite, qu'il n'y a rien
dans le marxisme qui ressemble à un « sectarisme » ou à une doctrine
fermée et rigide, surgie en dehors de la voie directe du développement
de la civilisation universelle. Bien au contraire, tout le génie de Marx
consista précisément à résoudre les problèmes que la pensée avancée
de l'humanité posait déjà. Sa doctrine naquit comme la continuation
directe et immédiate de celle des plus grands représentants de la
philosophie, de l'économie politique et du socialisme.
La doctrine de Marx est toute-puissante, car elle est juste. Elle est
complète et bien ordonnée, elle donne aux hommes une vue entière du
monde, qui ne se peut concilier avec aucune superstition, avec aucune
réaction, avec aucune défense de l'oppression bourgeoise. Le
marxisme est le successeur naturel de tout ce que l'humanité a créé de
meilleur au XIX e siècle dans la philosophie allemande, dans
l'économie politique anglaise et dans le socialisme français. »
V. Lénine.
Extrait de :
"Pour l'étude du marxisme"
Edition électronique réalisée par Vincent Gouysse à partir de l’ouvrage publié en 1936 par le Bureau d’Editions, Paris.
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