L’art arabo-musulman à l’honneur
par B.R
Une exposition d’œuvres arabo-musulmanes est organisée par l’Union nationale des arts culturels (UNAC) en collaboration avec l’association Machaâl Echahid depuis dimanche passé à la galerie Mohamed-Racim. Près d’une quarantaine de tableaux, sculptures et mosaïques égaient cette salle qui accueille chaque jour plusieurs personnes, adeptes des arts plastiques, simples passagers ou des curieux qui désirent découvrir la beauté de cet art.
Mais, ces jours-ci, le rendez-vous est autre. Les organisateurs de cette exposition ont choisi la célébration de la journée du Mawlid Ennabawi pour plonger le visiteur dans cet art de la miniature, de la calligraphie et des céramiques inspirées des arts traditionnels.
Mohamed Racim, Mustapha Bendebbagh, Mohamed Temmam, Mohamed Kechkoul, Hamimoumna et autres Abdelhafid Skender, Mohamed Chérif Skender… ont tant donné à cet art et permis son épanouissement en Algérie. Ces peintres ont su par leur génie fusionné de styles venus d’ici et d’ailleurs pour donner des palettes qui reflètent l’identité de leur peuple.
Les thèmes relatent ici le quotidien des Algériennes dans leurs appartements. Les formes, les volumes, la rigueur, les lignes géométriques de l’arabesque ; les faïences émaillées et fleuries n’excluent nullement l’unité de cet art.
Des scènes de combat sont glorifiées, des navires qui accostent, des tenues vestimentaires traditionnelles ou des villes d’Algérie, notamment la Casbah, sont très appréciées par ces artistes qui s’adonnent volontiers au jeu des formes qui vont en s’arc-boutant et des couleurs parfois vives avec la prédominance du bleu indigo.
Ce style est aisément reconnaissable entre tous. C’est la religion qui contribue à donner à l’art musulman son caractère fortement spiritualiste et abstrait qu’on lui reconnaît. Cet art, on ne le trouve pas uniquement dans les miniatures, mais aussi dans l’architecture et le dessin arabesque.
L’architecture arabo-musulmane on la trouve en Algérie dans les constructions réalisées durant la période ottomane et ailleurs, notamment en Espagne comme les monuments de l’Alhambra de Grenade et l’Alcazar de Séville, qui reste encore de nos jours un pur enchantement des yeux de par son caractère intime, ou la Madinat Az-Zahra qu’Abderramane Annassir avait fait construire en l’honneur de sa favorite qui portait le nom de Zahra.
Les mosquées témoignent du caractère monumental et des splendeurs ornementales de l’architecture musulmane du passé. Les œuvres exposées durant cette manifestation culturelle sont hautement symboliques ; elles mettent en avant les nouveaux talents qui émergent dans ce style qui, au fil des temps, commence à être apprécié par les Algériens, malgré la prolifération d’un genre de styles que certains appellent art moderne.
B. R.
par B.R
Une exposition d’œuvres arabo-musulmanes est organisée par l’Union nationale des arts culturels (UNAC) en collaboration avec l’association Machaâl Echahid depuis dimanche passé à la galerie Mohamed-Racim. Près d’une quarantaine de tableaux, sculptures et mosaïques égaient cette salle qui accueille chaque jour plusieurs personnes, adeptes des arts plastiques, simples passagers ou des curieux qui désirent découvrir la beauté de cet art.
Mais, ces jours-ci, le rendez-vous est autre. Les organisateurs de cette exposition ont choisi la célébration de la journée du Mawlid Ennabawi pour plonger le visiteur dans cet art de la miniature, de la calligraphie et des céramiques inspirées des arts traditionnels.
Mohamed Racim, Mustapha Bendebbagh, Mohamed Temmam, Mohamed Kechkoul, Hamimoumna et autres Abdelhafid Skender, Mohamed Chérif Skender… ont tant donné à cet art et permis son épanouissement en Algérie. Ces peintres ont su par leur génie fusionné de styles venus d’ici et d’ailleurs pour donner des palettes qui reflètent l’identité de leur peuple.
Les thèmes relatent ici le quotidien des Algériennes dans leurs appartements. Les formes, les volumes, la rigueur, les lignes géométriques de l’arabesque ; les faïences émaillées et fleuries n’excluent nullement l’unité de cet art.
Des scènes de combat sont glorifiées, des navires qui accostent, des tenues vestimentaires traditionnelles ou des villes d’Algérie, notamment la Casbah, sont très appréciées par ces artistes qui s’adonnent volontiers au jeu des formes qui vont en s’arc-boutant et des couleurs parfois vives avec la prédominance du bleu indigo.
Ce style est aisément reconnaissable entre tous. C’est la religion qui contribue à donner à l’art musulman son caractère fortement spiritualiste et abstrait qu’on lui reconnaît. Cet art, on ne le trouve pas uniquement dans les miniatures, mais aussi dans l’architecture et le dessin arabesque.
L’architecture arabo-musulmane on la trouve en Algérie dans les constructions réalisées durant la période ottomane et ailleurs, notamment en Espagne comme les monuments de l’Alhambra de Grenade et l’Alcazar de Séville, qui reste encore de nos jours un pur enchantement des yeux de par son caractère intime, ou la Madinat Az-Zahra qu’Abderramane Annassir avait fait construire en l’honneur de sa favorite qui portait le nom de Zahra.
Les mosquées témoignent du caractère monumental et des splendeurs ornementales de l’architecture musulmane du passé. Les œuvres exposées durant cette manifestation culturelle sont hautement symboliques ; elles mettent en avant les nouveaux talents qui émergent dans ce style qui, au fil des temps, commence à être apprécié par les Algériens, malgré la prolifération d’un genre de styles que certains appellent art moderne.
B. R.