Il était une fois un personnage qui s’était enrichi malhonnêtement sur le dos des gens jusqu’à devenir milliardaire, et par la même occasion, être menacé tout le temps de mort à cause de tout cet argent.
Il avait échappé à plusieurs attentats à tel point qu’il s’était dit que n’était ce cet argent maudit, je vivrai en paix, pris de remords, il décida de quitter la ville avec sa femme et son fils âgé de deux ans, en se promettant d’aller vivre dan un endroit complètement isolé, de se repentir, d’éduquer son fils rien que dans le bon chemin, et le rendre religieux pour le préserver du mal.
Il s’implanta dans une forêt vierge accessible par un chemin sinueux que lui seul connaissait, lui donna le nom de l’Eden, nomma son fils jésus, et commença à lui enseigner un mode de vie naturel et spirituel.
Arrivé à l’âge adulte le père dit au fils.
-Mon petit jésus, maintenant que te voilà devenu adulte, que tu as appris tout ce que je t’ai enseigné, j’aimerai bien que tu me rappelles l’essentiel avant de te mettre à l’épreuve
-Père, soyez sans crainte, Satan ne viendra jamais à bout de moi, car comme vous me l’avez toujours dit, j’utiliserai contre lui ces armes redoutables qu’il craint et qui sont celles de l’amour, et de ne jamais réagir à la violence que par des actes de bien
-Bien dit mon fils, mais avant de combattre le diable en personne, je voudrai te tester avec ses diablotins, lesquels comme je te l’avais dit, sont des humains qu’il a réussit à égarer en majeure partie et qui sont devenu ses suppôts réagissant comme lui
-De ceux là aussi, vous n’avez pas à vous inquiéter, je ne leur donnerai pas l’occasion de me vaincre, ne suis-je pas par vous éclairé et par dieu guidé
-D’accord, dans ce cas je vais t’accompagner jusqu’à leur ville par ce chemin que je vais te montré et que tu ne dois en aucun cas dévoiler aux suppôts de Satan s’ils te le demanderont, tu passeras parmi eux le temps que tu jugeras utile, et quand tu reviendras, ramènes avec toi des bouts de papier comme ceux qu’on utilise pour allumer le feu, car ils ont en, en grande quantité, ne s’en servent pas et les jettent dans leurs poubelles, alors que notre stock sera bientôt épuisé.
Ensuite il le livra à lui-même, après l’avoir guidé jusqu’à l’entrée d’une ville
jésus n’avait jamais vu de pareilles choses, il était complètement dérouté par ces routes bitumées, ces immeubles, cet éclairage, ces voitures qui roulaient et ces humains suppôts de Satan qui sont nombreux et tous en mouvement.
Tout en marchant sur la route, il remarqua un tas de revues répandues par terre, ramassa l'une d'elles et la mis en dessous de sa soutane, sans s’apercevoir que c’était une revue pornographique, et continua marche, un peu plus loin, son regard fut attiré par deux boxeurs en train de s'entrainer sur un champs, alors il se dirigea vers eux pour les séparer afin de faire sa première bonne action, arrivé à leur hauteur il dit
-Que le salut soit sur vous (ce salut s’adresse beaucoup plus aux anges qui accompagnent tout être humain)
-Vas te faire voir et ton salut mais le là où je pense, lui répondit l’un deux
-Je comprends votre réaction suppôts de Satan, malgré cela, je dois vous séparer
Ils lui répondirent à l’unisson
-Quand nous aurons terminé, nous nous chargerons de toi
Il s’interposa alors entre eux, et les sépara violemment en leur disant:
-Diablotins sans foi ni loi, je vous demande au nom de Dieu tout puissant, de cesser de vous battre.
-Non, mais qu’est ce que cela veut dire, tu oses nous traiter de la sorte, comme ça de but en blanc, sans nous connaître lui répondirent ils.
et sans trop attendre, ils se retournèrent contre lui, le rouèrent de coups, le laissèrent étendu par terre et à contre cœur s’en allèrent en lui disant.
-Maintenant ta prière est belle et bien exaucée, sale trouble fête
Il revint à lui, complètement ratatiné, avec des douleurs suite aux coups reçus rien que dans le ventre, et continua sa marche jusqu’à une placette. Il était fatigué et voulut se reposer, mais où donc! alors il eut l’idée d’imiter les diablotins, il remarqua que ces derniers s’installaient sur des chaises mises à leur disposition, se dirigea vers l’une d’elle qui était vide et s’installa
-Enfin je me sens soulagé, grâce à Dieu.
Il ferma les yeux en se disant que ces diablotins sont diaboliquement organisés, mais il ignorait que c’était un café, juste à cet instant, la voix du serveur le fit sursauter
-Bonjour monsieur
-Que le salut soit sur toi, répondit jésus
-Merci bien monsieur, qu’est ce que je vous sert.
-C’est bien gentil à à toi, et que peux tu me servir, lui répondit jésus
-Tout ce que vous désirez et sur le champ vous l’aurez, car vous êtes à new York
-Vraiment, tu feras cela pour moi
-Mais bien sûr monsieur, ici le client est roi
-Gloire à Dieu dont la bonté m’accompagne, dans ce cas ramenez moi un bol de lait, du pain, du beurre, du miel et de l’eau.
Une minute après, le serveur lui ramena le tout, que jésus consomma de bon appétit.
Juste après le serveur revient à la charge en lui disant
-Voulez vous que je vous en rajoute encore monsieur
-Oh! oui, avec plaisir et encore une fois merci, diablotin
-C’est la moindre des choses monsieur, il vous est aussi permis de m’appeler comme il vous plaira, je vous dis une fois encore que chez nous le client est roi, lui répondit le serveur qui lui ramena un autre plateau garnit, que jésus consomma de nouveau tellement il avait faim, mais il ne fit pas attention à l’addition.
Une demie heure après, jésus quitta le café pour continuer son bout de chemin, il fut rattrapé par le serveur qui lui demanda de régler l’addition de vingt dollars
-Mais j’ignore ce que c’est dollars, lui répondit t-il
-Dans ce cas venez avec moi s’il vous plaît, pour discuter avec le patron
Une fois devant le patron qui fut informé par le serveur de l’incident, ce premier lui dit
-Alors monsieur, il paraît que vous ne savez pas ce que c’est les dollars, mais par contre vous savez ce que vous mangez
-En effet, c’est vrai
-Quel culot alors, vous le reconnaissez quand même
-Bien sûr
-Comment cela bien sûr! si je comprends bien vous maintenez ce que vous dites
-Evidemment
-Dans ce cas je ne vois qu’une seule solution.
Il appela ses deux videurs et leur dit.
-Marcel, Jean, le monsieur qui est là, a pris deux petits déjeuners et voulait s’en aller sans verser les vingt dollars, car il dit qu’il ne sait pas ce que c’est, et en plus il aimerait faire votre connaissance.
Ils l’invitèrent dans une arrière chambre, le tabassèrent, le fouillèrent sans trouver un seul sou, et ensuite le confièrent au policier du quartier, lui expliquèrent le cas qui fut confirmé par jésus. Le policier, un complice à eux, à son tour l’emmena au commissariat, et le remis au brigadier de service en l’informant à son tour de l’incident, ce dernier un vieux de la vieille, à qui on ne la fait pas facilement lui dit
-Ainsi donc tu t’appelles jésus
-Oui
-Et où habites tu
-Dans l’éden
-Mais pourtant on dit que tu vis entre ciel et terre,
-Pas du tout puisque je suis devant toi
-Serais-tu donc redescendu sans qu’on le sache, malgré tous ces satellites qui guettent ton retour jour et nuit avec impatience.
-Ne me confonds pas avec le prophète Jésus que le salut soit sur lui
-Dans ce cas, disons alors jésus tout court, bon, donnes moi tes papiers
Il lui remit la revue ramassée de la poubelle
-Tu te fous de ma gueule ou quoi !
-C’est quoi gueule
-Tu ne sais pas ce qu’est une gueule
-Non
-Je vais te l’apprendre dans un instant
-C’est gentil à toi
-Je t’ai demandé tes papiers, et non cette revue pornographique
-C’est tout ce que j’ai
-Cela fait longtemps que tu l’as
-Non, pas du tout, juste aujourd’hui
-Avec moi, on ne me la fait pas, dis moi pourquoi tu mens
-Je n’ai jamais menti
-Alors expliques moi pourquoi elle date de deux mois, et complètement froissées si ce n’est que tu t’en servais
-Elle était par terre, et je l’ai ramassé aujourd’hui
-Tu as réponse à tout, toi, je constate que tu es très intelligent, tu es marié ?
-Non, je suis vierge
-Alors là, tu te dévoile, car ce genre de revue on la trouve chez la majorité des vierges, enfin on va y revenir, alors comme ça tu reconnais avoir bu du lait, mangé des tartines au beurre et au miel à deux reprises, comme tu l’avais souhaité
-C’est vrai
-Dans ce cas pourquoi tu n’as pas réglé le montant de vingt dollars
-J'ignore ce qu'est dollars
-Même les dollars tu ne connais pas
-Je t'ai déjà dis, que je l’ignorais
-Cela aussi je vais te l’apprendre
-J’espère ne pas abuser de ta gentillesse
-Non, pas du tout, ce sera pour moi un honneur
-Merci
-Mais j’espère que le lait et les tartines beurrées tu sais ce que c’est
-Ah ! Ça oui, sinon je n’aurai pas pris,
-Là ! Tu marques un point, tu es vraiment fort
-D’ailleurs chez moi, j’en prends tous les matins
-Chez toi ! C’est toujours dans l’éden
-Oui
-Quel âge as-tu
-Vingt printemps
-Le jour de ta naissance
-Un jour d’éclipse
-Nous y voilà, petit à petit on y arrive, d’ailleurs ne dit on pas que de la discussion jaillit la lumière, c’est très intéressant, maintenant je comprends tout, tu as toujours le même comportement ?
-Depuis ma naissance
-Et tu le reconnais
-Pourquoi te mentirais je
-Là ! Tu marques deux points, je constate qu’avec toi, il faut beaucoup de tact, et que fait jésus dans l’éden
-Je travaille dans les champs
-Chez qui
-Chez mon père
-Et que fait ton père
-Il travaille avec moi
-Et la maman
-Marie, elle s’occupe de nous
-Et de quoi vivez vous
-De pain, de légumes, de fruits, de viande et de vin etc.
-Rien que ça
-Oui, rien que ça
-Peut tu me dire où se trouve exactement l’éden
-Pourquoi te le dirais je
-Au cas où je veux te contacter
-Le seul contact entre nous est que chacun reste dans son coin
-Je crois que tu ne m’as pas bien compris
-Si, je t’ai bien compris, ainsi que tes compères, et cela depuis mon enfance
-Ah bon ! Tu sais alors qui je suis
-Sans aucun doute
-Dis le moi pour voir
-Un suppôt de Satan
-De quoi ! Répètes un peu ça
-Un suppôt de Satan
-Ben dit donc, tu ne manques pas de culot, et tu es vraiment courageux
-Mon père me l’a toujours dit
-Et moi je vais te prouver que je le suis plus que toi
-C’est impossible
-Ah bon ! Et pourquoi pas
-Parce que tu es un mécréant et que par contre, moi je ne le suis pas
-Voilà qu’en plus tu es philosophe
-J’ai tout appris sur toi
-Tu me connais donc, dis moi comment ?
-Je te connais parfaitement
-Et que connaît tu exactement sur moi, franchement tu m’intéresses
-D’abord tu ne m’intéresses pas, ensuite tu incarnes le mal et je dois te combattre
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Il avait échappé à plusieurs attentats à tel point qu’il s’était dit que n’était ce cet argent maudit, je vivrai en paix, pris de remords, il décida de quitter la ville avec sa femme et son fils âgé de deux ans, en se promettant d’aller vivre dan un endroit complètement isolé, de se repentir, d’éduquer son fils rien que dans le bon chemin, et le rendre religieux pour le préserver du mal.
Il s’implanta dans une forêt vierge accessible par un chemin sinueux que lui seul connaissait, lui donna le nom de l’Eden, nomma son fils jésus, et commença à lui enseigner un mode de vie naturel et spirituel.
Arrivé à l’âge adulte le père dit au fils.
-Mon petit jésus, maintenant que te voilà devenu adulte, que tu as appris tout ce que je t’ai enseigné, j’aimerai bien que tu me rappelles l’essentiel avant de te mettre à l’épreuve
-Père, soyez sans crainte, Satan ne viendra jamais à bout de moi, car comme vous me l’avez toujours dit, j’utiliserai contre lui ces armes redoutables qu’il craint et qui sont celles de l’amour, et de ne jamais réagir à la violence que par des actes de bien
-Bien dit mon fils, mais avant de combattre le diable en personne, je voudrai te tester avec ses diablotins, lesquels comme je te l’avais dit, sont des humains qu’il a réussit à égarer en majeure partie et qui sont devenu ses suppôts réagissant comme lui
-De ceux là aussi, vous n’avez pas à vous inquiéter, je ne leur donnerai pas l’occasion de me vaincre, ne suis-je pas par vous éclairé et par dieu guidé
-D’accord, dans ce cas je vais t’accompagner jusqu’à leur ville par ce chemin que je vais te montré et que tu ne dois en aucun cas dévoiler aux suppôts de Satan s’ils te le demanderont, tu passeras parmi eux le temps que tu jugeras utile, et quand tu reviendras, ramènes avec toi des bouts de papier comme ceux qu’on utilise pour allumer le feu, car ils ont en, en grande quantité, ne s’en servent pas et les jettent dans leurs poubelles, alors que notre stock sera bientôt épuisé.
Ensuite il le livra à lui-même, après l’avoir guidé jusqu’à l’entrée d’une ville
jésus n’avait jamais vu de pareilles choses, il était complètement dérouté par ces routes bitumées, ces immeubles, cet éclairage, ces voitures qui roulaient et ces humains suppôts de Satan qui sont nombreux et tous en mouvement.
Tout en marchant sur la route, il remarqua un tas de revues répandues par terre, ramassa l'une d'elles et la mis en dessous de sa soutane, sans s’apercevoir que c’était une revue pornographique, et continua marche, un peu plus loin, son regard fut attiré par deux boxeurs en train de s'entrainer sur un champs, alors il se dirigea vers eux pour les séparer afin de faire sa première bonne action, arrivé à leur hauteur il dit
-Que le salut soit sur vous (ce salut s’adresse beaucoup plus aux anges qui accompagnent tout être humain)
-Vas te faire voir et ton salut mais le là où je pense, lui répondit l’un deux
-Je comprends votre réaction suppôts de Satan, malgré cela, je dois vous séparer
Ils lui répondirent à l’unisson
-Quand nous aurons terminé, nous nous chargerons de toi
Il s’interposa alors entre eux, et les sépara violemment en leur disant:
-Diablotins sans foi ni loi, je vous demande au nom de Dieu tout puissant, de cesser de vous battre.
-Non, mais qu’est ce que cela veut dire, tu oses nous traiter de la sorte, comme ça de but en blanc, sans nous connaître lui répondirent ils.
et sans trop attendre, ils se retournèrent contre lui, le rouèrent de coups, le laissèrent étendu par terre et à contre cœur s’en allèrent en lui disant.
-Maintenant ta prière est belle et bien exaucée, sale trouble fête
Il revint à lui, complètement ratatiné, avec des douleurs suite aux coups reçus rien que dans le ventre, et continua sa marche jusqu’à une placette. Il était fatigué et voulut se reposer, mais où donc! alors il eut l’idée d’imiter les diablotins, il remarqua que ces derniers s’installaient sur des chaises mises à leur disposition, se dirigea vers l’une d’elle qui était vide et s’installa
-Enfin je me sens soulagé, grâce à Dieu.
Il ferma les yeux en se disant que ces diablotins sont diaboliquement organisés, mais il ignorait que c’était un café, juste à cet instant, la voix du serveur le fit sursauter
-Bonjour monsieur
-Que le salut soit sur toi, répondit jésus
-Merci bien monsieur, qu’est ce que je vous sert.
-C’est bien gentil à à toi, et que peux tu me servir, lui répondit jésus
-Tout ce que vous désirez et sur le champ vous l’aurez, car vous êtes à new York
-Vraiment, tu feras cela pour moi
-Mais bien sûr monsieur, ici le client est roi
-Gloire à Dieu dont la bonté m’accompagne, dans ce cas ramenez moi un bol de lait, du pain, du beurre, du miel et de l’eau.
Une minute après, le serveur lui ramena le tout, que jésus consomma de bon appétit.
Juste après le serveur revient à la charge en lui disant
-Voulez vous que je vous en rajoute encore monsieur
-Oh! oui, avec plaisir et encore une fois merci, diablotin
-C’est la moindre des choses monsieur, il vous est aussi permis de m’appeler comme il vous plaira, je vous dis une fois encore que chez nous le client est roi, lui répondit le serveur qui lui ramena un autre plateau garnit, que jésus consomma de nouveau tellement il avait faim, mais il ne fit pas attention à l’addition.
Une demie heure après, jésus quitta le café pour continuer son bout de chemin, il fut rattrapé par le serveur qui lui demanda de régler l’addition de vingt dollars
-Mais j’ignore ce que c’est dollars, lui répondit t-il
-Dans ce cas venez avec moi s’il vous plaît, pour discuter avec le patron
Une fois devant le patron qui fut informé par le serveur de l’incident, ce premier lui dit
-Alors monsieur, il paraît que vous ne savez pas ce que c’est les dollars, mais par contre vous savez ce que vous mangez
-En effet, c’est vrai
-Quel culot alors, vous le reconnaissez quand même
-Bien sûr
-Comment cela bien sûr! si je comprends bien vous maintenez ce que vous dites
-Evidemment
-Dans ce cas je ne vois qu’une seule solution.
Il appela ses deux videurs et leur dit.
-Marcel, Jean, le monsieur qui est là, a pris deux petits déjeuners et voulait s’en aller sans verser les vingt dollars, car il dit qu’il ne sait pas ce que c’est, et en plus il aimerait faire votre connaissance.
Ils l’invitèrent dans une arrière chambre, le tabassèrent, le fouillèrent sans trouver un seul sou, et ensuite le confièrent au policier du quartier, lui expliquèrent le cas qui fut confirmé par jésus. Le policier, un complice à eux, à son tour l’emmena au commissariat, et le remis au brigadier de service en l’informant à son tour de l’incident, ce dernier un vieux de la vieille, à qui on ne la fait pas facilement lui dit
-Ainsi donc tu t’appelles jésus
-Oui
-Et où habites tu
-Dans l’éden
-Mais pourtant on dit que tu vis entre ciel et terre,
-Pas du tout puisque je suis devant toi
-Serais-tu donc redescendu sans qu’on le sache, malgré tous ces satellites qui guettent ton retour jour et nuit avec impatience.
-Ne me confonds pas avec le prophète Jésus que le salut soit sur lui
-Dans ce cas, disons alors jésus tout court, bon, donnes moi tes papiers
Il lui remit la revue ramassée de la poubelle
-Tu te fous de ma gueule ou quoi !
-C’est quoi gueule
-Tu ne sais pas ce qu’est une gueule
-Non
-Je vais te l’apprendre dans un instant
-C’est gentil à toi
-Je t’ai demandé tes papiers, et non cette revue pornographique
-C’est tout ce que j’ai
-Cela fait longtemps que tu l’as
-Non, pas du tout, juste aujourd’hui
-Avec moi, on ne me la fait pas, dis moi pourquoi tu mens
-Je n’ai jamais menti
-Alors expliques moi pourquoi elle date de deux mois, et complètement froissées si ce n’est que tu t’en servais
-Elle était par terre, et je l’ai ramassé aujourd’hui
-Tu as réponse à tout, toi, je constate que tu es très intelligent, tu es marié ?
-Non, je suis vierge
-Alors là, tu te dévoile, car ce genre de revue on la trouve chez la majorité des vierges, enfin on va y revenir, alors comme ça tu reconnais avoir bu du lait, mangé des tartines au beurre et au miel à deux reprises, comme tu l’avais souhaité
-C’est vrai
-Dans ce cas pourquoi tu n’as pas réglé le montant de vingt dollars
-J'ignore ce qu'est dollars
-Même les dollars tu ne connais pas
-Je t'ai déjà dis, que je l’ignorais
-Cela aussi je vais te l’apprendre
-J’espère ne pas abuser de ta gentillesse
-Non, pas du tout, ce sera pour moi un honneur
-Merci
-Mais j’espère que le lait et les tartines beurrées tu sais ce que c’est
-Ah ! Ça oui, sinon je n’aurai pas pris,
-Là ! Tu marques un point, tu es vraiment fort
-D’ailleurs chez moi, j’en prends tous les matins
-Chez toi ! C’est toujours dans l’éden
-Oui
-Quel âge as-tu
-Vingt printemps
-Le jour de ta naissance
-Un jour d’éclipse
-Nous y voilà, petit à petit on y arrive, d’ailleurs ne dit on pas que de la discussion jaillit la lumière, c’est très intéressant, maintenant je comprends tout, tu as toujours le même comportement ?
-Depuis ma naissance
-Et tu le reconnais
-Pourquoi te mentirais je
-Là ! Tu marques deux points, je constate qu’avec toi, il faut beaucoup de tact, et que fait jésus dans l’éden
-Je travaille dans les champs
-Chez qui
-Chez mon père
-Et que fait ton père
-Il travaille avec moi
-Et la maman
-Marie, elle s’occupe de nous
-Et de quoi vivez vous
-De pain, de légumes, de fruits, de viande et de vin etc.
-Rien que ça
-Oui, rien que ça
-Peut tu me dire où se trouve exactement l’éden
-Pourquoi te le dirais je
-Au cas où je veux te contacter
-Le seul contact entre nous est que chacun reste dans son coin
-Je crois que tu ne m’as pas bien compris
-Si, je t’ai bien compris, ainsi que tes compères, et cela depuis mon enfance
-Ah bon ! Tu sais alors qui je suis
-Sans aucun doute
-Dis le moi pour voir
-Un suppôt de Satan
-De quoi ! Répètes un peu ça
-Un suppôt de Satan
-Ben dit donc, tu ne manques pas de culot, et tu es vraiment courageux
-Mon père me l’a toujours dit
-Et moi je vais te prouver que je le suis plus que toi
-C’est impossible
-Ah bon ! Et pourquoi pas
-Parce que tu es un mécréant et que par contre, moi je ne le suis pas
-Voilà qu’en plus tu es philosophe
-J’ai tout appris sur toi
-Tu me connais donc, dis moi comment ?
-Je te connais parfaitement
-Et que connaît tu exactement sur moi, franchement tu m’intéresses
-D’abord tu ne m’intéresses pas, ensuite tu incarnes le mal et je dois te combattre
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