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Enseignement supérieur: entre élitisme et idéal égalitaire

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  • #31
    Envoyé par Tchektchouka
    J'aime bien ton idée de l'enseignement tout au long de la vie. Mais il ne faut perdre de vue que tout ceci demande la mobilisation de ressources matérielles et financières et s'il n'y a pas assez de demande pour ce genre d'enseignement, et bien ce sera du gaspillage.
    ... je dirais plutôt que le demande va exploser !

    Mais en ce qui concerne les moyens matériels, ils existent déjà, il suffit de transformer les écoles et universités du jour en écoles et universités du soir.
    En ce qui concerne les moyens humains, certains profs ou même retraités se feraient un plaisir d'arrondir leur fin de mois avec ces cours qu'ils dispenseraient à ces adultes avides de savoir.
    En ce qui concerne la motivation, beaucoup de jeunes qui ont décroché trop tôt aimeraient pouvoir retourner à l'école, beaucoup d'adultes qui travaillent déjà aimeraient se perfectionner etc...

    Ce type d'enseignement permettrait d'apporter aux entreprises une plus value et elles pourraient participer financièrement au coût de ce type d'enseignement car elles verront directement un intérêt.

    Tu veux augmenter le niveau de l'université alors il faut prévoir des circuits d'enseignements parallèles qui réorienteraient les étudiants directement vers la vie active après ou avant le bac en leur donnant la possibilité de poursuivre leurs études ultérieurement et non pas en les éjectant vers nul part dans un total désoeuvrement. Ainsi seuls ceux et celles qui sont réellement motivés par des études longues iraient naturellement vers l'Université.

    Pour augmenter le niveau d'étude universitaire, il faut restructurer le système de recrutement et créer des ponts entre l'université et les entreprises afin d'amener tout ce petit monde à travailler ensemble dans une étroite collaboration. Ce sont les entreprises qui stimuleront les étudiants vers le haut car ce sont elles qui feront cette sélection selon leurs intérêts sans oublier qu'ils auront également à leur disposition des employés expérimentés prêts à se former, ce seront les wagons qui pourront se transformer en locomotive.
    Ce système se mettrait facilement en place car il existe déjà à l'état comateux, il ne reste qu'à le restructurer efficacement en lui redonnant du dynamisme.
    Parallèlement à ce système de ponts avec les entreprises, il faudrait également créer des ponts avec d'autres universités nationales et internationales ainsi que d'autres laboratoires. C'est ainsi que nous pourrons résoudre le problème de fuite de cerveau, car ces cerveaux à l'étranger ne rêvent que d'une chose, celle d'apporter leur contribution à leur pays afin de le faire émerger.
    En terme de moyens techniques, ce type de relation peut se mettre en place par internet et également par un système de visio conférence à installer dans chaque amphithéâtre.
    Ce type de relation donnerait ainsi la possibilité aux étudiants de passer des diplômes étrangers mais en Algérie... pas trop loin de sa famille et dans des conditions climatiques et affectives optimales .



    ...selon mes calculs, avec un tel système, en 10 ans, l'Algérie explosera ..... Inch'Allah car j'ose y croire
    Dernière modification par PetiteBrise, 20 novembre 2010, 21h40.
    "un gouvernement oppressif amène la ruine de la prospérité publique" Ibn Khaldoun

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    • #32
      Bonjour,

      Je lisais hier Arendt et j'ai pensé à ce topic.

      Posté par PetiteBrise
      Tu remplaces le mot sagesse par autorité , pourquoi pas ? Mais cela sous entend donc de donner à cette sagesse des anciens un pouvoir légitime et garanti. Mais encore faut-il faire prendre conscience à ces têtes fraîchement sorties de leur école qu'ils ont encore beaucoup de choses à apprendre de cette autorité qu'ils devront respecter et à laquelle ils devront s'y soumettre, mais tout en ayant cette liberté de proposer, d'exprimer de nouvelles solutions issues de leurs savoirs fraîchement acquis, et d'être entendu bien sûr.
      Le pouvoir de l’autorité ne se donne pas, il va de soi. C’est l’autorité dans son sens originel dont il est question, pas de l’autorité dans son sens perverti.
      Hannah Arendt disait que l’autorité n’est ni un pouvoir coercitif ni une forme d’argumentation qui tend à convaincre. Une autorité qui a recours à l’un de ces deux procédés n’en est plus une. Donc on n’a pas à faire comprendre aux nouveaux diplômés (appelons-les ainsi) qu’ils doivent encore apprendre de l’autorité et la respecter, cela va de soi. Si, bien entendu, cette autorité est une vraie. Celle qui tient sa légitimité de rien d'autre que ses capacités et son excellence.

      Si ceux-là (les nouveaux) conçoivent l’autorité dans une relation de soumission cela veut dire qu’il y a quelque chose qui cloche, pas tant au niveau des apprenants mais au niveau de cette autorité même, qui n’arrive plus à se transmettre dans son vrai sens. C’est pour cela que j’ai voulu remplacer (avec ton accord) sagesse par autorité. C’est pour mentionner cette crise d’autorité. De là, il semblerait que la défaillance vient plutôt des anciens qui n’ont pas pu conserver l’autorité dans son sens positif.

      Un petit exemple concret (très subjectif et pas très orthodoxe mais que j’assume) pour montrer qu’une vraie autorité s’impose par ses compétences et non par son pouvoir ou sa rhétorique.

      Peut-on imaginer un jeune chanteur Châabi contester El Anka ?
      Le cardinal n’était ni un gendarme ni un politique, c’était un Maître, une autorité !

      C’est de cette manière que l’autorité doit se diffuser.



      ps: Là je joue à Socrate dans les dialogues de Platon. Par là je te concède le rôle de Platon. Tu ne seras que réjouie, je suppose.
      "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
      Socrate.

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      • #33
        El familia tu es vraiment de ma famille toi Oui
        autorité contrairement à ce que la majorité pense ... en terme d'interdiction, de bâton, de peur, .... veut tout simplement dire ... l'art d'autoriser quelqu'un à penser, repenser, à s'adapter, à inventer l'avenir, à évoluer, devenir, ... rêver, surpasser, se surpasser ... à cette cette autorité ... je veux bien me soumettre pour rejoindre le sens commun de ce mot si mal compris
        J'ai bien aimé ce que tu as dit ...là
        Hannah Arendt disait que l’autorité n’est ni un pouvoir coercitif ni une forme d’argumentation qui tend à convaincre. Une autorité qui a recours à l’un de ces deux procédés n’en est plus une. Donc on n’a pas à faire comprendre aux nouveaux diplômés (appelons-les ainsi) qu’ils doivent encore apprendre de l’autorité et la respecter, cela va de soi. Si, bien entendu, cette autorité est une vraie. Celle qui tient sa légitimité de rien d'autre que ses capacités et son excellence.
        Passez un bonne journée j'ai un peu volé le temps pour répondre
        Dernière modification par Aloha, 23 novembre 2010, 12h42.

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        • #34
          Je suis un fervent adepte de l'éducation égalitaire pour tous.

          L'élitisme d'un système éducatif ne consiste pas à limiter l'enseignement à une partie de la population (socialement, culturellement favorisée), ni à abandonner les apprenants qui seraient en difficultés mais consiste à se doter de tous les moyens nécessaires (matériels, pédagogiques) pour offrir un enseignement de qualité pour tous et un cadre de travail qui permette de palier aux inégalités et à aider les individus à transcender les fatalités (sociales ou autres)...

          Un système égalitaire n'est pas un système où on donnerait des "10" à tout le monde, mais un système au sein duquel une sonnette d'alarme retentirait dès qu'un apprenant serait en difficulté afin de le prendre en charge dans le cadre d'un processus, dont les modalités exactes doivent toujours être affinées, et ce afin de lui permettre de s'améliorer.

          Soyons sérieux, le système Algérien est très "élitiste": combien de personnes issues de la même classe d'âge sortent gradués du secondaire ? Le Bac (en dépit des résultats de ces derniers années) a longtemps été un examen à l'issu duquel moins de 20% des postulants étaient reçus ! Que peut-on faire de plus "élitiste" qu'un Bac dont la durée de vie est inférieure à celle d'une paire de chaussure chinoise et qui ne permette pas de s'inscrire dans la filière choisie ?
          Beaucoup de pays louent l'enseignement élitiste pour masquer les insuffisance de leur système éducatif...
          En gros, je dirais simplement que l'élitisme du système éducatif réside surtout dans le degré d'exigence qu'il s'impose !

          Je lisais hier Arendt.
          Saha ElFamilia,

          Fais attention, on commence comme ça et on finit par lire, au bord d'une plage, devant un horizon dégagé Chemins qui ne mènent nulle part ;-)
          Plus sérieusement, merci pour les réflexions que tu avances
          Dernière modification par Dandy, 23 novembre 2010, 15h23.

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          • #35
            Oui Dandy ...
            Croire en l'éducabilité (sens anglais) de toutes et de tous est une nécessité et non un luxe ...
            Yes pour ce que tu dis là

            Beaucoup de pays louent l'enseignement élitiste pour masquer les insuffisance de leur système éducatif...
            ...Je dirais même masquer un échec total et non les insuffisances ...de leur système éducatif ...
            ... Sans évoquer le rôle même de la dimension social qui est définitivement fondamental dans tout apprentissage aussi élaboré et self cohérent ... soit il ...
            Où réside l'intérêt dans apprendre; qu'aux bons ?...qu'aux riches? ... cela n'ont même pas besoin ... et il est illusoire de viser un intérêt et une efficacité rapide, à petit prix ... Le savoir se cultive ou ne se cultive pas dans toute la société ...
            I send this
            Dernière modification par Aloha, 23 novembre 2010, 15h17.

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            • #36
              Dandy

              S'il est vrai que certains défendent 'l'élitisme' pour masquer les défaillances du système éducatif il n'est pas moins vrai que beaucoup utilisent l'idéal égalitaire pour embellir ce qui est à la base des réformes qui ne font qu'agraver ces 'défaillances'. Le zéro n'est plus quelque chose de nul, mais quelque chose d'acceptable, de justifiable par 'nous ne sommes pas tous égaux' et de cool même (je ne fous rien mais je suis parvenu à l'université quand meme). Oui et alors? Un zéro en math veut dire que la personne est nulle en maths tout simplement. Pourquoi gaspiller des ressources pour améliorer le niveau de cette personne en math au lieu d'utiliser ces memes ressources beaucoup plus efficacement pour former ceux qui sont déja bons mais les former à un excellent niveau?

              Je suis aussi pour l'éducation pour tous, mais pas pour l'université pour tous. Un système éducatif doit être performant depuis l'école, ce n'est pas à l'université de 'fixer' ce qui a été raté dès le début. Au contraire, pour minimiser les dégats, il serait mieux de faire le grand tri au Bac. Il ne faut pas oublier que l'université produit les futurs enseignants, ceux qui sont censés être les leaders dans leurs domaines respectifs, comment peut on se permettre de donner une Licence en Anglais à quelqu'un qui ne sait pas faire une phrase en Anglais et cette personne peut devenir enseignat(e) dans un lycée avec cette Licence et condamner des générations.

              Les inégalités dont tu parles devraient être redressées aux niveaux primaires et secondaires, arrivé à l'université, il n'y a plus rien à faire pour certains - ceux qui veulent acquérir le savoir vont au savoir, ils n'attendent pas, ne s'attendent pas plutôt à ce que le savoir vienne frapper à leur porte. C'est l'égalitarisme mal placé qui entrainera une égalité beaucoup plus grave que l'inégalité (qui est une réalité du monde qui ne changera jamais malgré ce que les politiciens veulent nous faire croire): tous égaux dans la médiocrité.

              Je trouve que c'est lamentable de sacrifier la minorité douée au profit de la majorité qui n'a rien de spécial (académiquement et je parle de l'université).

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              • #37
                Aloha

                ... Sans évoquer le rôle même de la dimension social qui est définitivement fondamental dans tout apprentissage aussi élaboré et self cohérent ... soit il ...
                La dimension sociale est importante pour tout, un système élitiste peut très bien prévoir des bourses pour ceux et celles qui sont désavantagés dans cet aspect (Système américain) sans avoir à leur courir après pour les instruire.

                Où réside l'intérêt dans apprendre; qu'aux bons ?...qu'aux riches? ... cela n'ont même pas besoin ... et il est illusoire de viser un intérêt et une efficacité rapide, à petit prix ... Le savoir se cultive ou ne se cultive pas dans toute la société ...
                C'est le rôle de l'école pas de l'université. Le savoir c'est bien, mais c'est pas tout le monde qui a besoin du même type de savoir - le type de savoir qui démarque l'élite savante est le savoir qui nécessite une passion pour ce savoir et dans un domaine particulier. Il faut peut être prévoir plusieurs types d'établissements d'enseignement supérieur comme en UK par exemple, il y a les polytechniques des établissements spécialisés dans l'enseignement et les universités proprement dites à vocation plutôt académique / recherche scientifique.

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                • #38
                  Dear Tchek,

                  Juste une rectification parce que je me suis peut être mal exprimé :
                  La dimension social dans l'acte d'apprendre une notion, comprendre quelque chose ... est extrêmement important.
                  Un savoir écolier, universitaire, ou ce que tu veux se construit et ne se donne pas, ne se transmet pas comme on le pense souvent ... il se construit autant mieux dans l'hétérogénéité, dans l'expression des nuances, dans manière de voir discutée, échangée et comparée entre les constructeurs ... ce savoir là est le plus fin et le plus intéressant ... Il se trouve qu'il est très très très rare dans les écoles d'élites où on ne trouve qu'une seule souche sélectionnée (peut-être ) pour des raisons d'efficacité de performance et tout ce que tu veux comme tu le dis ...
                  Le vrai savoir est dynamique, relatif et non statique ... et ceci à n'importe quel échelle : maternel, primaire, lycée, université, centre de recherche, NASA, ....
                  Ceux qui fabriquent des élites comme dans certains pays comme la France (grandes écoles) ... fabriquent des savants (statique) ...
                  Volà pourquoi il faut préserver la diversité des parcours des origines sociales et surtout préserver et encourager l'interaction sociale ... à l'instar de ce que nous faisons là, en échangeant sur un sujet ou un objet ... ce sujet aurait pu être ; une aile d'avion, un nanotube, un médicament ...

                  Voilà ce que je voulais dire par dimension sociale
                  Dernière modification par Aloha, 23 novembre 2010, 17h23.

                  Commentaire


                  • #39
                    Hello Aloha

                    Ah je comprends mieux, tu parles de l'approche socio-cognitiviste (constructivisme) à l'enseignement. Oui je te l'accorde mais dans ce cas il faut changer les pratiques de l'enseignement universitaire et non super-imposer de nouvelles réformes basées sur de nouveaux modèles pédagogiques sur un système qui était conçu sur un autre modèle.

                    Commentaire


                    • #40
                      oui
                      Je ne suis familier avec notre système (je parle de l'algérie) Je sais juste que si ils veulent installer quelque chose il faut qu'ils tirent les les conclusions des systèmes qui ont échoué dans la fabrication du savoir et d'une manière générale dans la fabrication des objets .... ces objets qui peuvent aider à maitriser le destin d'une société ... que cela soit un objet avec plus value économique ou autre ... par exemple juste être heureux de vivre (philo) ....
                      Dernière modification par Aloha, 23 novembre 2010, 17h49.

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                      • #41

                        Tchektchouka


                        S'il est vrai que certains défendent 'l'élitisme' pour masquer les défaillances du système éducatif il n'est pas moins vrai que beaucoup utilisent l'idéal égalitaire pour embellir ce qui est à la base des réformes qui ne font qu'agraver ces 'défaillances'. Le zéro n'est plus quelque chose de nul, mais quelque chose d'acceptable, de justifiable par 'nous ne sommes pas tous égaux' et de cool même (je ne fous rien mais je suis parvenu à l'université quand même). Oui et alors? Un zéro en math veut dire que la personne est nulle en maths tout simplement. Pourquoi gaspiller des ressources pour améliorer le niveau de cette personne en math au lieu d'utiliser ces memes ressources beaucoup plus efficacement pour former ceux qui sont déja bons mais les former à un excellent niveau?

                        Je suis aussi pour l'éducation pour tous, mais pas pour l'université pour tous. Un système éducatif doit être performant depuis l'école, ce n'est pas à l'université de 'fixer' ce qui a été raté dès le début. Au contraire, pour minimiser les dégats, il serait mieux de faire le grand tri au Bac. Il ne faut pas oublier que l'université produit les futurs enseignants, ceux qui sont censés être les leaders dans leurs domaines respectifs, comment peut on se permettre de donner une Licence en Anglais à quelqu'un qui ne sait pas faire une phrase en Anglais et cette personne peut devenir enseignat(e) dans un lycée avec cette Licence et condamner des générations.

                        Les inégalités dont tu parles devraient être redressées aux niveaux primaires et secondaires, arrivé à l'université, il n'y a plus rien à faire pour certains - ceux qui veulent acquérir le savoir vont au savoir, ils n'attendent pas, ne s'attendent pas plutôt à ce que le savoir vienne frapper à leur porte. C'est l'égalitarisme mal placé qui entrainera une égalité beaucoup plus grave que l'inégalité (qui est une réalité du monde qui ne changera jamais malgré ce que les politiciens veulent nous faire croire): tous égaux dans la médiocrité.

                        Je trouve que c'est lamentable de sacrifier la minorité douée au profit de la majorité qui n'a rien de spécial (académiquement et je parle de l'université).


                        Et bien voilà ! Ce n’était pas aussi compliqué que cela en définitive. C’était particulièrement pénible, besogneux et douloureux. Mais on y est enfin en toute l’occurrence … Après quatre interminables pages d’une très longue discussion aux sphères au combien profondément philosophiques ou bien Freudiennes nullement dénuées d’intérêt je l’avoue mais tout de même bien souvent hors de propos. Tchektchouka a enfin débusqué le grand loup qui se cache depuis des décennies dans la bergerie.

                        Merci Tchektchouka !

                        Bon ! C’est quand que l’on passe à l’exécution programmative dans les faits finalement. En commençant par le commencement bien évidement par tous ces milliers de très phénoménaux enseignants de l’université cela va de soit.

                        Car en toute logique cohérente « la pomme ne tombe jamais loin de l'arbre ».

                        Ou rien ne sera fait comme à l’habitude face à la ruine et au ravage qui perdurent. Cela ne serait que « les autres » d'en bas qui seraient concernés car nous n’appellerons pas un chat un chat…









                        Dernière modification par Adama, 07 janvier 2011, 14h45.

                        Commentaire


                        • #42
                          El familia tu es vraiment de ma famille toi Oui
                          autorité contrairement à ce que la majorité pense ... en terme d'interdiction, de bâton, de peur, .... veut tout simplement dire ... l'art d'autoriser quelqu'un à penser, repenser, à s'adapter, à inventer l'avenir, à évoluer, devenir, ... rêver, surpasser, se surpasser ... à cette cette autorité ... je veux bien me soumettre pour rejoindre le sens commun de ce mot si mal compris
                          Saha elfamilia

                          En effet, la mutation de sens dans les concepts change toute la donne. Cela rend la compréhension difficile.

                          le système Algérien est très "élitiste": combien de personnes issues de la même classe d'âge sortent gradués du secondaire ?[Le Bac (en dépit des résultats de ces derniers années) a longtemps été un examen à l'issu duquel moins de 20% des postulants étaient reçus !
                          Il me semble qu'il est plus approprié de parler de système "Quotaiste". Tout est une question de quota. Quand le nombre de places pédagogiques le permet, tout le monde est admis, et lorsqu'il n y a pas assez de places, on fait réussir un nombre restreint.

                          Le Bac en Algérie, c'est un concours, pas un examen.

                          Saha ElFamilia,

                          Fais attention, on commence comme ça et on finit par lire, au bord d'une plage, devant un horizon dégagé Chemins qui ne mènent nulle part ;-)
                          Plus sérieusement, merci pour les réflexions que tu avances
                          Hahahaha, tu m'as vu ou quoi ?

                          Wallah, juste avant Arendt je lisais Heidegger. Pas ce livre exactement, mais son essai qui s'intitule La question de la technique.
                          "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
                          Socrate.

                          Commentaire


                          • #43
                            L'élitisme d'un système éducatif ne consiste pas à limiter l'enseignement à une partie de la population (socialement, culturellement favorisée), ni à abandonner les apprenants qui seraient en difficultés mais consiste à se doter de tous les moyens nécessaires (matériels, pédagogiques) pour offrir un enseignement de qualité pour tous et un cadre de travail qui permette de palier aux inégalités et à aider les individus à transcender les fatalités (sociales ou autres)...
                            Je viens de penser à autre chose. Cet esprit est celui des lumières dont l'école allemande est la référence. Et l'Algérie par son système d'enseignement fondamental s'est beaucoup inspirée du modèle allemand. Ceci pour te dire qu'en dépit des penchants nazis de Heidegger, la conception allemande nous est pas si étrangère que ça.

                            Production/provocation disait Martin. Je provoque un peu certes, mais il y a du vrai dans tout ça.
                            "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
                            Socrate.

                            Commentaire


                            • #44
                              Adama

                              Avant de parler de solution je réalise qu'il faut déjà se mettre d'accord sur le diagnostic du problème. Il me semble d'après les contributions des uns et des autres que le diagnostic du problème n'est pas du tout clair.

                              Moi je parlais d'une perspective de minimisation de dégats - si l'université est perçue comme la dernière valve de sécurité, il est évident qu'il faut tout faire pour qu'elle n'éclate pas. D'où mon insistance sur la sélectivité du système d'orientation vers l'université. Mais bien sur, d'autres considérations politiques entrent en jeu comme l'a soulevé Galaad.

                              Si on parle de réforme radicale de tout le système éducatif, la philosophie sous-jacente devient un point essentiel à élucider. Je pense que la majorité des contributions étaient dans cette perspective.

                              Actuellement, le système est arrivé à un stade de maturité tel qu'il est capable de s'auto-valider. Ce qu'il faut c'est un destabilisateur externe mais lequel? Le Ministère de l'Enseignement Supérieur à lui seul ne peut pas faire grand chose, même s'il avait la meilleure volonté du monde.

                              Commentaire


                              • #45
                                Recadrage

                                Moi j'ai une question:

                                Selon vous, qu'est ce qui ne va pas avec le système universitaire algérien? Vos diagnostics SVP.

                                Commentaire

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