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femmes mythiques algériennes

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  • #16
    Deux petits points : Le fort dit de "yemma Gouraya" a ete construit par les espagnols avec le fort de Bordj Moussa sur les hauteurs de la ville de Bgayet.
    Quqnt aux cultes des saints , on associe souvent un nom de saint(e) aux sommets montagneux qui soient a la fois bien evidents et accessible (pour le pelerinage). On peut citer par exemle Lala Khedidja (Tukrift), Tawiyalt (Citee dans mon precedent message), Azru n'Thur (visible du col de Chelatta ou Tirourda et de la haute vallee du Sebaou) etc..

    Enfin, pour revenir au sujet des discussions autour des femmes nous ayant marques, j'ai honte de dire que j'ai oublie les femmes de culture , n'oublions pas Assia Djebbar qui a failli obtenir le prix Noble de Litterature. Taos Amrouch et sa mere Fatma At Amrouch. Les grandes poetesses comme Hadjera. Je ne voudrai pas rajouter le monde d la musique car ici les gouts pourraient diverger.

    Fraternellement
    S. U Baca

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    • #17
      Deux petits points : Le lieu dit "yemma Gouraya" est un fort construit par les espagnols avec le fort de Bordj Moussa sur les hauteurs de la ville de Bgayet; et ce, pour se defendre des attaques incessantes de la confederation des At Mzai. Donc la saintete du lieu porte a equivoque.
      Quant aux cultes des saints et la geographie , on associe souvent un nom de saint(e) aux sommets montagneux qui soient a la fois bien evidents et accessible (pour le pelerinage). On peut citer par exemle Lala Khedidja (Tukrift), Tawiyalt (Citee dans mon precedent message), Azru n'Thur (visible du col de Chelatta ou Tirourda et de la haute vallee du Sebaou),Sidi Balwa etc..

      Enfin, pour revenir au sujet des discussions autour des femmes nous ayant marques, j'ai honte de dire que j'ai oublie les femmes de culture , n'oublions pas Assia Djebbar qui a failli obtenir le prix Noble de Litterature. Taos Amrouch et sa mere Fatma At Amrouch. Les grandes poetesses comme Hadjera. Je ne voudrai pas rajouter le monde d la musique car ici les gouts pourraient diverger.

      Fraternellement
      S. U Baca

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      • #18
        Ste Salsa (martyre chrétienne)

        Voici une des femmes illustres que la terre de notre pays a enfanté. Elle est trés peu connue pour la simple raison qu'elle vaicut dans une période peu connue de notre histoire, soit au 4e siècle apr. J.-C.

        En gros ce fut une jeune fille de Tipaza, convertie au Christianisme à une époque ou son monde était encore païen. Les Chrétiens étaient alors persécutés par les autorités romaines et par les notables autochtones attachés aux traditions de leur ancêtres. L'Histoire de Ste Salsa et quelque peu empreinte de légende mais son existence ne laisse pas de doute puisque de nombreuses inscriptions lui sont dédiés à Tipaza et toute une ancienne eglise porte son nom. Elle fut trés tôt considére comme une Sainte et sera fêtée le 10 Octobre de chaque année selon la liturgie catholique depuis les temps les plus anciens.

        J'ai préféré publier des extraits complets des actes de son martyre tel que conservés par les crétiens de l'époque. Je ne pourrait pas donc confirmer ou infirmer que tout y es vrai, mais il est admis que son existence et son martyre sont historiquement réels :
        ------------------------------------------------------------

        Illustres sont les tituli élevés aux souffrances triomphantes des martyrs, glorieux sont les combats soutenus pour leur foi dans le Christ ; mais bien qu'ils reçoivent un lustre particulier du témoignage rendu par Dieu même, cependant nous aimons, nous aussi, à célébrer pour notre part la joie ineffable que nous procure le jour de leur victoire [...] Offrons donc nos voeux aux saints dont nous avons à célébrer la sainte et vénérable mémoire [...] Et le Tout-Puissant, voyant que le zèle pour sa foi nous met en main l'étendard des martyrs, nous donnera une récompense en rapport avec notre dévotion.
        Parmi les saints qu'une constance admirable a élevés aux tueurs du triomphe, une place particulièrement glorieuse doit être réservée aux femmes. Ne semble-t-il pas, en effet, qu'il faut doublement louer dans les femmes ce que nous trouvons beau chez les hommes ? [...] Nous allons donc parler de celui de sainte Salsa.

        À Tipasa vivait une femme jeune encore (elle n'avait que quatorze ans), mais le glorieux martyre qu'elle y souffrit lui a donné le respect qu'entraîne la maturité de l'âge. Le courage qu'elle montra couvrit de gloire sa jeunesse, à ce point qu'elle parut née pour le martyre. [...] elle avait foulé aux pieds toutes les séductions et tous les plaisirs de la terre, sachant qu'elle n'était pas née pour le siècle. [...] Ses parents étaient païens, mais le Soleil de la vérité avait lui à ses yeux, et, renonçant à tout ce que la nature pouvait lui offrir, elle s'attacha seulement à ce que lui donnait la grâce, afin de pouvoir vivre au ciel et mourir pour le Christ.

        À cette époque, la superstition païenne était commune, rare la foi ; elle n'en était que plus vive. Pour échapper aux trahisons perfides et ténébreuses, elle se cachait opprimée et brillait modeste dans quelques âmes. Un temple s'élevait sur une colline de rochers dominant la ville et baignant dans les flots sa base rocheuse. Ce lieu avait été consacré dès les temps les plus reculés du culte aux faux dieux, et pour ce motif, on lui avait donné le nom de Colline des Temples. Entre tous les édicules élevés aux démons, que la vieillesse faisait tomber en ruines, on en distinguait un qui renfermait un dragon d'airain. La tête en était dorée et les yeux brillants comme des éclairs. C'est le démon qu'on adorait dans ce dragon ; c'est à lui qu'on offrait des libations et des sacrifices.

        Un jour vint où les malheureux parents de cette martyre vénérable se réunirent à d'autres personnes pour vaquer à leur culte sacrilège. Ils emmenèrent avec eux leur fille, presque une enfant, mais dont la foi était celle d'un âge mûr. Elle marchait péniblement et, malgré elle, toute tremblante, anxieuse, l'esprit inquiet et plein d'épouvante, comme pressentant déjà son supplice [...] Dès leur arrivée, elle vit dans les édifices les danseurs en l'honneur des démons; des rameaux de laurier tapissaient leurs murailles, le myrte et le peuplier verdissaient leurs colonnes, des courtines couraient dans les vestibules, des voiles peints pendaient le long des portes, et les pontifes profanes, montrant sous le luxe de leur vêtements une joie malsaine, promenaient de tous côtés des regards méprisants.

        Mais la sainte, ayant vu des choses inconvenantes, frémit et poussa de profonds soupirs, maudissant le jour qui avait exposé à ses regards ces cérémonies d'impiété. Ici les autels puaient la chair brûlée, là des foyers, brûlant à petit feu, répandaient une odeur fétide. Elle détestait les divertissements dont elle était témoin, le mugissement des trompettes impures, les hurlements des choeurs et tout le fracas des instruments de musique. Elle voyait ceux-ci, affublés d'une hirsute peau de chèvre, danser en agitant des clochettes, et ceux-là, avec des gestes pleins de luxure, danser, d'un pas lubrique, les rythmes sacrés [...] Celui-ci grinçait de dents, celui-là écumait de folie, un autre se déchirait le corps avec un fer de lance, et un autre tournoyait d'une façon vertigineuse, la bouche et le corps pleins de sang.

        Au milieu de ces écoeurantes cérémonies, l'esprit de l'enfant s'enflammait et passait à la colère [...] Bientôt, n'y tenant plus, elle interpelle ceux qui participent à ce sacrilège : "Ah, malheureux parents, malheureux concitoyens, le démon vous trompe encore une fois ! Que faites-vous ? Où courez-vous ? À quoi pensez-vous ? Dans quels précipices vous a poussés le tortueux serpent ! Ne voyez-vous point sous quel joug vous courbez vos têtes ? Cette bête que vous adorez, malheureux, n'est qu'un airain fondu. L'argile lui a servi de modèle, le plâtre l'a remplie, le marteau l'a façonnée, la lime l'a polie, finalement c'est la main d'un homme qui, guidée par l'esprit du mal, a fait votre dieu. Qu'il vous rende donc quelque oracle au milieu de tout ce tumulte ! [...] Il n'y a qu'un Dieu que nous devions prier et adorer sur les autels, Celui qui a fait le ciel, établi les fondements de la terre, creusé le bassin des mers, trouvé la lumière, créé les animaux, disposé les éléments, ordonné les saisons, distribué les divers ordres de la nature et façonné l'homme pour qu'il s'applique toujours aux choses divines. Il faut, dis-je, adorer ce Dieu qui n'a pas eu de commencement et qui n'aura pas de fin. Ce que vous adorez, ce ne sont pas des dieux, car si vous ne veillez sur eux, ils ne sont pas capables de se défendre eux-mêmes. Retirez-vous, calmez votre fureur insensée, mettez fin à vos cruautés, que votre frénésie s'apaise. Laissez-moi lutter avec votre dragon et s'il est plus fort que moi, tenez-le pour dieu, mais si je l'emporte sur lui, reconnaissez qu'il n'est pas dieu, abandonnez les sentiers de l'erreur, convertissez-vous et rendez au vrai Dieu votre culte et vos adorations."

        Elle parla ainsi. Les impies trouvaient ses paroles ineptes et folles [...] La cérémonie sacrilège terminée, chacun céda à l'ivresse du vin et de l'orgie. Bientôt, ce ne fut plus qu'une foule de corps étendus de tout leur long, vomissant, ronflant, exhalant d'insupportables odeurs [...] Elle s'arma du zèle de la foi et de l'amour de Dieu. "Seigneur, dit-elle, voici le moment de donner à mon bras la force dont Tu as armé celui de sainte Judith. Viens à mon aide, Père tout-puissant et éternel, [...] aide ma jeunesse comme Tu as aidé ton serviteur Daniel, quand il tua le dragon de Babylone ; fais que je puisse également détruire ce dragon d'airain. Je croirai être arrivée au martyre si je puis le montrer décapité à ses adorateurs." Elle s'introduisit courageusement dans le temple, elle enleva au dragon sa tête encore ornée de couronnes et l'envoya rouler à travers les rochers, jusque dans la mer. Les infidèles se réveillèrent cependant et constatèrent le sacrilège. À cette vue, saisis de douleur, ils se frappaient la poitrine et le visage, versaient des pleurs et déploraient le forfait [...] Ils n'arrivaient pas, les malheureux, à conclure que leur dieu n'était rien, ne pouvait servir

        Bientôt les portes du temple sont ouvertes, toutes les barrières enlevées et toute facilité lui est donnée pour faire une nouvelle prise sur le démon [...] On se jette sur elle, la foule entière pousse un cri de fureur et de mort, et comme tout sentiment d'humanité est éteint, on la prend, et après lui avoir attaché les pieds et les mains entre-croisés, on la frappe avec des pierres et des gourdins ; enfin, on l'achève avec l'épée, puis on la jette secrètement dans la mer, ajoutant à la première cruauté celle de priver son corps de sépulture. La mer reçoit ce corps et fait comme une molle couchette à ses membres meurtris ; elle a garde de les briser contre les rochers ou de les laisser descendre jusqu'aux algues profondes; au contraire, elle les pousse jusqu'au port comme doucement endormis, et lentement les laisse descendre près du lieu où doit s'élever son sépulcre.

        Dieu ne voulut pas que son corps restât un seul jour sous les eaux. À ce moment-là même, par un temps magnifique, entrait dans le port un Gaulois ayant nom Saturnin. Son navire passe au-dessus du corps de la martyre et s'y arrête. Mais voilà que soudain le ciel se charge de nuages, et que se déchaîne une horrible tempête. Saturnin, est averti une première fois en songe qu'il coulera avec son navire s'il ne fait retirer le corps au-dessus duquel il est arrêté. Il se jette à la mer et bientôt, Dieu guidant sa main, il saisit la ceinture de la bienheureuse martyre. Le corps suit sans difficulté et, dès qu'il est soulevé au-dessus des flots, la tempête cesse. On dépose le corps sous un petit pavillon, tandis que Saturnin et ses compagnons remercient Dieu et d'avoir échappé au naufrage et d'avoir été choisis pour être les révélateurs du martyre de sainte Salsa.
        "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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        • #19
          il y a aussi la petite saliha ouatiki qui est malheureusement tombe dans l anonymat avec les autre enfant du 11 decembre 1960 voici son histoire:

          Saliha Ouatiki est une petite fillette âgée d'à peine 12 ans. A
          Belcourt, ce 11 décembre les manifestations continuent. Youyou des
          femmes du haut des terrasses, slogans nationalistes. Le peuple ivre
          de liberté crie son refus d'être le colonisé, l'être inférieur, le
          raton, le bougnoule. Il crie son refus d'être français tout
          simplement après 130 ans d'occupation coloniale, de répression, de
          génocides, de spoliations de ses terres, d'humiliation, de déni de
          ses racines. Le peuple ne rêve plus, il se bat, il dit non à la
          colonisation, mains nues, poitrines nues.

          Saliha joue ce matin-là devant chez elle. Elle a participé aux
          manifestations de la veille criant son désir de liberté, son amour
          pour sa patrie, chants patriotiques chantés par des voix fluettes et
          des poings fermés qui défiaient les armes et les uniformes. Ce jour
          là, comme la veille elle se joint au cortège et se laisse emporter
          derrière le drapeau algérien tenu par un jeune homme. Elle se mêle
          au défilé et se place en tête du cortège. Elle crie comme les
          adultes "Tahia Djazair (Vive l'Algérie)" "Algérie algérienne".
          Devant un barrage de CRS Saliha fait partie de ceux qui ont forcé le
          barrage et poursuivent leur marche. Elle est heureuse d'être en tête
          du cortège et juste au-dessus d'elle flotte le drapeau comme une
          récompense à son courage. Le jeune homme qui le tient lui propose
          de grimper sur ses épaules pour avoir l'honneur de tenir le drapeau.
          Elle accepte immédiatement. Le drapeau flotte et le cortège avance.
          Arrivé au quartier européen, la vue du drapeau est insupportable aux
          pieds noirs armés. Des balcons des coups de feu qui visent Saliha
          sont tirés. Des coups de feu mortels.
          Ayant constaté sa disparition, sa famille s'inquiète. Son frère
          court à sa recherche. Il la trouve agonisante. La foule fuyant sous
          les balles l'avait déposée près d'un kiosque.
          "Penser globalement, agir localement" Jacques Ellul

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          • #20
            @tostao, comment connais tu l'histoire de la petite Saliha ?

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            • #21
              @algerois16
              ma grand mere qui ete presente lors des evenement du 11 decembre ma parle d une fillete assassine j ai cherche et j ai trouve son nom et j ete tres surpris parcequ il m ete familier,l une des plus ancienne ecole primaire de la ville de tizi ouzou porte son nom
              "Penser globalement, agir localement" Jacques Ellul

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              • #22
                Merci tostao pour ton homage, il se trouve que la petite fille est ma tante, la soeur de ma mère, qui étaient très complices (Allah yerham'ha)

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                • #23
                  merci pour vos hsitoires, bien que tragiques, très belles.

                  algérois 16, je suis désolée pour ta tante, inch'Alllah Rabbi Yerhema.

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                  • #24
                    Zyanidiya

                    Les amazones de Zaatcha.
                    En 1840, elles ont foncé entre les palmiers sur les tranchées françaises leur bébé acrochés dans leur dos.

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                    • #25
                      Les Plus Grandes Femmes Sont Ignorées!

                      Aprés toutes ces femmes aussi grandes bien connues meme au monde, il ya ma mére la plus grande algerienne à mes yeux, elle a fait de moi aussi femme qui la porte dans son coeur à plus jamais. Elle a vécu la guerre et la liberté.....elle a aussi fait l´histoire de l´Algerie, comme bcps d´autres femmes ignorées.....

                      Des femmes qui n´ont pas connu l´ecole ni les pentalons, des femmes qui vivent aussi dans cette époque des bidons-villes, et des gourbis aux montagnes!!! Des femmes qui n´ont pas de l´eclectricité... elles existent tjrs, et vivent la misére pourtant elles ont ecrit l´histoire de l´Algerie et je dirai la vraie histoire de l´Algerie!!!

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                      • #26
                        Qui se souvient de Fadéla M'Rabet et de ses chroniques radiophoniques juste après l'indépendance?

                        Commentaire


                        • #27
                          Emir Abdel Kader

                          J'aimerais en conaître plus sur la mère de l'émir AEK.

                          "Saint-Arnaud écrit, dans une lettre adressée à sa famille : "Abdelkader nous a renvoyé tous nos prisonniers sans condition d’échange ; il leur a dit : “je n’ai pas de quoi vous nourrir ; je ne vais pas vous tuer, je vous renvoie”.". Il fait des prisonniers à partir de 1833. Il charge sa mère et son épouse de s’occuper des femmes détenues et de veiller personnellement à ce que leur séjour soit le moins rude possible et leur honneur protégé."

                          Commentaire


                          • #28
                            @algerois16 Rabbi Yerhema
                            tu peut me dir qui a tizi ou sur proposition de qui a ete baptisé l'ecole primaire de la haute ville de tizi je crois bien que c la plus anciennede la ville
                            c la qu a etudie bcp de personne que je connais et qui n ont pas su me repondre quand je leurs demande qui elle ete
                            "Penser globalement, agir localement" Jacques Ellul

                            Commentaire


                            • #29
                              peut tu m'en dire plus sur les amazones de Zaatcha???

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