http://www.flac-anticorrida.org/LIENS/Corrida.html
L'absence totale de sources avant le 11e siècle a permis les interprétations les plus diverses sur ses origines.
Rares sont les personnes qui connaissent les différences entre les diverses formes de tauromachies. Aussi est-il indispensable, pour une bonne compréhension, d’évoquer les jeux et exhibitions utilisant des bovins, car ne l’oublions pas, il s’agit de traiter ici de la seule corrida.
Les tauromaniaques prétendent bien hypocritement que la corrida est un combat loyal dans lequel l'homme et l'animal ont des chances égales. Il n'en est rien.
Les taureaux destinés à la corrida ne représentent qu'une part infime (1 % maximum) de la totalité de l'élevage dit ganaderia. Mais c'est quand même 1 % de trop, puisque c'est plusieurs milliers de taureaux sacrifiés chaque année en Europe au nom de la Culture et de la Tradition. Chiffre malheureusement en hausse depuis que l'Espagne revient à la mode. En 1995, on dénombrait 35 "ganaderias" en France (la plupart dans les Bouches du Rhône).
Nous poserons tout d’abord que la corrida draine des spectateurs des 2 sexes de tous âges et de toutes conditions. (L’argent n’est pas un critère de sélection. Il y a des corridas à tous prix et parfois à bas prix).
C’est un public qui va de l’adulte initié et inconditionnel (aficionado) à de très jeunes enfants amenés par leurs parents, en passant par des pré-adolescents ou des adolescents, jusqu’aux touristes curieux de savoir ce que peut bien cacher l’enceinte mystérieuse.
Matador de toros, traduisez littéralement par "tueur de taureaux" est un "métier" qui s'apprend (sic !) dans des écoles taurines ! ! !
Ce sont des écoles mixtes où de jeunes, voire de très jeunes enfants, apprennent aussi bien les tauromachies autochtones que les tauromachies ibériques
La corrida voudrait voir porter la torture codifiée du taureau aux sommets de l’Art et de la Culture, soutenue en cela par la loi, les politiques, les media.
La corrida fait obstacle à l’amélioration du sort de tous les animaux.
Le taureau est un paisible herbivore qui n’attaque jamais l’homme mais fuit devant lui. Il ne devient agressif qu’isolé de ses semblables et enfermé dans une arène où coups et blessures l’incitent à se défendre. La corrida est l’affirmation brutale que l’animal, même domestique, n’a aucun droit et que, contre lui, l’homme peut tout se permettre, y compris de le torturer à mort pour se distraire. Tant que torturer des bêtes à mort sera un divertissement vanté par les media, il paraîtra encore plus normal de maltraiter des animaux pour des impératifs économiques (élevage intensif) ou pour la recherche médicale.
Une école de sadisme
Un cheval, un bovin souffrent-ils autant que nous ? Réponse : évidemment, oui ! Une simple piqûre d’insecte suffit à les faire bondir. La réaction des bovins au trident, la réaction des chevaux à l’éperon et au fouet révèlent la vive sensibilité de ces animaux à la douleur.
Le sadisme, dans une corrida, ne vise pas seulement les bêtes : les spectateurs exigent des taureaux redoutables, chahutent les toreros prudents, révélant ainsi leur désir inavoué de voir des hommes étripés.
La nature humaine comporte une agressivité qui, si elle n’est pas éduquée, maîtrisée, peut dégénérer en sadisme. Or la corrida ne se contente pas de banaliser la violence, le sang, la torture, le meurtre : elle les glorifie, les élève au rang de la culture et des beaux-arts. Elle exalte, entretient, fortifie le sadisme.
L'absence totale de sources avant le 11e siècle a permis les interprétations les plus diverses sur ses origines.
Rares sont les personnes qui connaissent les différences entre les diverses formes de tauromachies. Aussi est-il indispensable, pour une bonne compréhension, d’évoquer les jeux et exhibitions utilisant des bovins, car ne l’oublions pas, il s’agit de traiter ici de la seule corrida.
Les tauromaniaques prétendent bien hypocritement que la corrida est un combat loyal dans lequel l'homme et l'animal ont des chances égales. Il n'en est rien.
Les taureaux destinés à la corrida ne représentent qu'une part infime (1 % maximum) de la totalité de l'élevage dit ganaderia. Mais c'est quand même 1 % de trop, puisque c'est plusieurs milliers de taureaux sacrifiés chaque année en Europe au nom de la Culture et de la Tradition. Chiffre malheureusement en hausse depuis que l'Espagne revient à la mode. En 1995, on dénombrait 35 "ganaderias" en France (la plupart dans les Bouches du Rhône).
Nous poserons tout d’abord que la corrida draine des spectateurs des 2 sexes de tous âges et de toutes conditions. (L’argent n’est pas un critère de sélection. Il y a des corridas à tous prix et parfois à bas prix).
C’est un public qui va de l’adulte initié et inconditionnel (aficionado) à de très jeunes enfants amenés par leurs parents, en passant par des pré-adolescents ou des adolescents, jusqu’aux touristes curieux de savoir ce que peut bien cacher l’enceinte mystérieuse.
Matador de toros, traduisez littéralement par "tueur de taureaux" est un "métier" qui s'apprend (sic !) dans des écoles taurines ! ! !
Ce sont des écoles mixtes où de jeunes, voire de très jeunes enfants, apprennent aussi bien les tauromachies autochtones que les tauromachies ibériques
La corrida voudrait voir porter la torture codifiée du taureau aux sommets de l’Art et de la Culture, soutenue en cela par la loi, les politiques, les media.
La corrida fait obstacle à l’amélioration du sort de tous les animaux.
Le taureau est un paisible herbivore qui n’attaque jamais l’homme mais fuit devant lui. Il ne devient agressif qu’isolé de ses semblables et enfermé dans une arène où coups et blessures l’incitent à se défendre. La corrida est l’affirmation brutale que l’animal, même domestique, n’a aucun droit et que, contre lui, l’homme peut tout se permettre, y compris de le torturer à mort pour se distraire. Tant que torturer des bêtes à mort sera un divertissement vanté par les media, il paraîtra encore plus normal de maltraiter des animaux pour des impératifs économiques (élevage intensif) ou pour la recherche médicale.
Une école de sadisme
Un cheval, un bovin souffrent-ils autant que nous ? Réponse : évidemment, oui ! Une simple piqûre d’insecte suffit à les faire bondir. La réaction des bovins au trident, la réaction des chevaux à l’éperon et au fouet révèlent la vive sensibilité de ces animaux à la douleur.
Le sadisme, dans une corrida, ne vise pas seulement les bêtes : les spectateurs exigent des taureaux redoutables, chahutent les toreros prudents, révélant ainsi leur désir inavoué de voir des hommes étripés.
La nature humaine comporte une agressivité qui, si elle n’est pas éduquée, maîtrisée, peut dégénérer en sadisme. Or la corrida ne se contente pas de banaliser la violence, le sang, la torture, le meurtre : elle les glorifie, les élève au rang de la culture et des beaux-arts. Elle exalte, entretient, fortifie le sadisme.
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