Maïssa Bey,Entendez vous dans les montagnes, Edition de L'Aube
Prendre le train en partance pour la mer, qui est celle vers qui on se réfugie, pour apaiser les douleurs enfouis si profondément depuis tant d’années Puis se retrouver confronté avec son passé, se trouver face à face avec l’Histoire écrite avec un grand H qui est venus se planter dans son histoire, dans sa vie. L’indépendance, sa libération, ses souffrances qui sont venus plus tard mais à quel prix ?
Etrange voyage tout en douleur, étrange partage que ce voyage là, avec ce presque vieillard qui a un visage humain et pourtant était ce lui le bourreau d’hier, l’appelé venu « pacifier » ce pays par la force la méfiance et la peur qui colle aux boyaux, qui pratiquait la gégène ?
L’Algérie, mon père, ce héros, mort sous la torture devait elle songer, tu as souffert dans tes chairs je ressens ta douleur Ce père instituteur ,homme lettré ,dont il ne reste plus qu’une seule photo jaunie en seul souvenir
Comment pardonner, Comment oublier les souffrances, ce n’est pas possible. Et pourtant Etrange voyage qui réunit aussi le présent avec l’avenir avec cette autre inconnue qui semble si loin de cela , petite fille de colons qui veut connaître ce pays qui a bercés toute son enfance.
L’écriture est limpide et forte, l’émotion est là à chaque mot, la tension s’accentue au fil des pages. On a peur de découvrir l’innommable, et en filigrane le récit des souvenirs qui reviennent en mémoire aux trois protagonistes.
Je me dis qu’il ne peut y avoir d’oubli , qu’il ne faut pas qu’il y en ai mais aussi qu’il faut se libérer de ce qui peut devenir un carcan, une prison. Ni oublier, ni pardonner, je ne sais même pas si il faut comprendre l’autre car ce sont deux rives qui étaient en parallèles et qui ne sont pas rejoints, pour autant des ponts ont été construits et il faut parfois traverser le pont et rejoindre l’autre rive.
Je ne sais pas si j'ai ressentis ce que Maïssa Bey voulait nous transmettre mais j'ai beaucoup aimé ce livre car il est plein de non dit et le silence est parfois plus tranchant qu'une lame car la mémoire est là pour aviver ce qui est murmuré.
Prendre le train en partance pour la mer, qui est celle vers qui on se réfugie, pour apaiser les douleurs enfouis si profondément depuis tant d’années Puis se retrouver confronté avec son passé, se trouver face à face avec l’Histoire écrite avec un grand H qui est venus se planter dans son histoire, dans sa vie. L’indépendance, sa libération, ses souffrances qui sont venus plus tard mais à quel prix ?
Etrange voyage tout en douleur, étrange partage que ce voyage là, avec ce presque vieillard qui a un visage humain et pourtant était ce lui le bourreau d’hier, l’appelé venu « pacifier » ce pays par la force la méfiance et la peur qui colle aux boyaux, qui pratiquait la gégène ?
L’Algérie, mon père, ce héros, mort sous la torture devait elle songer, tu as souffert dans tes chairs je ressens ta douleur Ce père instituteur ,homme lettré ,dont il ne reste plus qu’une seule photo jaunie en seul souvenir
Comment pardonner, Comment oublier les souffrances, ce n’est pas possible. Et pourtant Etrange voyage qui réunit aussi le présent avec l’avenir avec cette autre inconnue qui semble si loin de cela , petite fille de colons qui veut connaître ce pays qui a bercés toute son enfance.
L’écriture est limpide et forte, l’émotion est là à chaque mot, la tension s’accentue au fil des pages. On a peur de découvrir l’innommable, et en filigrane le récit des souvenirs qui reviennent en mémoire aux trois protagonistes.
Je me dis qu’il ne peut y avoir d’oubli , qu’il ne faut pas qu’il y en ai mais aussi qu’il faut se libérer de ce qui peut devenir un carcan, une prison. Ni oublier, ni pardonner, je ne sais même pas si il faut comprendre l’autre car ce sont deux rives qui étaient en parallèles et qui ne sont pas rejoints, pour autant des ponts ont été construits et il faut parfois traverser le pont et rejoindre l’autre rive.
Je ne sais pas si j'ai ressentis ce que Maïssa Bey voulait nous transmettre mais j'ai beaucoup aimé ce livre car il est plein de non dit et le silence est parfois plus tranchant qu'une lame car la mémoire est là pour aviver ce qui est murmuré.
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