Les facteurs influents dans la production de la qualité
La qùalité dans la construction a été et demeure toujours l’objectif recherché dans l’art de bâtir. Un ouvrage ou projet immobilier est dit de bonne qualité lorsqu’il présente une belle vue d’ensemble, de l’harmonie, du confort et une Iongue durabilité, opposant une bonne résistance aux effets naturels. Les règlements et normes de construction consignent et fixent les critères de performance à respecter par les différents intervenants de l’acte de bâtir, le maître de l’ouvrage dans la gestion des projets, le maître d’œuvre dans la maîtrise de la conception, l’entrepreneur ou l’artisan dans la réalisation, le chargé du suivi dans le contrôle et la conformité de l’exécution, le fournisseur ainsi que le fabricant dans la qualité des matériaux livrés et mis à la disposition. Dans ce qui suit, nous allons essayer de définir le rôle et la responsabilité de chaque intervenant dans la production de la qualité, à savoir :
La gestion scientifique des projets
Un projet mal géré ne pourra point donner lieu à un produit de bonne qualité. Gérer scientifiquement un projet de construction, c’est mettre en exergue l’équation : prévoir = organiser = contrôler et cela durant toutes les phases inhérentes à la réalisation. En effet, à partir du choix du site d’implantation, de la désignation réfléchie du maître d’œuvre ou de l’architecte jusqu’au choix le plus judicieux de l’artisan ou de l’entreprise chargée de l’exécution, tout doit se passer dans la transparence, en se basant sur des critères de compétence, de qualification et de maîtrise de l’art. La meilleure qualité de produit est basée sur la concurrence. Ce constat est corroboré par l’arrivée d’entreprises étrangères.
2- La maîtrise dans la conception
Une conception de projet doit requérir tout le génie créateur de son concepteur. Un projet bien étudié dans le détail est un projet a priori réussi, qui facilite l’exécution et réduit les délais de réalisation. Par contre, un projet conçu dans la précipitation induit automatiquement des imprévus qui génèrent des dépenses supplémentaires et des retouches hasardeuses et récurrentes, outre qu’elles prolongent les délais et se traduisent en bout de chaîne par une réalisation médiocre. En tout état de cause, la conception doit tenir compte des instruments d’urbanisme existants, réfléchis dans l’avenir urbanistique, environnemental et même sentimental, comme le disait l’architecte J. J. Deluz : « ... le rôle de l’architecte, c’est d’intégrer l’architecture dans un milieu avec les qualités architecturales et esthétiques qui dépendent de la sensualité. » L’utilisation et l’intégration de matériaux locaux doivent être une préoccupation dans la conception, favorisant ainsi le souci de la qualité dans la production des matériaux. Dans le processus d’étude et en collaboration avec l’architecte, l’ingénieur propose le système de construction et une étude de structure qui doit convenir en matière de résistance, d’économie et de confort. Pour ces raisons, l’architecte et l’ingénieur doivent assumer conjointement la responsabilité dans la réussite ou l’échec de la conception qu’ils auront élaborée.
3- La qualité des matériaux
Tout ouvrage ou partie d’un projet de construction est constitué en l’agglomération de certains matériaux de construction naturels comme la pierre, le bois, la terre, etc. ou manufacturés, tels la brique, le ciment. Les qualités exigées des matériaux ont trait à la propreté, la résistance ainsi que les propriétés physico-chimiques qui devront correspondre et répondre aux exigences de qualité. Afin de procéder à la vérification des caractéristiques techniques des produits livrés, les entreprises qui sont en mesure de la faire doivent être équipées de laboratoires de contrôle, à défaut, travailler en collaboration avec des laboratoires indépendants dont la compétence est avérée. Il est déplorable de constater que des techniciens spécialisés dans le contrôle des matériaux de construction soient une rareté sur les chantiers, en dépit du fait que des ingénieurs sortent régulièrement des instituts spécialisés en nombre et en qualité. Le contrôle de conformité des matériaux relève de la responsabilité du maître de l’œuvre chargé du suivi et qui représente le client ou le maître d’ouvrage.
La qualification dans la réalisation
Le chargé d’exécution (artisan ou entreprise) doit être choisi suivant des critères préétablis, conformément à la réglementation. Ce choix doit être soutenu par le maître de l’œuvre, seul apte à désigner le chargé de réalisation en mesure de produire une qualité suffisante pour sa conception et dont l’offre est la plus avantageuse au regard du rapport qualité/prix qui est un déterminant important. Cela en plus d’une prestance technique, des moyens nécessaires suffisants et un savoir-faire indiscutabIe. En tout état de cause, il est recommandé de ne pas confondre entre vitesse et précipitation au cours de la réalisation d’un projet. Un artisan maçon pourrait bien construire une surface plus importante dans la précipitation mais la qualité d’exécution s’en ressentirait indéniablement. La préoccupation essentielle des autorités du secteur de la construction devrait être celle d’assurer un transfert de technologies lors de l’attribution des projets étatiques d’envergure au profit des entreprises étrangères. L’association des entreprises locales à la réalisation de ces projets pourrait être un moyen pour elles de capter la technologie novatrice dans le domaine. De même que la mise en commun des moyens de nos entreprises sous forme de groupement ou de partenariat pourrait favoriser une synergie capable de rivaliser avec les consortiums étrangers qui dictent actuellement le niveau de prix de leurs prestations, bien souvent sans contrepartie en matière de transfert de savoir-faire et depuis peu, sans aucun impact sur la résorption du chômage qui étiole notre jeunesse.
La qùalité dans la construction a été et demeure toujours l’objectif recherché dans l’art de bâtir. Un ouvrage ou projet immobilier est dit de bonne qualité lorsqu’il présente une belle vue d’ensemble, de l’harmonie, du confort et une Iongue durabilité, opposant une bonne résistance aux effets naturels. Les règlements et normes de construction consignent et fixent les critères de performance à respecter par les différents intervenants de l’acte de bâtir, le maître de l’ouvrage dans la gestion des projets, le maître d’œuvre dans la maîtrise de la conception, l’entrepreneur ou l’artisan dans la réalisation, le chargé du suivi dans le contrôle et la conformité de l’exécution, le fournisseur ainsi que le fabricant dans la qualité des matériaux livrés et mis à la disposition. Dans ce qui suit, nous allons essayer de définir le rôle et la responsabilité de chaque intervenant dans la production de la qualité, à savoir :
La gestion scientifique des projets
Un projet mal géré ne pourra point donner lieu à un produit de bonne qualité. Gérer scientifiquement un projet de construction, c’est mettre en exergue l’équation : prévoir = organiser = contrôler et cela durant toutes les phases inhérentes à la réalisation. En effet, à partir du choix du site d’implantation, de la désignation réfléchie du maître d’œuvre ou de l’architecte jusqu’au choix le plus judicieux de l’artisan ou de l’entreprise chargée de l’exécution, tout doit se passer dans la transparence, en se basant sur des critères de compétence, de qualification et de maîtrise de l’art. La meilleure qualité de produit est basée sur la concurrence. Ce constat est corroboré par l’arrivée d’entreprises étrangères.
2- La maîtrise dans la conception
Une conception de projet doit requérir tout le génie créateur de son concepteur. Un projet bien étudié dans le détail est un projet a priori réussi, qui facilite l’exécution et réduit les délais de réalisation. Par contre, un projet conçu dans la précipitation induit automatiquement des imprévus qui génèrent des dépenses supplémentaires et des retouches hasardeuses et récurrentes, outre qu’elles prolongent les délais et se traduisent en bout de chaîne par une réalisation médiocre. En tout état de cause, la conception doit tenir compte des instruments d’urbanisme existants, réfléchis dans l’avenir urbanistique, environnemental et même sentimental, comme le disait l’architecte J. J. Deluz : « ... le rôle de l’architecte, c’est d’intégrer l’architecture dans un milieu avec les qualités architecturales et esthétiques qui dépendent de la sensualité. » L’utilisation et l’intégration de matériaux locaux doivent être une préoccupation dans la conception, favorisant ainsi le souci de la qualité dans la production des matériaux. Dans le processus d’étude et en collaboration avec l’architecte, l’ingénieur propose le système de construction et une étude de structure qui doit convenir en matière de résistance, d’économie et de confort. Pour ces raisons, l’architecte et l’ingénieur doivent assumer conjointement la responsabilité dans la réussite ou l’échec de la conception qu’ils auront élaborée.
3- La qualité des matériaux
Tout ouvrage ou partie d’un projet de construction est constitué en l’agglomération de certains matériaux de construction naturels comme la pierre, le bois, la terre, etc. ou manufacturés, tels la brique, le ciment. Les qualités exigées des matériaux ont trait à la propreté, la résistance ainsi que les propriétés physico-chimiques qui devront correspondre et répondre aux exigences de qualité. Afin de procéder à la vérification des caractéristiques techniques des produits livrés, les entreprises qui sont en mesure de la faire doivent être équipées de laboratoires de contrôle, à défaut, travailler en collaboration avec des laboratoires indépendants dont la compétence est avérée. Il est déplorable de constater que des techniciens spécialisés dans le contrôle des matériaux de construction soient une rareté sur les chantiers, en dépit du fait que des ingénieurs sortent régulièrement des instituts spécialisés en nombre et en qualité. Le contrôle de conformité des matériaux relève de la responsabilité du maître de l’œuvre chargé du suivi et qui représente le client ou le maître d’ouvrage.
La qualification dans la réalisation
Le chargé d’exécution (artisan ou entreprise) doit être choisi suivant des critères préétablis, conformément à la réglementation. Ce choix doit être soutenu par le maître de l’œuvre, seul apte à désigner le chargé de réalisation en mesure de produire une qualité suffisante pour sa conception et dont l’offre est la plus avantageuse au regard du rapport qualité/prix qui est un déterminant important. Cela en plus d’une prestance technique, des moyens nécessaires suffisants et un savoir-faire indiscutabIe. En tout état de cause, il est recommandé de ne pas confondre entre vitesse et précipitation au cours de la réalisation d’un projet. Un artisan maçon pourrait bien construire une surface plus importante dans la précipitation mais la qualité d’exécution s’en ressentirait indéniablement. La préoccupation essentielle des autorités du secteur de la construction devrait être celle d’assurer un transfert de technologies lors de l’attribution des projets étatiques d’envergure au profit des entreprises étrangères. L’association des entreprises locales à la réalisation de ces projets pourrait être un moyen pour elles de capter la technologie novatrice dans le domaine. De même que la mise en commun des moyens de nos entreprises sous forme de groupement ou de partenariat pourrait favoriser une synergie capable de rivaliser avec les consortiums étrangers qui dictent actuellement le niveau de prix de leurs prestations, bien souvent sans contrepartie en matière de transfert de savoir-faire et depuis peu, sans aucun impact sur la résorption du chômage qui étiole notre jeunesse.
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