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Décès du moudjahid El Hadj Ahmed Naïli (Aâmi El Hadj)

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  • Décès du moudjahid El Hadj Ahmed Naïli (Aâmi El Hadj)

    Le moudjahid El Hadj Ahmed Naili plus connu sous l’appellation “Aâmi El Hadj” a rejoint l’au-delà, en ce mi Ramadhan après une courte maladie à l’hôpital militaire Aïn Nadja d’Alger.

    Au domicile mortuaire, ils étaient des dizaines à attendre l’arrivée de sa dépouille, outre sa famille, il y avait pour la grande majorité d’anciens élèves du lycée mixte “Ali Mellah” qui sont maintenant des cadres, des officiers des différents corps de sécurité, des entrepreneurs, des commerçants ou des fonctionnaires dans les administrations.

    En effet, “Aâmi El Hadj” avait exercé du début du mois de janvier 1977 jusqu’à son départ à la retraite à la fin du mois de décembre 1993 comme infirmier au niveau de cet ancien établissement d’enseignement secondaire. “J’ai fait mes études secondaires en qualité d’interne au lycée “Ali Mellah” alors que je suis originaire des Ouadhias, donc l’une des personnes qui était plus proche de nous, qui remplaçait nos parents, c’était bien sûr Aami El Hadj que nous allions voir pour un rien tout en sachant que nous allions recevoir des cachets d’aspirine même pour un mal imaginaire, que Dieu l’accueille dans Son Vaste Paradis”, nous déclare ce professeur.

    Au demeurant, Aâmi El Hadj, comme la plupart des Algériens éprouvés par les dures conditions de la colonisation, orphelin de père et de mère dès le plus jeune âge, a dû s’exiler en France où il militera au sein de la Fédération de France alors qu’il était au PPA/MTLD avant. Il sera arrêté en 1958 et connaîtra comme tous les militants différentes prisons avant d’être libéré à l’indépendance du camp de Paul Gazelle. “Aâmi El Hadj ne cessait de nous prodiguer des conseils lorsque nous étions à l’internat. Il nous disait toujours que nous avions la chance d’étudier tout en étant pris complètement en charge et qu’il nous fallait travailler toujours davantage pour réussir dans nos études”, nous confie ce chirurgien qui semble très éprouvé par la mort de Aâmi El Hadj.

    Ainsi, respectant sa volonté d’être enterré dans le cimetière de son village natal à Aït Ali (Frikat) près de ses défunts parents, désormais Aâmi El Hadj repose pour l’éternité tout près de la petite mosquée et surtout de l’école du village. “El Hadj Ali Naïli qui est né en 1932 a été scolarisé dans cette école qui date de 1906, où il n’y avait que ces deux vieilles classes.

    D’ailleurs, il nous racontait chaque fois, sans se lasser que c’était Cheikh Omar dont on n’a jamais connu le nom qui l’avait recueilli d’autant plus qu’il était orphelin et qu’il lui gardait la vache”, nous dira un de ses proches. Par ailleurs les moudjahiddine de Draâ El Mizan lui ont rendu un dernier hommage comme ils ont tenu à couvrir son cercueil de l’emblème national.

    Par La Dépêche de kabylie
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