LA CRÉATION DE L’UNIVERS
Ce que disent la science et les religions
«Essayer d’expliquer le début de l’apparition de la vie par le hasard, c’est admettre que lors de l’explosion d’une imprimerie, il ait pu se former un dictionnaire tout seul.»
Edwin Couklyn, biologiste américain
En ce mois de Ramadhan, de ressourcement spirituel s’il en est, nous présentons, après les précédentes contributions sur le temps et les religions, le soufisme dans l’Islam, une réflexion sur le sens de la vie à la lumière des données sur la création de l’Univers. De tout temps, les hommes se sont posés les questions suivantes fruit d’une inquiétude légitime: qui sommes-nous? D’où venons-nous? Où allons nous? Comment expliquer l’ordre superbe de l’Univers, depuis la délicate harmonie d’une humble fleur des champs, jusqu’à la splendeur sombre de la voûte étoilée? Suffit-il de laisser agir les lois de l’Univers pour qu’à partir du hasard naisse naturellement la vie - ou faut-il imaginer qu’au-delà des choses visibles, il y a encore autre chose, une Intelligence discrète- un dessein-, qui animerait la matière et lui donnerait souffle?(1)
Depuis les premières interrogations de prêtres égyptiens il y a de cela plus de quatre mille ans, l’histoire de la découverte du ciel et des étoiles, a évolué constamment: le big bang semble être une théorie qui se tient. L’astronome Edwin Hubble établit par ses observations au télescope en 1924 la nature extragalactique des nébuleuses. L’Univers venait encore de s’agrandir. Pourtant, cet immense univers se révéla n’être qu’un tout petit hameau perdu au sein d’une immense galaxie.
Et maintenant, cette immense galaxie elle-même n’était plus qu’une goutte parmi une infinité d’autres gouttes, contenant chacune une infinité d’étoiles. Avec dans l’une des gouttes de cette pluie cosmique, notre Soleil, microscopique, quelconque, anonyme, entraînant autour de lui ce misérable atome de pierre et d’eau qu’est notre Terre.
Mais, imaginons alors ce qu’était l’Univers il y a mille ans, par exemple: il était évidemment plus petit, puisque depuis mille ans les galaxies se fuient les unes les autres. Et de même, il y a un million d’années, ou un milliard d’années, l’univers était encore plus petit...En remontant le temps de cette façon, on arrive nécessairement à un instant où toutes les galaxies étaient réunies en un seul point; de la même façon que si on filme l’explosion d’une grenade qui projette des éclats dans toutes les directions, lorsqu’on passe le film à l’envers, on voit tous les éclats revenir en arrière et se réunir à nouveau en un seul point. Ainsi, les observations de Hubble semblaient indiquer que l’univers dans son entier était en expansion, depuis cet instant lointain où, pour la science, il avait jailli du néant.
Le big bang nous a fait découvrir une histoire imprévue et fantastique. Il a eu une naissance, grandiose, il grandit maintenant, et peut-être connaîtra-t-il un jour la vieillesse, et la mort. L’histoire connue commence alors que l’univers avait déjà atteint l’âge de 10-43 secondes. - le temps de Planck- Avant, on ne sait rien.
Cette période inconnue est d’une brièveté inouïe: a cet «âge» de 10-43 secondes l’univers était vraiment tout petit: il était alors des millions de milliards de fois plus petit qu’un atome! Il était chaud, une fièvre gigantesque, cosmique! Des milliards de milliards de degrés! Puis, pour une raison inconnue que les scientifiques ne s’expliquent pas, le vide si vivant s’est mis à enfler. C’est comme si quelqu’un a donné le signal du début. En moins de temps, nous dit Françoise Harrois-Monin, qu’un battement de cil (entre 10-43 et 10-32 seconde), son volume a été multiplié par 1050 (10 suivi de 50 zéros)! Et sans que l’on sache pourquoi, sont apparues les premières particules de matière.(2)
Après cette barrière fatidique des trois cent mille ans, des nuages de gaz se sont formés. Ils donnèrent naissance aux milliards de galaxies pendant près de 15 milliards d’années (les estimations varient de 14 à 16 milliards selon les différentes «écoles»).
Il a donc fallu attendre des milliards d’années, attendre que protons et électrons s’unissent en atomes d’hydrogène, attendre qu’ils s’assemblent en étoiles, pour voir naître enfin ces atomes plus lourds, nos atomes; et c’est donc d’une «chose» minuscule que le monde est apparu, lors d’une explosion initiale. Les éléments qui composent notre corps sont ceux qui naguère fondèrent l’univers. «Nous sommes vraiment les enfants des étoiles. Nous sommes donc arrière-petits-fils du big bang»(3)
Entre 5,5 et 10,5 milliards d’années, notre soleil est formé, ainsi que les planètes du système solaire dont la Terre. De 6,2 à 11,2 milliards d’années, Il y a émergence de la vie. Les toutes premières cellules commencent à peupler la terre. Les premiers vertébrés apparaissent pendant l’Ordovicien. Suivent les dinosaures, les reptiles, les mammifères et les plantes. Il y a environ 7.000.000 d’années, des hominidés commencent à peupler l’Afrique. Homo sapiens se manifeste il y a plus de 100.000 ans. Le langage, la culture et les sociétés humaines sont créés. Quel est l’âge de la Terre? Les estimations les plus sérieuses à cette époque reposaient sur le texte des Ecritures. Il y était écrit que la terre avait été créée pour l’homme; «...car la terre m’appartient et vous n’êtes pour moi que des étrangers et des hôtes.» «(Bible: Lévitique, 25, 23) En reprenant ces textes, l’archevêque James Ussher parvint à établir en une vie de labeur, en 1654, que la terre avait été créée le 26 octobre 4004 avant Jésus-Christ; à 9 heures du matin....»
Le réglage fantastique de l’apparition de la Terre, et de la vie
Le cosmos tout entier repose sur un petit nombre de constantes, inférieures à 15 (Constante de Planck, vitesse de la lumière, gravitation de Newton, zéro absolu, densité etc.). S’il y avait eu la modification d’une seule de ses constantes et le monde tel que nous le connaissons n’aurait pas pu se constituer.
Un autre exemple de l’extraordinaire réglage: en augmentant de 1% à peine l’intensité de la force nucléaire qui contrôle la cohésion du noyau atomique nous supprimons toute possibilité aux noyaux d’hydrogène de rester libres: ils se combinent à d’autres protons et neutrons pour former des noyaux lourds. Dès lors, sans hydrogène, plus de combinaison possible avec l’oxygène pour produire l’eau indispensable à la naissance de la vie.
Si nous diminuons légèrement cette force nucléaire, c’est la fusion des noyaux d’hydrogène qui devient impossible, et alors, sans fusion nucléaire, plus de vie car plus de source d’énergie, plus de soleil. De même pour la force électromagnétique ou la force de gravité.
Quels que soient les paramètres, disent les frères Bogdanov dans Dieu et la science, la conclusion est toujours la même: «Si l’on modifie un tant soit peu leur valeur, nous supprimons toute chance d’éclosion de la vie et si le taux d’expansion de l’univers à son début avait subi un écart de l’ordre de 10-40, la matière initiale se serait éparpillée dans le vide: l’univers n’aurait pu donner naissance aux galaxies, aux étoiles et à la vie.»
Les plus éminents mathématiciens ont procédé à des expériences de nombres aléatoires grâce à des ordinateurs, ils ont programmé des machines à produire le hasard. Les lois de la probabilité ont indiqué que ces ordinateurs devraient calculer pendant des milliards de milliards de milliards d’années (l’esprit ne peut envisager cette durée que comme infinie) avant qu’une combinaison de nombres comparables à ceux qui ont permis l’éclosion de la vie puisse apparaître.
Autrement dit la probabilité pour que l’univers ait été engendré par le hasard est pratiquement nulle. Ilya Prigogine, prix Nobel de Chimie, affirme que le désordre n’est pas un état naturel de la matière mais, au contraire un stade précédent l’émergence d’un ordre plus élevé. Qu’est-ce qui peut provoquer la naissance d’une structure ordonnée au sein d’un chaos?
Pourquoi l’univers est-il apparu? D’où vient cette colossale quantité d’énergie à l’origine du big-bang? Aucune loi physique déduite de l’observation ne permet de répondre Ainsi, «pour expliquer la fabuleuse précision du réglage, il faut postuler l’existence d’un principe créateur et organisateur». Telle est la conclusion de l’astrophysicien Trinh Xuan Thuan auteur de la «mélodie secrète». Il compare même la probabilité que notre univers soit issu du hasard à celle d’un archer réussissant à planter sa flèche au milieu d’une cible carrée de 1 cm de coté, et située à l’autre bout de l’univers! Contrairement à Jacques Monod qui décrivait la vie comme un hasard de l’histoire et la venue de l’homme comme un «événement» qui aurait pu ne pas avoir lieu.
Autant dire que cette probabilité est quasi nulle, et que «l’origine de la vie paraît tenir actuellement du miracle, tant il y a de conditions à réunir pour la mettre en oeuvre.» (Francis Crick, prix Nobel de biologie). A ce stade, nous atteignons les limites de la science. L’étape suivante n’est pas de son ressort, mais de celui de la foi. Le fondement du monothéisme se résume à la règle suivante: tout être humain ne peut vivre sans un principe porteur de sens c’est-à-dire sans transcendance. Les religions révélées sont posées comme des révélations infaillibles. La Bible, les Ecritures et le Coran sont porteurs du sens de l’histoire dont la notion est nécessaire à toute espérance, celle du croyant comme celle de l’athée. Ces notions sont nécessaires pour découvrir les valeurs propres à tout ce qui est humain, toutes cultures confondues.
à suivre...
Ce que disent la science et les religions
«Essayer d’expliquer le début de l’apparition de la vie par le hasard, c’est admettre que lors de l’explosion d’une imprimerie, il ait pu se former un dictionnaire tout seul.»
Edwin Couklyn, biologiste américain
En ce mois de Ramadhan, de ressourcement spirituel s’il en est, nous présentons, après les précédentes contributions sur le temps et les religions, le soufisme dans l’Islam, une réflexion sur le sens de la vie à la lumière des données sur la création de l’Univers. De tout temps, les hommes se sont posés les questions suivantes fruit d’une inquiétude légitime: qui sommes-nous? D’où venons-nous? Où allons nous? Comment expliquer l’ordre superbe de l’Univers, depuis la délicate harmonie d’une humble fleur des champs, jusqu’à la splendeur sombre de la voûte étoilée? Suffit-il de laisser agir les lois de l’Univers pour qu’à partir du hasard naisse naturellement la vie - ou faut-il imaginer qu’au-delà des choses visibles, il y a encore autre chose, une Intelligence discrète- un dessein-, qui animerait la matière et lui donnerait souffle?(1)
Depuis les premières interrogations de prêtres égyptiens il y a de cela plus de quatre mille ans, l’histoire de la découverte du ciel et des étoiles, a évolué constamment: le big bang semble être une théorie qui se tient. L’astronome Edwin Hubble établit par ses observations au télescope en 1924 la nature extragalactique des nébuleuses. L’Univers venait encore de s’agrandir. Pourtant, cet immense univers se révéla n’être qu’un tout petit hameau perdu au sein d’une immense galaxie.
Et maintenant, cette immense galaxie elle-même n’était plus qu’une goutte parmi une infinité d’autres gouttes, contenant chacune une infinité d’étoiles. Avec dans l’une des gouttes de cette pluie cosmique, notre Soleil, microscopique, quelconque, anonyme, entraînant autour de lui ce misérable atome de pierre et d’eau qu’est notre Terre.
Mais, imaginons alors ce qu’était l’Univers il y a mille ans, par exemple: il était évidemment plus petit, puisque depuis mille ans les galaxies se fuient les unes les autres. Et de même, il y a un million d’années, ou un milliard d’années, l’univers était encore plus petit...En remontant le temps de cette façon, on arrive nécessairement à un instant où toutes les galaxies étaient réunies en un seul point; de la même façon que si on filme l’explosion d’une grenade qui projette des éclats dans toutes les directions, lorsqu’on passe le film à l’envers, on voit tous les éclats revenir en arrière et se réunir à nouveau en un seul point. Ainsi, les observations de Hubble semblaient indiquer que l’univers dans son entier était en expansion, depuis cet instant lointain où, pour la science, il avait jailli du néant.
Le big bang nous a fait découvrir une histoire imprévue et fantastique. Il a eu une naissance, grandiose, il grandit maintenant, et peut-être connaîtra-t-il un jour la vieillesse, et la mort. L’histoire connue commence alors que l’univers avait déjà atteint l’âge de 10-43 secondes. - le temps de Planck- Avant, on ne sait rien.
Cette période inconnue est d’une brièveté inouïe: a cet «âge» de 10-43 secondes l’univers était vraiment tout petit: il était alors des millions de milliards de fois plus petit qu’un atome! Il était chaud, une fièvre gigantesque, cosmique! Des milliards de milliards de degrés! Puis, pour une raison inconnue que les scientifiques ne s’expliquent pas, le vide si vivant s’est mis à enfler. C’est comme si quelqu’un a donné le signal du début. En moins de temps, nous dit Françoise Harrois-Monin, qu’un battement de cil (entre 10-43 et 10-32 seconde), son volume a été multiplié par 1050 (10 suivi de 50 zéros)! Et sans que l’on sache pourquoi, sont apparues les premières particules de matière.(2)
Après cette barrière fatidique des trois cent mille ans, des nuages de gaz se sont formés. Ils donnèrent naissance aux milliards de galaxies pendant près de 15 milliards d’années (les estimations varient de 14 à 16 milliards selon les différentes «écoles»).
Il a donc fallu attendre des milliards d’années, attendre que protons et électrons s’unissent en atomes d’hydrogène, attendre qu’ils s’assemblent en étoiles, pour voir naître enfin ces atomes plus lourds, nos atomes; et c’est donc d’une «chose» minuscule que le monde est apparu, lors d’une explosion initiale. Les éléments qui composent notre corps sont ceux qui naguère fondèrent l’univers. «Nous sommes vraiment les enfants des étoiles. Nous sommes donc arrière-petits-fils du big bang»(3)
Entre 5,5 et 10,5 milliards d’années, notre soleil est formé, ainsi que les planètes du système solaire dont la Terre. De 6,2 à 11,2 milliards d’années, Il y a émergence de la vie. Les toutes premières cellules commencent à peupler la terre. Les premiers vertébrés apparaissent pendant l’Ordovicien. Suivent les dinosaures, les reptiles, les mammifères et les plantes. Il y a environ 7.000.000 d’années, des hominidés commencent à peupler l’Afrique. Homo sapiens se manifeste il y a plus de 100.000 ans. Le langage, la culture et les sociétés humaines sont créés. Quel est l’âge de la Terre? Les estimations les plus sérieuses à cette époque reposaient sur le texte des Ecritures. Il y était écrit que la terre avait été créée pour l’homme; «...car la terre m’appartient et vous n’êtes pour moi que des étrangers et des hôtes.» «(Bible: Lévitique, 25, 23) En reprenant ces textes, l’archevêque James Ussher parvint à établir en une vie de labeur, en 1654, que la terre avait été créée le 26 octobre 4004 avant Jésus-Christ; à 9 heures du matin....»
Le réglage fantastique de l’apparition de la Terre, et de la vie
Le cosmos tout entier repose sur un petit nombre de constantes, inférieures à 15 (Constante de Planck, vitesse de la lumière, gravitation de Newton, zéro absolu, densité etc.). S’il y avait eu la modification d’une seule de ses constantes et le monde tel que nous le connaissons n’aurait pas pu se constituer.
Un autre exemple de l’extraordinaire réglage: en augmentant de 1% à peine l’intensité de la force nucléaire qui contrôle la cohésion du noyau atomique nous supprimons toute possibilité aux noyaux d’hydrogène de rester libres: ils se combinent à d’autres protons et neutrons pour former des noyaux lourds. Dès lors, sans hydrogène, plus de combinaison possible avec l’oxygène pour produire l’eau indispensable à la naissance de la vie.
Si nous diminuons légèrement cette force nucléaire, c’est la fusion des noyaux d’hydrogène qui devient impossible, et alors, sans fusion nucléaire, plus de vie car plus de source d’énergie, plus de soleil. De même pour la force électromagnétique ou la force de gravité.
Quels que soient les paramètres, disent les frères Bogdanov dans Dieu et la science, la conclusion est toujours la même: «Si l’on modifie un tant soit peu leur valeur, nous supprimons toute chance d’éclosion de la vie et si le taux d’expansion de l’univers à son début avait subi un écart de l’ordre de 10-40, la matière initiale se serait éparpillée dans le vide: l’univers n’aurait pu donner naissance aux galaxies, aux étoiles et à la vie.»
Les plus éminents mathématiciens ont procédé à des expériences de nombres aléatoires grâce à des ordinateurs, ils ont programmé des machines à produire le hasard. Les lois de la probabilité ont indiqué que ces ordinateurs devraient calculer pendant des milliards de milliards de milliards d’années (l’esprit ne peut envisager cette durée que comme infinie) avant qu’une combinaison de nombres comparables à ceux qui ont permis l’éclosion de la vie puisse apparaître.
Autrement dit la probabilité pour que l’univers ait été engendré par le hasard est pratiquement nulle. Ilya Prigogine, prix Nobel de Chimie, affirme que le désordre n’est pas un état naturel de la matière mais, au contraire un stade précédent l’émergence d’un ordre plus élevé. Qu’est-ce qui peut provoquer la naissance d’une structure ordonnée au sein d’un chaos?
Pourquoi l’univers est-il apparu? D’où vient cette colossale quantité d’énergie à l’origine du big-bang? Aucune loi physique déduite de l’observation ne permet de répondre Ainsi, «pour expliquer la fabuleuse précision du réglage, il faut postuler l’existence d’un principe créateur et organisateur». Telle est la conclusion de l’astrophysicien Trinh Xuan Thuan auteur de la «mélodie secrète». Il compare même la probabilité que notre univers soit issu du hasard à celle d’un archer réussissant à planter sa flèche au milieu d’une cible carrée de 1 cm de coté, et située à l’autre bout de l’univers! Contrairement à Jacques Monod qui décrivait la vie comme un hasard de l’histoire et la venue de l’homme comme un «événement» qui aurait pu ne pas avoir lieu.
Autant dire que cette probabilité est quasi nulle, et que «l’origine de la vie paraît tenir actuellement du miracle, tant il y a de conditions à réunir pour la mettre en oeuvre.» (Francis Crick, prix Nobel de biologie). A ce stade, nous atteignons les limites de la science. L’étape suivante n’est pas de son ressort, mais de celui de la foi. Le fondement du monothéisme se résume à la règle suivante: tout être humain ne peut vivre sans un principe porteur de sens c’est-à-dire sans transcendance. Les religions révélées sont posées comme des révélations infaillibles. La Bible, les Ecritures et le Coran sont porteurs du sens de l’histoire dont la notion est nécessaire à toute espérance, celle du croyant comme celle de l’athée. Ces notions sont nécessaires pour découvrir les valeurs propres à tout ce qui est humain, toutes cultures confondues.
à suivre...
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