La plupart d’entre eux avait pris part à l’enfer de Limal.
Cette localité, située à quelques encablures de Charleroi, a été le théâtre d’une violente bataille entre forces alliées et Nazis. En infériorité numérique, manquant cruellement de munitions et de nourriture, l’intendance ne suivant pas et pourvoyant en priorité le front des Ardennes, les Alliés étaient, de fait, coupés en une multitude de minifronts, isolés les uns des autres.
L’un d’eux était Limal. Une centaine de tirailleurs algériens saisissant qu’aucun renfort ne viendrait de sitôt et que les Allemands ne feraient pas de quartier, décident de résister, de tenir et d’espérer. Avec l’aide de réseaux civils de résistance, à leur tête un officier brillant de courage et d’intelligence, ils tiennent pendant trois nuits et trois jours.
Les officiers nazis qui leur portèrent l’estocade étaient eux-mêmes surpris par tant de bravoure et d’audace
La plupart d’entre eux sont morts lors de cette bataille. Les autres rescapés seront tués dans d’autres combats en Belgique francophone, à Fleurus, Charleroi, dans les profondeurs des bois des Ardennes.
Ce sont 133 Algériens qui ont été identifiés. Selon des témoignages et des recoupements historiques, le chiffre est beaucoup plus élevé. A Fleurus, nombreux étaient les gens, les simples citoyens belges ou algériens, qui ont tenu à leur rendre hommage, à les remercier d’avoir contribué à la libération de la Belgique. C’est une première et vraie reconnaissance.
Jeune Indépendant
Cette localité, située à quelques encablures de Charleroi, a été le théâtre d’une violente bataille entre forces alliées et Nazis. En infériorité numérique, manquant cruellement de munitions et de nourriture, l’intendance ne suivant pas et pourvoyant en priorité le front des Ardennes, les Alliés étaient, de fait, coupés en une multitude de minifronts, isolés les uns des autres.
L’un d’eux était Limal. Une centaine de tirailleurs algériens saisissant qu’aucun renfort ne viendrait de sitôt et que les Allemands ne feraient pas de quartier, décident de résister, de tenir et d’espérer. Avec l’aide de réseaux civils de résistance, à leur tête un officier brillant de courage et d’intelligence, ils tiennent pendant trois nuits et trois jours.
Les officiers nazis qui leur portèrent l’estocade étaient eux-mêmes surpris par tant de bravoure et d’audace
La plupart d’entre eux sont morts lors de cette bataille. Les autres rescapés seront tués dans d’autres combats en Belgique francophone, à Fleurus, Charleroi, dans les profondeurs des bois des Ardennes.
Ce sont 133 Algériens qui ont été identifiés. Selon des témoignages et des recoupements historiques, le chiffre est beaucoup plus élevé. A Fleurus, nombreux étaient les gens, les simples citoyens belges ou algériens, qui ont tenu à leur rendre hommage, à les remercier d’avoir contribué à la libération de la Belgique. C’est une première et vraie reconnaissance.
Jeune Indépendant
Commentaire