Bien qu'officiellement les Juifs n'aient jamais représenté plus de 5% de la population totale du pays, ils jouèrent un rôle hautement disproportionné et probablement décisif dans les débuts du régime bolchevik, en dominant effectivement le gouvernement soviétique pendant ses premières années. Les historiens soviétiques, de même que la plupart de leurs collègues occidentaux, préfèrent ignorer ce sujet, depuis des décennies. Les faits, cependant, ne peuvent être niés.
A l'exception notable de Lénine (Vladimir Oulyanov), la plupart des dirigeants communistes qui prirent le contrôle de la Russie en 1917-1920 étaient des Juifs. Léon Trotsky (Lev Bronstein) fut le chef de l'Armée Rouge, et pendant un temps, fut le responsable des Affaires Etrangères des Soviets. Yakov Sverdlov (Yankel Solomon) était à la fois le Secrétaire de l'Exécutif du Parti Bolchevik et -- en tant que président du Comité Central Exécutif -- chef du gouvernement des Soviets. Grigory Zinoviev (Radomylsky) dirigeait l'Internationale Communiste (Komintern), l'agence centrale pour répandre la révolution dans les pays étrangers. D'autres Juifs importants étaient le Commissaire [ = Ministre] à la Presse, Karl Radek (Sobelsohn), le Commissaire aux Affaires Etrangères Maxim Litvinov (Wallach), Lev Kamenev (Rosenfeld) et Moisei Uritsky.
Lénine lui-même était principalement d'ascendance russe et kalmouk, mais il était aussi à un quart juif. Son grand-père maternel, Israël (Alexandre) Blank, était un Juif ukrainien qui fut plus tard baptisé dans l'Eglise Orthodoxe Russe.
En parfait internationaliste, Lénine regardait tout loyalisme ethnique ou culturel avec mépris. Il avait peu de respect pour ses propres compatriotes : «un Russe intelligent», remarquait-il alors, «est presque toujours un Juif ou quelqu'un avec du sang juif dans les veines».
A l'exception notable de Lénine (Vladimir Oulyanov), la plupart des dirigeants communistes qui prirent le contrôle de la Russie en 1917-1920 étaient des Juifs. Léon Trotsky (Lev Bronstein) fut le chef de l'Armée Rouge, et pendant un temps, fut le responsable des Affaires Etrangères des Soviets. Yakov Sverdlov (Yankel Solomon) était à la fois le Secrétaire de l'Exécutif du Parti Bolchevik et -- en tant que président du Comité Central Exécutif -- chef du gouvernement des Soviets. Grigory Zinoviev (Radomylsky) dirigeait l'Internationale Communiste (Komintern), l'agence centrale pour répandre la révolution dans les pays étrangers. D'autres Juifs importants étaient le Commissaire [ = Ministre] à la Presse, Karl Radek (Sobelsohn), le Commissaire aux Affaires Etrangères Maxim Litvinov (Wallach), Lev Kamenev (Rosenfeld) et Moisei Uritsky.
Lénine lui-même était principalement d'ascendance russe et kalmouk, mais il était aussi à un quart juif. Son grand-père maternel, Israël (Alexandre) Blank, était un Juif ukrainien qui fut plus tard baptisé dans l'Eglise Orthodoxe Russe.
En parfait internationaliste, Lénine regardait tout loyalisme ethnique ou culturel avec mépris. Il avait peu de respect pour ses propres compatriotes : «un Russe intelligent», remarquait-il alors, «est presque toujours un Juif ou quelqu'un avec du sang juif dans les veines».
Lénine, lui-même, était étroitement lié au judaïsme bien qu’il ait manifesté à plusieurs reprises – comme Karl Marx d’ailleurs (cf. « La question juive », par Karl Marx) – son hostilité aux organisations juives et aux sionistes. Les preuves des origines juives de Lénine ont été découvertes dans les archives de Simbirsk (aujourd’hui Oulianovsk), ville natale de l’homme d’Etat soviétique, par une journaliste, Mariella Chaginian. La mère de Lénine, Miriem, dite Maria Alexandrovna, née à Simbirsk en 1835, était la fille d’un commerçant juif nommé Sender Blank, devenu Alexander Blank après sa conversion à la religion orthodoxe ; de son union avec Ilya Nikolaievitch Oulianov naquit le futur maître de la Russie rouge.
C’est Le Monde qui l’a révélé. La revue juive L’Arche (N° 161, 1970, p. 27) en a donné les détails. Le fait que Lénine se soit entouré de juifs montre que son opposition au sionisme et aux organisations juives ne l’empêchait pas de reconnaître l’utilité de la collaboration des militants juifs à la cause révolutionnaire.
Il déclarait notamment à Lounatcharski : « Les juifs se sont montrés comme les plus révolutionnaires dans le milieu de la ‘Tcherta’ ; les juifs formèrent les principaux cadres de la révolution et portèrent la semence du socialisme parmi les masses russes plus arriérées ».
(Etienne Casanova et Jean-Louis Stépanov, dans la brochure : Les origines masquées du bolchevisme, La brochure populaire, 1988)
Lénine lui-même était principalement d’ascendance russe et kalmouk, mais il était aussi à un quart juif. Son grand-père maternel, Israël (Alexandre) Blank, était un Juif ukrainien qui fut plus tard baptisé dans l’Eglise Orthodoxe Russe. En parfait internationaliste, Lénine regardait tout loyalisme ethnique ou culturel avec mépris. Il avait peu de respect pour ses propres compatriotes : « Un Russe intelligent », remarquait-il alors, « est presque toujours un Juif ou quelqu’un avec du sang juif dans les veines ».
(Mark Weber, dans l’article : Le rôle des Juifs dans la Révolution bolchevique et les débuts du régime soviétique en Russie, Journal of Historical Review, 14 / 1, 1994)
Toute la question de l’identité juive est restée jusqu’à ce jour voilée par une mystification délibérée. Sommes-nous si sûrs que Lénine – de son vrai nom Ulyanov – était un Russe ? Pouvons-nous être sûrs que Lénine, « l’étendard » spirituel et intellectuel offert aux masses russes en remplacement du Tsar Nicolas, n’était pas un Juif comme la plupart des autres dirigeants bolcheviks ?
L’ascendance [familiale] de Lénine était l’un des secrets les plus jalousement gardés de la Révolution. Son père était un Russe avec un peu de sang tartare ou kalmouk, et était un chrétien pratiquant. C’est à propos de sa mère, née Maria Blank, qu’un épais brouillard de réticence officielle flotta dès le début. On a la preuve que le père de Maria, Alexander Blank, était un Juif d’Odessa qui prospéra considérablement après avoir accepté de se convertir au christianisme. L’identité de la grand-mère maternelle de Lénine, née Anna Grosschkoph, fille d’un riche marchand de St-Petersbourg, n’est pas si claire. Il y a pour le moins une forte vraisemblance qu’elle était juive aussi. L’ami de Lénine, N. Valentinev, qui écrivit sur Lénine d’une manière amicale après avoir rompu avec les Bolcheviks, remarque que le père de Lénine, contrairement à son épouse Maria, était profondément religieux et allait régulièrement à l’église, et que son épouse évitait d’aller à l’église. Lénine affirma avoir été athée depuis l’âge de 16 ans.
Si la grand-mère maternelle de Lénine était juive, cela aurait suffi pour le faire accepter comme juif dans les milieux juifs. Il n’est généralement pas très connu parmi les non-juifs que la transmission de l’identité juive est exclusivement matrilinéaire, et que la judéité du seul côté paternel est tout à fait inacceptable. En effet, la descendance juive peut continuer indéfiniment de mère à enfant avec une succession de pères non-juifs.
Ce fait a d’autres importantes implications : un non-juif qui a une épouse juive peut se retrouver – et généralement se retrouve effectivement – avec des enfants élevés comme des juifs et dont il aura tendance à partager le destin juif, alors qu’il ne sera lui-même jamais accepté comme un juif. Au fil des ans, de nombreux dirigeants soviétiques appartinrent à ces deux catégories de crypto-juifs, soit des fils de femmes juives mariées à des non-juifs, soit des non-juifs ayant des enfants élevés comme des juifs.
(Ivor Benson, dans le Journal of Historical Review, 10 / 3, 1990)
C’est Le Monde qui l’a révélé. La revue juive L’Arche (N° 161, 1970, p. 27) en a donné les détails. Le fait que Lénine se soit entouré de juifs montre que son opposition au sionisme et aux organisations juives ne l’empêchait pas de reconnaître l’utilité de la collaboration des militants juifs à la cause révolutionnaire.
Il déclarait notamment à Lounatcharski : « Les juifs se sont montrés comme les plus révolutionnaires dans le milieu de la ‘Tcherta’ ; les juifs formèrent les principaux cadres de la révolution et portèrent la semence du socialisme parmi les masses russes plus arriérées ».
(Etienne Casanova et Jean-Louis Stépanov, dans la brochure : Les origines masquées du bolchevisme, La brochure populaire, 1988)
Lénine lui-même était principalement d’ascendance russe et kalmouk, mais il était aussi à un quart juif. Son grand-père maternel, Israël (Alexandre) Blank, était un Juif ukrainien qui fut plus tard baptisé dans l’Eglise Orthodoxe Russe. En parfait internationaliste, Lénine regardait tout loyalisme ethnique ou culturel avec mépris. Il avait peu de respect pour ses propres compatriotes : « Un Russe intelligent », remarquait-il alors, « est presque toujours un Juif ou quelqu’un avec du sang juif dans les veines ».
(Mark Weber, dans l’article : Le rôle des Juifs dans la Révolution bolchevique et les débuts du régime soviétique en Russie, Journal of Historical Review, 14 / 1, 1994)
Toute la question de l’identité juive est restée jusqu’à ce jour voilée par une mystification délibérée. Sommes-nous si sûrs que Lénine – de son vrai nom Ulyanov – était un Russe ? Pouvons-nous être sûrs que Lénine, « l’étendard » spirituel et intellectuel offert aux masses russes en remplacement du Tsar Nicolas, n’était pas un Juif comme la plupart des autres dirigeants bolcheviks ?
L’ascendance [familiale] de Lénine était l’un des secrets les plus jalousement gardés de la Révolution. Son père était un Russe avec un peu de sang tartare ou kalmouk, et était un chrétien pratiquant. C’est à propos de sa mère, née Maria Blank, qu’un épais brouillard de réticence officielle flotta dès le début. On a la preuve que le père de Maria, Alexander Blank, était un Juif d’Odessa qui prospéra considérablement après avoir accepté de se convertir au christianisme. L’identité de la grand-mère maternelle de Lénine, née Anna Grosschkoph, fille d’un riche marchand de St-Petersbourg, n’est pas si claire. Il y a pour le moins une forte vraisemblance qu’elle était juive aussi. L’ami de Lénine, N. Valentinev, qui écrivit sur Lénine d’une manière amicale après avoir rompu avec les Bolcheviks, remarque que le père de Lénine, contrairement à son épouse Maria, était profondément religieux et allait régulièrement à l’église, et que son épouse évitait d’aller à l’église. Lénine affirma avoir été athée depuis l’âge de 16 ans.
Si la grand-mère maternelle de Lénine était juive, cela aurait suffi pour le faire accepter comme juif dans les milieux juifs. Il n’est généralement pas très connu parmi les non-juifs que la transmission de l’identité juive est exclusivement matrilinéaire, et que la judéité du seul côté paternel est tout à fait inacceptable. En effet, la descendance juive peut continuer indéfiniment de mère à enfant avec une succession de pères non-juifs.
Ce fait a d’autres importantes implications : un non-juif qui a une épouse juive peut se retrouver – et généralement se retrouve effectivement – avec des enfants élevés comme des juifs et dont il aura tendance à partager le destin juif, alors qu’il ne sera lui-même jamais accepté comme un juif. Au fil des ans, de nombreux dirigeants soviétiques appartinrent à ces deux catégories de crypto-juifs, soit des fils de femmes juives mariées à des non-juifs, soit des non-juifs ayant des enfants élevés comme des juifs.
(Ivor Benson, dans le Journal of Historical Review, 10 / 3, 1990)
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