Géographiquement étendue, culturellement riche et historiquement légendaire. Fière par ses monts, blancs de neige, incessibles de CHELIA (à 2 328 m) au centre et par ses majestueuses gorges de GHOUFI au sud. Fief de Dihya, Koseila, Massinissa, Jugurtha Takfarinas et des grandes figures de notre histoire Numide. Cette Aurès qui a donné tant de ses valeureux enfants pour que vive l'Algérie libre et indépendante. L’histoire récente n’a-t-elle pas démarré dans un village de la région montagneuse des Aurès pendant la guerre de libération, la "Toussaint Rouge" menée par un personnage auquel l'Histoire n'a pas gardé la place qu'il mérite, Mustapha Ben Boulaïd?
Au lendemain de l’indépendance, confinée dans un mensonge grotesque, la région des Aurès fut noyée dans l'enclavement, l'ignorance et la pauvreté. Verrouillée géographiquement, écartée des relais du pouvoir elle s’enferme dans un mutisme qui n’a que trop duré. Voilà en gros le message que veut faire passer le Cercle des Républicains Aurèssiens dont je vous invite à lire une partie. :wink:
« BTS » mythe et réalités
Pour nombre d’observateurs avertis des réalités algériennes, le constat premier qui revient comme leitmotiv est l’omniprésence suffocante de la " LA MISERE ET LA PAUVRETE" a Tiaret, Ghardaia, Oran, Tizi ouzou, qui ont du reste de beaux jours devant elles.
Les symboles du peuple, ont été confisqués, 03 secondes après l'indépendance, remplacés par des mots creux, un seul vainqueur le peuple, il fallait lire un seul perdant. Se réapproprier ses symboles, c'est mettre fin à un mensonge, le mensonge du siècle, pour ne pas dire la chimère.
La stratégie est la même et dans tous les domaines, le pouvoir central et illégitime, a choisi ses représentants, qui se sont autoproclamés, notables, représentants, portes paroles des régions, où ils mènent la vie de nabab. Si on parle de Batna, elle n'échappe à la règle, bien au contraire, les serviteurs ont fait du bon boulot, pour les maîtres, les leurs.
Généreusement rémunérés, ses faux représentants, ont toujours bénéficié des largesses de l'administration, on est pas loin de l'administrateur, le caïd et autres. Station d'essence, vergers, petites fabriques " limonaderie, briqueteries" sont les projets de développement économique. Les représentants du peuple sont cependant chargés de la plus sale besogne qui soit: maintenir les gens dans le stade de l'individu,du sujet pour ne jamais devenir citoyen, et tous les moyens sont bons, du tribalisme, clanisme.. À l’élimination physique.
Depuis l'indépendance ils ont agi de la sorte, ils ont offert leur services, contre des miettes, sachant que les marionnettistes sont ailleurs. Ils ont maintenu toute une région, pas moins de 5 wilayas des Aurès, dans l'enclavement l'ignorance, la pauvreté. Pour plaire, le fameux BTS une formule pour complexer tout auressien, qui veut faire ou agir, dans l'intérêt des siens. A 20 Km de Batna, il n’ y a pas d'électricité publique, a 60 Km les gens de Tighanimine" où eut lieu l'attaque du premier bus ou se trouvait le caïd de M'chouneche les gens vivent dans les grottes". A Alger et ailleurs dans d’autres régions du pays, la boutade et les plaisanteries se confondent avec la sincérité quand il est fait référence a la fameuse question " vous les chaouis, avez tous pris!" Qui VOUS?
Considérée comme l'une des régions des plus enclavées du pays, le transport ou plus précisément la route et autres voies d’accès, poumons de l'économie ont été maintenus en l’état non carrossable au point ou des villageois séparés par 20 Km ne se connaissent pas, au moment où l'homme compte habiter MARS.
À Arris où les officiels se rendent le 1 er novembre, pour nous montrer une femme chaouia, charger un fusil pour le fun, il n’ y a presque plus de cantines scolaire; entre les cours du matin et les cours du soir, les enfants qui font souvent plus de 5 Km pour rejoindre l'école " Tifertassine, T'zouket, Bacha.." restent dehors sans rien manger, peut être un morceau de galette.
Le découpage administratif est fait pour répondre à une volonté de casser toute idée de regroupement citoyen, obéissant à une vision du mekhzen, pour mieux surveiller tout réveil identitaire ou revendication. L'exemple le plus édifiant reste " Aith frrah" rattaché à Biskra à plus de 90 Km alors qu’elle se trouve à 35 Km de batna.
En matière d'information et communication, c'est littéralement le 11 eme siècle, une radio Aurès" métémorphosée en radio oum keltoum" s'occupe essentiellement des sous vêtements des starlettes de l'orient, Charihane et autres. Un hebdomadaire au nom pompeux "AURES" passé au trépas et c'est tant mieux, avait distillé et 4 ans durant, un discours rétrograde, sa mort est un salut.
En matière de santé, vaut mieux ne pas tomber malade, il est déconseillé de l'être. Aucune infrastructure, et quand on vous parle d'une salle de soins, c'est vide, froid et désert. En 2004 des femmes accouchent encore dans des brouettes aménagées, cela s'est passé à Aith aouf ou Aith bchina vers la ville de Merouana.
Le pillage des vestiges et sites historiques se fait en toute impunité, les institutions et la tutelle qui sont normalement chargés de les protéger, versent dans le folklore et les " zerda". Exemple : l'émission " sans visa" du célébrissime Samir"a" Chabna a eu pour cadre ghoufi, en guise de souvenirs les participants à l'émission ont pris des pierres d'une valeur inestimable sans oublier qu'il ont laissé sur place,leur trace chimiques et biologique avec l'accord de l'inspection du tourisme. Le plus important c'est de passer à la TV.
Maintenus dans l'ignorance et l’extrême pauvreté, des aurressiens de tout bord ont fini par croire que s’ils sont pauvres, la faute leur en incombe. Telle est la rançon pour cette région ou ont ne trouve pas une seule famille qui n'a pas donné un de ses enfants pour libérer le pays durant la guerre de libération et encore aujourd’hui, pour faire face aux hordes intégristes.
Depuis ROME qui a placé l'AWRES sous verrous et géographiquement (cela est vérifiable), les turcs, les français et nos propres dirigeants ont respecté ce verrouillage ce qui leur a permis tour à tour de garder isolée toute une région rebelle et insoumise. Au lieu des écoles, ce sont des miradors, des casernes, des geôles, camps de regroupements qui ont érige et, quarante (40) ans après l'indépendance pas de grands changements, sauf que l'enfant berbérophone des Aurès, fait encore plus d'efforts que les autres : a 6 ans il est obligé de faire jusqu’a 10 Km/jour, pour aller a l'école, ramener l'eau et bien sur contraint d’apprendre une langue autre que sa langue maternelle. On parle d'égalité de chance.....
L'identité muette trouve ses titres de noblesse dans les Aurès. Tamazight langue nationale, tamazight dans la constitution, dans le journal officiel, et pourtant on continue de refuser les prénoms amazighes et pas un seul écriteau en berbère sur les édifices et institutions de l Etat.
Depuis plus d'une quinzaine d'années les agriculteurs qui se sont toujours pris en charge, ont réalisé des merveilles à mains nues, entre autres l'arboriculture et spécialement " le pommier" qui a donné des résultats probants, d'Arris dans la wilaya de Batna a Bouhmama dans la wilaya de Khenchela en passant par Foum Toub, Yabous, le pommier fait vivre des familles. Cependant pas une seule unité de conservation ou de transformation, l'Etat préfère les importateurs, exit les producteurs. Des belges, des français et des suisses se sont rendu dans la région pour voir la pomme BIO. Ils n'en revenaient pas, mais ne peuvent investir sans engagement des autorités, qui ont d'autres préoccupations.
Le cercle des républicains auressiens de Montréal
Au lendemain de l’indépendance, confinée dans un mensonge grotesque, la région des Aurès fut noyée dans l'enclavement, l'ignorance et la pauvreté. Verrouillée géographiquement, écartée des relais du pouvoir elle s’enferme dans un mutisme qui n’a que trop duré. Voilà en gros le message que veut faire passer le Cercle des Républicains Aurèssiens dont je vous invite à lire une partie. :wink:
« BTS » mythe et réalités
Pour nombre d’observateurs avertis des réalités algériennes, le constat premier qui revient comme leitmotiv est l’omniprésence suffocante de la " LA MISERE ET LA PAUVRETE" a Tiaret, Ghardaia, Oran, Tizi ouzou, qui ont du reste de beaux jours devant elles.
Les symboles du peuple, ont été confisqués, 03 secondes après l'indépendance, remplacés par des mots creux, un seul vainqueur le peuple, il fallait lire un seul perdant. Se réapproprier ses symboles, c'est mettre fin à un mensonge, le mensonge du siècle, pour ne pas dire la chimère.
La stratégie est la même et dans tous les domaines, le pouvoir central et illégitime, a choisi ses représentants, qui se sont autoproclamés, notables, représentants, portes paroles des régions, où ils mènent la vie de nabab. Si on parle de Batna, elle n'échappe à la règle, bien au contraire, les serviteurs ont fait du bon boulot, pour les maîtres, les leurs.
Généreusement rémunérés, ses faux représentants, ont toujours bénéficié des largesses de l'administration, on est pas loin de l'administrateur, le caïd et autres. Station d'essence, vergers, petites fabriques " limonaderie, briqueteries" sont les projets de développement économique. Les représentants du peuple sont cependant chargés de la plus sale besogne qui soit: maintenir les gens dans le stade de l'individu,du sujet pour ne jamais devenir citoyen, et tous les moyens sont bons, du tribalisme, clanisme.. À l’élimination physique.
Depuis l'indépendance ils ont agi de la sorte, ils ont offert leur services, contre des miettes, sachant que les marionnettistes sont ailleurs. Ils ont maintenu toute une région, pas moins de 5 wilayas des Aurès, dans l'enclavement l'ignorance, la pauvreté. Pour plaire, le fameux BTS une formule pour complexer tout auressien, qui veut faire ou agir, dans l'intérêt des siens. A 20 Km de Batna, il n’ y a pas d'électricité publique, a 60 Km les gens de Tighanimine" où eut lieu l'attaque du premier bus ou se trouvait le caïd de M'chouneche les gens vivent dans les grottes". A Alger et ailleurs dans d’autres régions du pays, la boutade et les plaisanteries se confondent avec la sincérité quand il est fait référence a la fameuse question " vous les chaouis, avez tous pris!" Qui VOUS?
Considérée comme l'une des régions des plus enclavées du pays, le transport ou plus précisément la route et autres voies d’accès, poumons de l'économie ont été maintenus en l’état non carrossable au point ou des villageois séparés par 20 Km ne se connaissent pas, au moment où l'homme compte habiter MARS.
À Arris où les officiels se rendent le 1 er novembre, pour nous montrer une femme chaouia, charger un fusil pour le fun, il n’ y a presque plus de cantines scolaire; entre les cours du matin et les cours du soir, les enfants qui font souvent plus de 5 Km pour rejoindre l'école " Tifertassine, T'zouket, Bacha.." restent dehors sans rien manger, peut être un morceau de galette.
Le découpage administratif est fait pour répondre à une volonté de casser toute idée de regroupement citoyen, obéissant à une vision du mekhzen, pour mieux surveiller tout réveil identitaire ou revendication. L'exemple le plus édifiant reste " Aith frrah" rattaché à Biskra à plus de 90 Km alors qu’elle se trouve à 35 Km de batna.
En matière d'information et communication, c'est littéralement le 11 eme siècle, une radio Aurès" métémorphosée en radio oum keltoum" s'occupe essentiellement des sous vêtements des starlettes de l'orient, Charihane et autres. Un hebdomadaire au nom pompeux "AURES" passé au trépas et c'est tant mieux, avait distillé et 4 ans durant, un discours rétrograde, sa mort est un salut.
En matière de santé, vaut mieux ne pas tomber malade, il est déconseillé de l'être. Aucune infrastructure, et quand on vous parle d'une salle de soins, c'est vide, froid et désert. En 2004 des femmes accouchent encore dans des brouettes aménagées, cela s'est passé à Aith aouf ou Aith bchina vers la ville de Merouana.
Le pillage des vestiges et sites historiques se fait en toute impunité, les institutions et la tutelle qui sont normalement chargés de les protéger, versent dans le folklore et les " zerda". Exemple : l'émission " sans visa" du célébrissime Samir"a" Chabna a eu pour cadre ghoufi, en guise de souvenirs les participants à l'émission ont pris des pierres d'une valeur inestimable sans oublier qu'il ont laissé sur place,leur trace chimiques et biologique avec l'accord de l'inspection du tourisme. Le plus important c'est de passer à la TV.
Maintenus dans l'ignorance et l’extrême pauvreté, des aurressiens de tout bord ont fini par croire que s’ils sont pauvres, la faute leur en incombe. Telle est la rançon pour cette région ou ont ne trouve pas une seule famille qui n'a pas donné un de ses enfants pour libérer le pays durant la guerre de libération et encore aujourd’hui, pour faire face aux hordes intégristes.
Depuis ROME qui a placé l'AWRES sous verrous et géographiquement (cela est vérifiable), les turcs, les français et nos propres dirigeants ont respecté ce verrouillage ce qui leur a permis tour à tour de garder isolée toute une région rebelle et insoumise. Au lieu des écoles, ce sont des miradors, des casernes, des geôles, camps de regroupements qui ont érige et, quarante (40) ans après l'indépendance pas de grands changements, sauf que l'enfant berbérophone des Aurès, fait encore plus d'efforts que les autres : a 6 ans il est obligé de faire jusqu’a 10 Km/jour, pour aller a l'école, ramener l'eau et bien sur contraint d’apprendre une langue autre que sa langue maternelle. On parle d'égalité de chance.....
L'identité muette trouve ses titres de noblesse dans les Aurès. Tamazight langue nationale, tamazight dans la constitution, dans le journal officiel, et pourtant on continue de refuser les prénoms amazighes et pas un seul écriteau en berbère sur les édifices et institutions de l Etat.
Depuis plus d'une quinzaine d'années les agriculteurs qui se sont toujours pris en charge, ont réalisé des merveilles à mains nues, entre autres l'arboriculture et spécialement " le pommier" qui a donné des résultats probants, d'Arris dans la wilaya de Batna a Bouhmama dans la wilaya de Khenchela en passant par Foum Toub, Yabous, le pommier fait vivre des familles. Cependant pas une seule unité de conservation ou de transformation, l'Etat préfère les importateurs, exit les producteurs. Des belges, des français et des suisses se sont rendu dans la région pour voir la pomme BIO. Ils n'en revenaient pas, mais ne peuvent investir sans engagement des autorités, qui ont d'autres préoccupations.
Le cercle des républicains auressiens de Montréal
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