Bonsoir à tous,
Actualité oblige et vu que nous sommes tous interpellés par ce qui se passe à Ghaza, j’ai voulu évoquer une question d’actualité : l’exception israélienne.
L'exception israélienne, ce mot magique qui fait ouvrir toutes les portes et fait passer les idées les plus improbables pour un Etat qui fait fi de droit international. D’où tire t-il son fondement et qu’elles ont été ses conséquences ?
Quant à son origine, il le tire d’un fait historique à savoir les crimes commis contre le peuple Juif. Il a été presque exterminé, et maintenant il doit se protéger.Une sorte de mea culpa ou d’une culpabilité des grandes puissances qui font que l'Etat Juif reçoit une dérogation pour les crimes commis contre le peuple Juif.
Aussi insolite que cela puisse paraître, cette dérogation a pondu bien d’autres halaucostes et atteintes aux droit de l’homme et droit international, mais cette fois au dépend d’un autre peuple. Je fais un point d’honneur d’évoquer au moins sommairement quelques unes des innombrables anomalies qui laissent plus d’un bouche bé.
La lutte contre le racisme et pour le respect de l'autre s'arrêterait-elle aux frontières
d'Israël ? Ainsi, nulle part ailleurs dans le monde n'aurait été acceptée sans protestations véhémentes l'arrivée au pouvoir d'un Avigdor Liebermann. Le numéro deux du gouvernement de Tel Aviv. L'homme plaide, par racisme, pour un apartheid total d'avec les Arabes, préconisant en fait une épuration ethnique douce de l'Etat sioniste en le purgeant de ses 20 % de musulmans. Son programme est sans ambiguïté. Cet homme- originaire de la Moldavie et ancien videur de boites de nuit- pour ceux qui ne le connaisse pas est celui qui avait prôné le bombardement des stations d'essence, banques et centres commerciaux palestiniens. Il a préconisé également des échanges territoriaux et de populations entre Israël et l'Autorité palestinienne, « pour créer deux Etats ethniquement homogènes
-Le 29 février dernier 2008 Matan Vilnaï, le vice ministre israélien de la Défense a osé menacer les habitants de Gaza d'une «importante shoah». Personne ne semble se gêner.
-beaucoup de criminels ont été traduit devant la cour pénale internationale sauf ceux d’Israèl et Sharon est celui à qui vous pensez tous certainement ;
-Pour combien de temps Israèl pourra–elle rester impunie et au dessus des lois et conventions malgré tous ses crimes? Je souhaite rappeler ces quelques massacres : Kibya, 1953 ; Sabra et Shatila, 1982 ; Jénine, 2002 ; Qana 1996 et 2006, et tous les autres commis dans l'intervalle.
-La communauté internationale menace le Soudan de sanctions s’il ne fait pas cesser le génocide au Darfour. Pourquoi ne menace-t-elle pas Israël des mêmes conséquences s’il ne fait pas cesser le génocide dans les territoires palestiniens ?
- Israèl pratique l’apartheid et la discrimination raciale institutionnalisée à l’encontre de ses propres citoyens « non juifs » et qui refuse aux Palestiniens leurs droits de réfugiés reconnus par les Nations unies. Pourquoi la société civile européenne qui a combattu l’apartheid en Afrique du Sud accepterait-elle l’apartheid en Israël comme normale, tolérable et incontestable ?
-Il est inutile de compter le nombre des résolutions concernant Israël, votées au conseil des nations unies, et qui ont été bafouées au grande dame du droit international (sorte de bras d’honneur).
-Le programme nucléaire israélien n’a jamais été mis au jour et il a été développé à l'insu de la communauté onternationale.
-Israèl exploite les Fleuves d’El Hasbani, du Wazzani et du Litani ainsi que des dizaines d’autres sources dans les fermes occupées de Chébaa. En 1965, du temps de Golda Meir, le Liban, aidé par les Arabes, a tenté de procéder à l’adduction d’une partie des eaux de cette région, mais les installations ont alors été bombardées sans qu’un tel acte suscite une quelconque réaction internationale. Inutile de parler du bombardement du site irakien suspecté nucléaire.
Oui, certainement vous connaissez d’autres faits et anomalies mais il est certain que de nos jours, les Palestiniens vivent un holocauste quotidien. Leur Shoah à eux, ce sont les chars d’assaut, les missiles tirés sur des civils, les bulldozers, le vol des terres, le mur de la honte. Gaza par exemple est devenue est devenu un immense ghetto, un gigantesque camp de concentration gardé par des SS avec une étoile de David à la place de la croix gammée. Puisque le monde entier les laisse tomber, pourquoi leur reprocher de défendre leur terre et leur droit à la liberté par la violence ?
Ne serait-il pas temps d'en finir avec cette exception et faire en sorte qu’Israèl intègre la communauté internationale et ce pour le bien de tout le monde.
Je souhaite terminer par cette phrase prémonitoire d’un sioniste convaincu à savoir Avraham Burg et c’était en 2003: « Le sionisme est mort, et ses agresseurs sont installés dans les fauteuils du gouvernement à Jérusalem. Ils ne ratent pas une occasion pour faire disparaître tout ce qu’il y avait de beau dans la renaissance nationale. […] Oui, il est devenu probable que notre génération soit la dernière du sionisme. Après elle, il restera ici un État juif méconnaissable et haïssable. Qui de nous voudra en être le patriote ? ».
Actualité oblige et vu que nous sommes tous interpellés par ce qui se passe à Ghaza, j’ai voulu évoquer une question d’actualité : l’exception israélienne.
L'exception israélienne, ce mot magique qui fait ouvrir toutes les portes et fait passer les idées les plus improbables pour un Etat qui fait fi de droit international. D’où tire t-il son fondement et qu’elles ont été ses conséquences ?
Quant à son origine, il le tire d’un fait historique à savoir les crimes commis contre le peuple Juif. Il a été presque exterminé, et maintenant il doit se protéger.Une sorte de mea culpa ou d’une culpabilité des grandes puissances qui font que l'Etat Juif reçoit une dérogation pour les crimes commis contre le peuple Juif.
Aussi insolite que cela puisse paraître, cette dérogation a pondu bien d’autres halaucostes et atteintes aux droit de l’homme et droit international, mais cette fois au dépend d’un autre peuple. Je fais un point d’honneur d’évoquer au moins sommairement quelques unes des innombrables anomalies qui laissent plus d’un bouche bé.
La lutte contre le racisme et pour le respect de l'autre s'arrêterait-elle aux frontières
d'Israël ? Ainsi, nulle part ailleurs dans le monde n'aurait été acceptée sans protestations véhémentes l'arrivée au pouvoir d'un Avigdor Liebermann. Le numéro deux du gouvernement de Tel Aviv. L'homme plaide, par racisme, pour un apartheid total d'avec les Arabes, préconisant en fait une épuration ethnique douce de l'Etat sioniste en le purgeant de ses 20 % de musulmans. Son programme est sans ambiguïté. Cet homme- originaire de la Moldavie et ancien videur de boites de nuit- pour ceux qui ne le connaisse pas est celui qui avait prôné le bombardement des stations d'essence, banques et centres commerciaux palestiniens. Il a préconisé également des échanges territoriaux et de populations entre Israël et l'Autorité palestinienne, « pour créer deux Etats ethniquement homogènes
-Le 29 février dernier 2008 Matan Vilnaï, le vice ministre israélien de la Défense a osé menacer les habitants de Gaza d'une «importante shoah». Personne ne semble se gêner.
-beaucoup de criminels ont été traduit devant la cour pénale internationale sauf ceux d’Israèl et Sharon est celui à qui vous pensez tous certainement ;
-Pour combien de temps Israèl pourra–elle rester impunie et au dessus des lois et conventions malgré tous ses crimes? Je souhaite rappeler ces quelques massacres : Kibya, 1953 ; Sabra et Shatila, 1982 ; Jénine, 2002 ; Qana 1996 et 2006, et tous les autres commis dans l'intervalle.
-La communauté internationale menace le Soudan de sanctions s’il ne fait pas cesser le génocide au Darfour. Pourquoi ne menace-t-elle pas Israël des mêmes conséquences s’il ne fait pas cesser le génocide dans les territoires palestiniens ?
- Israèl pratique l’apartheid et la discrimination raciale institutionnalisée à l’encontre de ses propres citoyens « non juifs » et qui refuse aux Palestiniens leurs droits de réfugiés reconnus par les Nations unies. Pourquoi la société civile européenne qui a combattu l’apartheid en Afrique du Sud accepterait-elle l’apartheid en Israël comme normale, tolérable et incontestable ?
-Il est inutile de compter le nombre des résolutions concernant Israël, votées au conseil des nations unies, et qui ont été bafouées au grande dame du droit international (sorte de bras d’honneur).
-Le programme nucléaire israélien n’a jamais été mis au jour et il a été développé à l'insu de la communauté onternationale.
-Israèl exploite les Fleuves d’El Hasbani, du Wazzani et du Litani ainsi que des dizaines d’autres sources dans les fermes occupées de Chébaa. En 1965, du temps de Golda Meir, le Liban, aidé par les Arabes, a tenté de procéder à l’adduction d’une partie des eaux de cette région, mais les installations ont alors été bombardées sans qu’un tel acte suscite une quelconque réaction internationale. Inutile de parler du bombardement du site irakien suspecté nucléaire.
Oui, certainement vous connaissez d’autres faits et anomalies mais il est certain que de nos jours, les Palestiniens vivent un holocauste quotidien. Leur Shoah à eux, ce sont les chars d’assaut, les missiles tirés sur des civils, les bulldozers, le vol des terres, le mur de la honte. Gaza par exemple est devenue est devenu un immense ghetto, un gigantesque camp de concentration gardé par des SS avec une étoile de David à la place de la croix gammée. Puisque le monde entier les laisse tomber, pourquoi leur reprocher de défendre leur terre et leur droit à la liberté par la violence ?
Ne serait-il pas temps d'en finir avec cette exception et faire en sorte qu’Israèl intègre la communauté internationale et ce pour le bien de tout le monde.
Je souhaite terminer par cette phrase prémonitoire d’un sioniste convaincu à savoir Avraham Burg et c’était en 2003: « Le sionisme est mort, et ses agresseurs sont installés dans les fauteuils du gouvernement à Jérusalem. Ils ne ratent pas une occasion pour faire disparaître tout ce qu’il y avait de beau dans la renaissance nationale. […] Oui, il est devenu probable que notre génération soit la dernière du sionisme. Après elle, il restera ici un État juif méconnaissable et haïssable. Qui de nous voudra en être le patriote ? ».
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