1ère partie
Le sionisme en Palestine-Israël - Fruit amer du Judaïsme - Editions Bénévent
Extraits du livre :
Le caractère néfaste du sionisme réside essentiellement dans le fait qu’il a retenu et exalté en priorité deux éléments potentiellement pervers : le mythe de "la Terre promise" à un « Peuple élu » au nom de son « Alliance » avec Yahvé et l’élément racial concernant la transmission héréditaire de la qualité de « juif »... Il en résulte que l’idéologie sioniste ne peut pas ne pas être, par essence, nationaliste et dominatrice.
Un "État juif pour les juifs" tel que l’avaient rêvé les sionistes, et tel que l’avaient accepté les Nations Unies, est une monstrueuse aberration à classer parmi les grandes utopies de l’Histoire.
Les trois grandes religions monothéistes - parce qu’elles s’appuient sur des mythes, événements imaginaires générant des textes sacrés aux interprétations des plus variées voire opposées - ont inspiré, au cours de l’Histoire, le meilleur et le pire, la paix et la guerre, la justice et l’injustice, la tolérance et l’intolérance, l’exaltation du fort et celle du faible... De même que les promoteurs catholiques de l’Inquisition, des croisades, des guerres contre les Protestants, des pogroms contre les Juifs ont trouvé dans l’Évangile des textes justifiant parfaitement leur action, les promoteurs du sionisme ont trouvé dans la Torah et autres textes du judaïsme, notamment dans ceux qui représentent la tradition mystique, des idées portant au particularisme, au communautarisme, au nationalisme et à la xénophobie. Ils les ont adoptées délibérément en négligeant toutes celles d’inspiration universaliste qui ont tant modelé la pensée juive et occidentale.
Si les intérêts financiers ou électoraux de certains représentants des Nations-Unies ont joué un rôle primordial dans le vote à l’arraché de 1947 créant l’État d’Israël, et si ces intérêts interviennent toujours depuis et expliquent grandement la tolérance de ces Nations vis-à-vis des exactions d’Israël, deux autres éléments n’ont cessé de jouer un rôle primordial : la méconnaissance du potentiel raciste de l’idéologie sioniste, la déformation de l’opinion publique par une information à sens unique.
.../...
Le Sionisme aura permis entre autres méfaits :
l’extension accélérée du racisme anti-arabe chez les juifs ;
l’apparition du racisme anti-juif chez les Arabes et son aggravation en Occident ;
l’"exclusion" d’une catégorie d’hommes au nom de l’"élection", par un dieu de la mythologie antique, d’une autre catégorie ;
l’émergence de la Violence, au sein du judaïsme qui, jusque là, en était pratiquement indemne ;
l’abandon par le judaïsme de sa vocation spirituelle universaliste pour une entreprise territoriale étroitement nationaliste ;
la transformation de frères et de fils de persécutés en persécuteurs ;
l’irruption en Israël de pogromes dirigés non plus contre des juifs (suivant le définition classique des dictionnaires) mais contre des non-juifs ;
L’idéologie sioniste a réussi en outre deux "performances" non inédites mais néanmoins spécifiques par leurs méthodes et leur efficacité : le colonialisme et l’apartheid israéliens.
.../...
Le doute qui assaille nombre d’intellectuels israéliens, quant à la signification et le devenir d’Israël, augmentent manifestement avec le temps. Comment pourrait-il en être autrement !
Parmi tous les pays du monde, c’est manifestement en Israël que l’association : nationalisme, intégrisme, racisme s’applique à une fraction notable de la population.
.../...
En Afrique du Sud il y avait, pour les hommes indésirables, des "bantoustans" attribués par les maîtres d’alors ; en Amérique du Nord il s’agissait de "réserves" bien délimitées ; en Palestine il y a des "territoires" méthodiquement et savamment lacérés, comprimés et asphyxiés.
Tous les peuples, à l’instar des individus, sont porteurs de quelque tare héréditaire les incitant à développer des sentiments de supériorité - dans un domaine ou un autre - d’où leurs multiples entreprises de domination à l’égard des autres peuples. Les juifs, en s’attribuant par héritage à la fois la découverte du « vrai dieu » (pour les croyants, l’invention suprême près de laquelle les autres inventions ne feront jamais que pâle figure) et la parole de ce Dieu leur donnant en toute propriété un territoire déterminé de la planète-terre, ont trouvé là leur propre raison de domination, d’autant plus que cet héritage s’est vu conforté et légitimé par les chrétiens... L’idéologie sioniste est fondée sur cette tare héréditaire.
.../...
Il est stupéfiant et désolant de voir des juifs occidentaux, notamment nombre de rabbins et de responsables d’organisations juives, qui dénoncent (non toujours sans raison mais avec une application peu commune) l’antisémitisme dans les populations européennes, ne pas apercevoir le racisme anti-arabe sévissant en Israël et dont ils se font les complices par leur inconditionnalité.
Plus le temps passe, plus l’augmentation du décalage entre juifs et non-juifs dans l’ex-Palestine se manifeste avec ses haines inexpiables ou ses jalousies croissantes et plus apparaît énorme l’erreur de l’ONU d’avoir permis la transplantation des juifs sionistes, essentiellement tributaires de la culture occidentale, dans cette partie orientale du monde.
Parce que le sionisme repose sur une discrimination fondamentale entre les Juifs et les Arabes et, d’une manière générale, entre les juifs et les non-juifs, Israël ne sera jamais l’État de ses citoyens : les non juifs y seront toujours des étrangers, des goyim.
.../...
Si les généreuses idées universalistes (contenues notamment dans certains écrits du judaïsme et du christianisme) ont pu, déviées ou poussées à l’extrême, devenir folles et engendrer le système communiste, les idées nationalistes, quant à elles, sont d’emblée perverses : elles s’épanouissent presque immédiatement, ici dans le nazisme, ailleurs dans les fascismes, en Israël dans le sionisme... Elles ont un point commun : la violence institutionnelle.
.../...
La Shoah que les sionistes ont « exploitée » habilement, voire sans pudeur, pour promouvoir leur entreprise territoriale - en donnant mauvaise conscience aux Européens, et notamment aux Allemands - ne justifiera jamais, comme l’a exprimé le philosophe israélien Yeshayahu Leibowitz, les souffrances que les sionistes ont imposées aux Arabes.
Alors que ce sont des juifs parmi les plus religieux qui se sont opposés à l’idéologie sioniste dès sa naissance et pendant la première moitié du XXe siècle au nom de la vocation spirituelle universelle du judaïsme, ce sont ensuite les juifs religieux, d’Israël et d’ailleurs, qui sont les plus acharnés à soutenir cette idéologie avec sa dimension territoriale, nationaliste et raciste et qui développent les haines les plus farouches, et vis-à-vis des juifs non-religieux, et vis-à-vis des non-juifs. Il n’y a pas lieu d’en être surpris... On sait que les écrits religieux, qui reposent sur des mythes, valent moins par leur contenu que par les interprétations qui en sont faites. D’autre part, le sionisme comporte un intégrisme, très analogue dans sa démarche à l’intégrisme catholique ou islamiste. Comme eux, il ne retient qu’une partie de la tradition spirituelle dont il émane.
.../...
Parmi les intégrismes qui sévissent à travers le monde, l’intégrisme juif - parce qu’il repose sur les liens du sang - est le seul qui, typiquement d’essence raciale, prédispose d’emblée au racisme.
Le sionisme peut triompher en Israël pendant de nombreuses dizaines d’années, son échec final est assuré pour deux raisons totalement imprévues initialement : il a échoué dans la prétention insensée, inscrite dans sa constitution, d’être un "État juif pour les juifs" ; il a provoqué la naissance d’une nouvelle identité nationale, d’un nouveau peuple arabisant, le peuple palestinien.
Si l’opposition à Israël est justifiée, ce n’est pas parce que sa naissance est illégitime (il y bien d’autres États dans ce cas) mais parce qu’il est porté par une idéologie où les non-juifs sont, et seront toujours, de par la Loi, des citoyens de seconde zone...
Quelles que soient les forces militaires et policières d’Israël, cette machine de guerre particulièrement sophistiquée, la sécurité des juifs israéliens ne sera jamais assurée. Cette sécurité ne peut découler que de la justice rendue aux non-juifs dans un pays authentiquement démocratique, ce qui exige avant tout la dé-sionisation.
.../...
Israël reste sans nul doute le dernière survivance du colonialisme conquérant.
La progression démographique et la montée en puissance en Israël du bloc national-religieux, intégriste et "fasciste", représente en définitive le plus grand danger pour les juifs israéliens. Seul un renversement démographique donnant la majorité aux non-juifs, ou aux juifs totalement libres vis-à-vis des fondements religieux de leur culture, est susceptible un jour lointain d’aboutir, avec l’intervention de l’ONU, à la réunification et d’éviter, dans cette région, une nouvelle tragédie.
La plupart des dirigeants israéliens depuis la création d’Israël ont été, soit des anciens terroristes (Ben Gourion, Yitzak Shamir..) soit des chefs de guerre impitoyables (Moshe Dayan, Rabin, Barak, Sharon...) Comment être surpris de la politique qu’ils ont poursuivie en étant au pouvoir !
Israël : une formidable victoire matérielle, une non moins formidable défaite spirituelle pour le judaïsme !
De tous les mythes inventés par les hommes, celui du « Peuple élu » et d’une « Terre promise » est sans doute celui qui aura eu les conséquences les plus désastreuses. Les juifs ont été persécutés pendant deux millénaires en grande partie au nom du « Peuple élu », les non-juifs de Palestine depuis près d’un siècle au nom de la « Terre promise ».
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Le sionisme en Palestine-Israël - Fruit amer du Judaïsme - Editions Bénévent
Extraits du livre :
Le caractère néfaste du sionisme réside essentiellement dans le fait qu’il a retenu et exalté en priorité deux éléments potentiellement pervers : le mythe de "la Terre promise" à un « Peuple élu » au nom de son « Alliance » avec Yahvé et l’élément racial concernant la transmission héréditaire de la qualité de « juif »... Il en résulte que l’idéologie sioniste ne peut pas ne pas être, par essence, nationaliste et dominatrice.
Un "État juif pour les juifs" tel que l’avaient rêvé les sionistes, et tel que l’avaient accepté les Nations Unies, est une monstrueuse aberration à classer parmi les grandes utopies de l’Histoire.
Les trois grandes religions monothéistes - parce qu’elles s’appuient sur des mythes, événements imaginaires générant des textes sacrés aux interprétations des plus variées voire opposées - ont inspiré, au cours de l’Histoire, le meilleur et le pire, la paix et la guerre, la justice et l’injustice, la tolérance et l’intolérance, l’exaltation du fort et celle du faible... De même que les promoteurs catholiques de l’Inquisition, des croisades, des guerres contre les Protestants, des pogroms contre les Juifs ont trouvé dans l’Évangile des textes justifiant parfaitement leur action, les promoteurs du sionisme ont trouvé dans la Torah et autres textes du judaïsme, notamment dans ceux qui représentent la tradition mystique, des idées portant au particularisme, au communautarisme, au nationalisme et à la xénophobie. Ils les ont adoptées délibérément en négligeant toutes celles d’inspiration universaliste qui ont tant modelé la pensée juive et occidentale.
Si les intérêts financiers ou électoraux de certains représentants des Nations-Unies ont joué un rôle primordial dans le vote à l’arraché de 1947 créant l’État d’Israël, et si ces intérêts interviennent toujours depuis et expliquent grandement la tolérance de ces Nations vis-à-vis des exactions d’Israël, deux autres éléments n’ont cessé de jouer un rôle primordial : la méconnaissance du potentiel raciste de l’idéologie sioniste, la déformation de l’opinion publique par une information à sens unique.
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Le Sionisme aura permis entre autres méfaits :
l’extension accélérée du racisme anti-arabe chez les juifs ;
l’apparition du racisme anti-juif chez les Arabes et son aggravation en Occident ;
l’"exclusion" d’une catégorie d’hommes au nom de l’"élection", par un dieu de la mythologie antique, d’une autre catégorie ;
l’émergence de la Violence, au sein du judaïsme qui, jusque là, en était pratiquement indemne ;
l’abandon par le judaïsme de sa vocation spirituelle universaliste pour une entreprise territoriale étroitement nationaliste ;
la transformation de frères et de fils de persécutés en persécuteurs ;
l’irruption en Israël de pogromes dirigés non plus contre des juifs (suivant le définition classique des dictionnaires) mais contre des non-juifs ;
L’idéologie sioniste a réussi en outre deux "performances" non inédites mais néanmoins spécifiques par leurs méthodes et leur efficacité : le colonialisme et l’apartheid israéliens.
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Le doute qui assaille nombre d’intellectuels israéliens, quant à la signification et le devenir d’Israël, augmentent manifestement avec le temps. Comment pourrait-il en être autrement !
Parmi tous les pays du monde, c’est manifestement en Israël que l’association : nationalisme, intégrisme, racisme s’applique à une fraction notable de la population.
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En Afrique du Sud il y avait, pour les hommes indésirables, des "bantoustans" attribués par les maîtres d’alors ; en Amérique du Nord il s’agissait de "réserves" bien délimitées ; en Palestine il y a des "territoires" méthodiquement et savamment lacérés, comprimés et asphyxiés.
Tous les peuples, à l’instar des individus, sont porteurs de quelque tare héréditaire les incitant à développer des sentiments de supériorité - dans un domaine ou un autre - d’où leurs multiples entreprises de domination à l’égard des autres peuples. Les juifs, en s’attribuant par héritage à la fois la découverte du « vrai dieu » (pour les croyants, l’invention suprême près de laquelle les autres inventions ne feront jamais que pâle figure) et la parole de ce Dieu leur donnant en toute propriété un territoire déterminé de la planète-terre, ont trouvé là leur propre raison de domination, d’autant plus que cet héritage s’est vu conforté et légitimé par les chrétiens... L’idéologie sioniste est fondée sur cette tare héréditaire.
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Il est stupéfiant et désolant de voir des juifs occidentaux, notamment nombre de rabbins et de responsables d’organisations juives, qui dénoncent (non toujours sans raison mais avec une application peu commune) l’antisémitisme dans les populations européennes, ne pas apercevoir le racisme anti-arabe sévissant en Israël et dont ils se font les complices par leur inconditionnalité.
Plus le temps passe, plus l’augmentation du décalage entre juifs et non-juifs dans l’ex-Palestine se manifeste avec ses haines inexpiables ou ses jalousies croissantes et plus apparaît énorme l’erreur de l’ONU d’avoir permis la transplantation des juifs sionistes, essentiellement tributaires de la culture occidentale, dans cette partie orientale du monde.
Parce que le sionisme repose sur une discrimination fondamentale entre les Juifs et les Arabes et, d’une manière générale, entre les juifs et les non-juifs, Israël ne sera jamais l’État de ses citoyens : les non juifs y seront toujours des étrangers, des goyim.
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Si les généreuses idées universalistes (contenues notamment dans certains écrits du judaïsme et du christianisme) ont pu, déviées ou poussées à l’extrême, devenir folles et engendrer le système communiste, les idées nationalistes, quant à elles, sont d’emblée perverses : elles s’épanouissent presque immédiatement, ici dans le nazisme, ailleurs dans les fascismes, en Israël dans le sionisme... Elles ont un point commun : la violence institutionnelle.
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La Shoah que les sionistes ont « exploitée » habilement, voire sans pudeur, pour promouvoir leur entreprise territoriale - en donnant mauvaise conscience aux Européens, et notamment aux Allemands - ne justifiera jamais, comme l’a exprimé le philosophe israélien Yeshayahu Leibowitz, les souffrances que les sionistes ont imposées aux Arabes.
Alors que ce sont des juifs parmi les plus religieux qui se sont opposés à l’idéologie sioniste dès sa naissance et pendant la première moitié du XXe siècle au nom de la vocation spirituelle universelle du judaïsme, ce sont ensuite les juifs religieux, d’Israël et d’ailleurs, qui sont les plus acharnés à soutenir cette idéologie avec sa dimension territoriale, nationaliste et raciste et qui développent les haines les plus farouches, et vis-à-vis des juifs non-religieux, et vis-à-vis des non-juifs. Il n’y a pas lieu d’en être surpris... On sait que les écrits religieux, qui reposent sur des mythes, valent moins par leur contenu que par les interprétations qui en sont faites. D’autre part, le sionisme comporte un intégrisme, très analogue dans sa démarche à l’intégrisme catholique ou islamiste. Comme eux, il ne retient qu’une partie de la tradition spirituelle dont il émane.
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Parmi les intégrismes qui sévissent à travers le monde, l’intégrisme juif - parce qu’il repose sur les liens du sang - est le seul qui, typiquement d’essence raciale, prédispose d’emblée au racisme.
Le sionisme peut triompher en Israël pendant de nombreuses dizaines d’années, son échec final est assuré pour deux raisons totalement imprévues initialement : il a échoué dans la prétention insensée, inscrite dans sa constitution, d’être un "État juif pour les juifs" ; il a provoqué la naissance d’une nouvelle identité nationale, d’un nouveau peuple arabisant, le peuple palestinien.
Si l’opposition à Israël est justifiée, ce n’est pas parce que sa naissance est illégitime (il y bien d’autres États dans ce cas) mais parce qu’il est porté par une idéologie où les non-juifs sont, et seront toujours, de par la Loi, des citoyens de seconde zone...
Quelles que soient les forces militaires et policières d’Israël, cette machine de guerre particulièrement sophistiquée, la sécurité des juifs israéliens ne sera jamais assurée. Cette sécurité ne peut découler que de la justice rendue aux non-juifs dans un pays authentiquement démocratique, ce qui exige avant tout la dé-sionisation.
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Israël reste sans nul doute le dernière survivance du colonialisme conquérant.
La progression démographique et la montée en puissance en Israël du bloc national-religieux, intégriste et "fasciste", représente en définitive le plus grand danger pour les juifs israéliens. Seul un renversement démographique donnant la majorité aux non-juifs, ou aux juifs totalement libres vis-à-vis des fondements religieux de leur culture, est susceptible un jour lointain d’aboutir, avec l’intervention de l’ONU, à la réunification et d’éviter, dans cette région, une nouvelle tragédie.
La plupart des dirigeants israéliens depuis la création d’Israël ont été, soit des anciens terroristes (Ben Gourion, Yitzak Shamir..) soit des chefs de guerre impitoyables (Moshe Dayan, Rabin, Barak, Sharon...) Comment être surpris de la politique qu’ils ont poursuivie en étant au pouvoir !
Israël : une formidable victoire matérielle, une non moins formidable défaite spirituelle pour le judaïsme !
De tous les mythes inventés par les hommes, celui du « Peuple élu » et d’une « Terre promise » est sans doute celui qui aura eu les conséquences les plus désastreuses. Les juifs ont été persécutés pendant deux millénaires en grande partie au nom du « Peuple élu », les non-juifs de Palestine depuis près d’un siècle au nom de la « Terre promise ».
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